l'AMO , cinq and aprés...

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Lamiss88

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A ce jour, deux tiers des marocains ne bénéficient toujours d’aucune couverture médicale. Les trois quarts de la population considèrent que l’accès aux soins reste difficile. Et 13% des malades se résignent à ne pas se soigner pour des considérations financières… Tels sont les résultats de l’étude sur l’Assurance Maladie Obligatoire au Maroc, effectuée par le Cabinet Altime Charles Riley et le bureau d’enquêtes Eigen Value, en collaboration exclusive avec Economie/Entreprises. Le sondage a porté sur un échantillon représentatif de 1.048 individus, à travers l’ensemble du Royaume.
L’objectif de cette étude est de mettre sous les projecteurs l’évolution du régime de l’assurance maladie obligatoire, opérationnel depuis cinq ans au Maroc. Et, de ce fait, répondre à plusieurs questions..
 
Deux points de vue sur l'AMO :

A/ Les "éternels béni oui oui (les makhzéniens)" diraient que l’AMO "a le mérite d’exister" et qu’elle représente un acquis social indéniable à mettre au crédit du régime !
Ils diront qu’il est encore tôt pour faire un bilan sur cet acquis et ajouteront que, tant que le secteur privé ne joue pas le jeu et n’abandonne pas le travail au noir, la portée du système de l’AMO restera limité et dans tous les cas il ne pourra pas devenir autonome et donc "s’autofinancer" !
C'est donc la faute "aux autres" si le systéme AMO n'a pas encore atteint "ses objectifs" !

B/ Les " incorrigibles nihilistes" diront que l’AMO est une coquille vide, un gadget du makhzen voué à l’échec dés lors qu’il a été concocté à la va vite sans véritable concertation avec les parties concernées !

A toutes fins utiles:
http://www.telquel-online.com/216/economie1_216.shtml
 
Normalement, l'AMO devait s'accompagner de la mise en place du dispositif RAMED (Régime d'assistance médicale aux économiquement faibles), qui devait cibler les populations démunies non couvertes par l'Assurance maladie obligatoire.

Au moment de sa définition, en 2005, les frais de santé de plus de 8 millions de personnes devaient ainsi être pris en charge. A ce jour, j'ignore ce qu'il en est réellement...
 
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