Erolisk
VIB
Les citoyens algériens habitant dans des zones enclavées et exposées au terrorisme seront réarmés, a indiqué mercredi le ministre algérien de l'Intérieur et des collectivités locales, selon des propos rapportés par la presse algérienne.
"Il y a des régions dans lesquelles le problème d'insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. A ces gens-là, nous donnerons des armes", a déclaré Dahou Ould Kablia.
Le ministre a toutefois précisé que la décision relevait du ministère de la Défense nationale. "La remise des armes ne dépend pas du ministère de l'Intérieur, qui est chargé uniquement de l'application d'une décision du ministère de la Défense nationale (MDN), qui est à l'origine de cette remise des armes", a-t-il dit.
Armés durant les années 1990 pour appuyer les services de sécurité dans la lutte contre le terrorisme islamiste, de nombreux citoyens se sont vu retirer leurs armes à la faveur des lois adoptées par référendum, notamment la Concorde civile (1999) et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale (2005). Ces lois ont permis la reddition de plusieurs centaines de terroristes et la récupération de plusieurs armes.
Mais, depuis quelques mois de nombreux citoyens, notamment ceux habitants des régions montagneuses enclavées, exposées aux exactions terroristes, réclamaient la restitution de leurs armes.
L'Algérie est sous état d'urgence depuis 1992, année de l'interruption du processus électoral qui a vu la victoire au premier tour des islamistes dans les premières élections pluralistes du pays.
AP
"Il y a des régions dans lesquelles le problème d'insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. A ces gens-là, nous donnerons des armes", a déclaré Dahou Ould Kablia.
Le ministre a toutefois précisé que la décision relevait du ministère de la Défense nationale. "La remise des armes ne dépend pas du ministère de l'Intérieur, qui est chargé uniquement de l'application d'une décision du ministère de la Défense nationale (MDN), qui est à l'origine de cette remise des armes", a-t-il dit.
Armés durant les années 1990 pour appuyer les services de sécurité dans la lutte contre le terrorisme islamiste, de nombreux citoyens se sont vu retirer leurs armes à la faveur des lois adoptées par référendum, notamment la Concorde civile (1999) et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale (2005). Ces lois ont permis la reddition de plusieurs centaines de terroristes et la récupération de plusieurs armes.
Mais, depuis quelques mois de nombreux citoyens, notamment ceux habitants des régions montagneuses enclavées, exposées aux exactions terroristes, réclamaient la restitution de leurs armes.
L'Algérie est sous état d'urgence depuis 1992, année de l'interruption du processus électoral qui a vu la victoire au premier tour des islamistes dans les premières élections pluralistes du pays.
AP