IRAK - Le procès du journaliste Mountazer al-Zaïdi comparaît devant la Cour criminelle centrale. Il encourt 15 ans de prison
Il avait lancé sa chaussure sur George W. Bush, il risque la prison. Le procès du journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi qui s'était ouvert jeudi devant la Cour criminelle centrale d'Irak a tout compte fait été ajourné au 12 mars prochain. «Nous avons decidé de prendre contact avec le cabinet du Premier ministre pour connaître la nature de la visite de l'ex-président américain afin de savoir s'il s'agissait d'une visite officielle ou non. C'est pourquoi nous reportons l'audience au 12 mars», a déclaré Abdel Amir Hassan al Rubaie.
Selon l'article 223 du code pénal irakien, son geste pourrait lui coûter de 5 à 15 ans de prison si le qualificatif «d'agression caractérisée» est retenu.
Vêtu d'une veste kaki et d'une chemise noire et d'un drapeau irakien autour du cou, le journaliste de la chaîne de télévision al-Baghdadiya avait le visage fermé à l'ouverture de l'audience. A son entrée, les membres de sa famille présents dans la salle d'audience l'ont applaudi et des femmes ont lancé des youyous de joie et crié des slogans à la mémoire de l'imam Ali, le personnage le plus important de la religion musulmane chiite.
Protester contre l'occupation n'est pas un crime
Puis l'avocat de Mountazer al-Zaïdi, Me Dhiaa al-Saadi, qui dirige l'équipe de défense composée de 25 avocats, a pris la parole: «Il y a des raisons psychologiques, sociales et politiques à son geste. Il voulait exprimer son refus de l'occupation», a-t-il déclaré. L'avocat a demandé que «des experts soient convoqués pour expliquer les motivations de Mountazer al-Zaïdi». La cour a alors levé la séance pour se prononcer sur cette requête.
Avant le début du procès, Me Dhiaa al-Saadi, qui avait rencontré son client mercredi, a assuré que le journaliste était «prêt à se défendre devant la cour. Il pense que son acte était juste, il compte être innocenté et relâché parce qu'il n'a pas tenté de tuer Bush. Il n'a fait qu'exprimer son opinion.» Pour son avocat, il ne s'agit pas d'une tentative d'assassinat «car une chaussure n'est pas un instrument pour tuer. Il voulait juste l'insulter».
MD avec agence
Il avait lancé sa chaussure sur George W. Bush, il risque la prison. Le procès du journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi qui s'était ouvert jeudi devant la Cour criminelle centrale d'Irak a tout compte fait été ajourné au 12 mars prochain. «Nous avons decidé de prendre contact avec le cabinet du Premier ministre pour connaître la nature de la visite de l'ex-président américain afin de savoir s'il s'agissait d'une visite officielle ou non. C'est pourquoi nous reportons l'audience au 12 mars», a déclaré Abdel Amir Hassan al Rubaie.
Selon l'article 223 du code pénal irakien, son geste pourrait lui coûter de 5 à 15 ans de prison si le qualificatif «d'agression caractérisée» est retenu.
Vêtu d'une veste kaki et d'une chemise noire et d'un drapeau irakien autour du cou, le journaliste de la chaîne de télévision al-Baghdadiya avait le visage fermé à l'ouverture de l'audience. A son entrée, les membres de sa famille présents dans la salle d'audience l'ont applaudi et des femmes ont lancé des youyous de joie et crié des slogans à la mémoire de l'imam Ali, le personnage le plus important de la religion musulmane chiite.
Protester contre l'occupation n'est pas un crime
Puis l'avocat de Mountazer al-Zaïdi, Me Dhiaa al-Saadi, qui dirige l'équipe de défense composée de 25 avocats, a pris la parole: «Il y a des raisons psychologiques, sociales et politiques à son geste. Il voulait exprimer son refus de l'occupation», a-t-il déclaré. L'avocat a demandé que «des experts soient convoqués pour expliquer les motivations de Mountazer al-Zaïdi». La cour a alors levé la séance pour se prononcer sur cette requête.
Avant le début du procès, Me Dhiaa al-Saadi, qui avait rencontré son client mercredi, a assuré que le journaliste était «prêt à se défendre devant la cour. Il pense que son acte était juste, il compte être innocenté et relâché parce qu'il n'a pas tenté de tuer Bush. Il n'a fait qu'exprimer son opinion.» Pour son avocat, il ne s'agit pas d'une tentative d'assassinat «car une chaussure n'est pas un instrument pour tuer. Il voulait juste l'insulter».
MD avec agence