Le Vendéen Frédéric Albert a fait cette découverte quelques mois après la mort de l’ami de sa famille, Paul Pradier. Ce dernier était un redoutable agent du Sipo-SD, sévissant en Dordogne en 1944
Casquette vissée sur la tête, polo impeccable posé sur de larges épaules, socquettes ; on aurait donné le bon Dieu sans confession à Paul Pradier, nonagénaire souriant au crépuscule de sa vie. Sur un cliché conservé par ses amis de Vendée, on le voit poser fièrement dans « son uniforme estival », d’un blanc immaculé. La tenue lui conférait (presque) l’allure d’un pape en résidence à Castel Gandolfo, une dimension sacrée. Le sang qui souillait ses mains ne pouvait plus le tacher : des décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il avait eu le temps de sécher..
« L’ami de la famille que l’on croyait connaître » était un ancien membre français de la SS, condamné à mort
Le Vendéen Frédéric Albert a fait cette découverte quelques mois après la mort de l’ami de sa famille, Paul Pradier. Ce dernier était un redoutable agent du Sipo-SD, sévissant en Dordogne en 1944
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