Tous les efforts déployés par le Maroc pour parachever son unité nationale, entravés par l'occupation espagnole, ont été des actions légales eu égard aux droits historiques du Royaume dans la région, souligne une étude académique récente sur le conflit du Sahara.
L'analyse du conflit du Sahara du point de vue "droits historiques" confirme, sans aucune ambigüité, le droit légal du Maroc sur son Sahara, affirme l'étude, ajoutant que cette donne, du point de vue ''sciences politiques'', pourrait faire la différence dans la compréhension, à travers le monde, de l'essence même de ce différend.
L'étude, intitulée "La question des droits historiques dans l'affaire du Sahara marocain/occidental", a été réalisée par l'universitaire grec Konstantinos Koliopoulos, professeur de politique internationale et études stratégiques à l'université Panteion à Athènes et professeur des études stratégiques à l'Institut de la défense nationale grecque.
L'auteur de cette étude de 40 pages, publiée par l'Institut des études politiques relevant de l'université Panteion, a argué que les droits historiques se trouvent au cœur de ce conflit, en dépit de sa nature multidimensionnelle liée au nombre de questions politiques et de ses retombées internationales à grande échelle.
Le principal résultat de l'analyse sur ce conflit confirme sans conteste les droits historiques immuables du Royaume sur son Sahara, a relevé le professeur Koliopoulos. Cette étude s'appuie sur l'analyse des fondements et instruments de recherche dans le concept des "droits historiques", en l'occurrence le pouvoir, l'ethnie et l'origine, en plus d'un quatrième critère secondaire (voisinage).
Dans les 20 premières pages, l'étude présente les définitions de ces instruments et leur utilisation dans nombre de zones de tension et de conflits à travers le monde, avant de faire une projection de ses conclusions sur le cas du Sahara marocain.
S'agissant de ''la race'', l'analyse indique que ce fondement est quasiment absent dans le différend autour du Sahara d'autant plus qu'il n'y a pas d'importantes différences raciales. "Depuis l'apparition de l'Islam au Maroc à la fin du 7ème siècle, la composition raciale a été toujours caractérisée par une mixité entre Arabes et Amazighs. Dans ce cas, il n'y avait pas une exception entre le Maroc et la province du Sahara marocain/occidental".
"Du point de vue racial, une nation sahraouie distincte n'a jamais existé. Au Maghreb arabe, notamment dans les zones rurales, la tribu était le point de référence de la vie sociale et politique. Dans le Sahara marocain/occidental, une terre aride, la vie en dehors de la tribu était impossible, ce qui a consolidé les appartenances tribales pendant des siècles", explique l'auteur.
"Avec le récent phénomène d'urbanisation, beaucoup de changements ont eu lieu, du fait que les tribus ne sont plus le seul point de référence. Elles continuent, néanmoins, à jouer un rôle social et politique important", estime le professeur Koliopoulos.
Selon l'étude, "malgré l'absence d'une nation sahraouie, la donne géographique et l'environnement sociopolitique a contribué à la création d'une identité culturelle sahraouie", tout en insistant que "cette identité ne se limite pas dans le Sahara marocain/occidental mais elle existe aussi dans certaines régions au Maroc, en Mauritanie, en Algérie et même dans la zone Azawad au Mali". "Cette question est principalement due aux mouvements des Bédouins et aux relations tribales transfrontalières", explique-t-elle.
Source : http://www.devanture.net/news.php?id=263362
L'analyse du conflit du Sahara du point de vue "droits historiques" confirme, sans aucune ambigüité, le droit légal du Maroc sur son Sahara, affirme l'étude, ajoutant que cette donne, du point de vue ''sciences politiques'', pourrait faire la différence dans la compréhension, à travers le monde, de l'essence même de ce différend.
L'étude, intitulée "La question des droits historiques dans l'affaire du Sahara marocain/occidental", a été réalisée par l'universitaire grec Konstantinos Koliopoulos, professeur de politique internationale et études stratégiques à l'université Panteion à Athènes et professeur des études stratégiques à l'Institut de la défense nationale grecque.
L'auteur de cette étude de 40 pages, publiée par l'Institut des études politiques relevant de l'université Panteion, a argué que les droits historiques se trouvent au cœur de ce conflit, en dépit de sa nature multidimensionnelle liée au nombre de questions politiques et de ses retombées internationales à grande échelle.
Le principal résultat de l'analyse sur ce conflit confirme sans conteste les droits historiques immuables du Royaume sur son Sahara, a relevé le professeur Koliopoulos. Cette étude s'appuie sur l'analyse des fondements et instruments de recherche dans le concept des "droits historiques", en l'occurrence le pouvoir, l'ethnie et l'origine, en plus d'un quatrième critère secondaire (voisinage).
Dans les 20 premières pages, l'étude présente les définitions de ces instruments et leur utilisation dans nombre de zones de tension et de conflits à travers le monde, avant de faire une projection de ses conclusions sur le cas du Sahara marocain.
S'agissant de ''la race'', l'analyse indique que ce fondement est quasiment absent dans le différend autour du Sahara d'autant plus qu'il n'y a pas d'importantes différences raciales. "Depuis l'apparition de l'Islam au Maroc à la fin du 7ème siècle, la composition raciale a été toujours caractérisée par une mixité entre Arabes et Amazighs. Dans ce cas, il n'y avait pas une exception entre le Maroc et la province du Sahara marocain/occidental".
"Du point de vue racial, une nation sahraouie distincte n'a jamais existé. Au Maghreb arabe, notamment dans les zones rurales, la tribu était le point de référence de la vie sociale et politique. Dans le Sahara marocain/occidental, une terre aride, la vie en dehors de la tribu était impossible, ce qui a consolidé les appartenances tribales pendant des siècles", explique l'auteur.
"Avec le récent phénomène d'urbanisation, beaucoup de changements ont eu lieu, du fait que les tribus ne sont plus le seul point de référence. Elles continuent, néanmoins, à jouer un rôle social et politique important", estime le professeur Koliopoulos.
Selon l'étude, "malgré l'absence d'une nation sahraouie, la donne géographique et l'environnement sociopolitique a contribué à la création d'une identité culturelle sahraouie", tout en insistant que "cette identité ne se limite pas dans le Sahara marocain/occidental mais elle existe aussi dans certaines régions au Maroc, en Mauritanie, en Algérie et même dans la zone Azawad au Mali". "Cette question est principalement due aux mouvements des Bédouins et aux relations tribales transfrontalières", explique-t-elle.
Source : http://www.devanture.net/news.php?id=263362