L'ancien maire de Grande-Synthe réclame la requalification du meurtre de Djamel Bendjaballah en crime raciste

Damien Carême, ancien maire de Grande-Synthe, appuie l'appel de la famille de Djamel Bendjaballah et demande à son tour la requalification du meurtre de l'éducateur en crime raciste. Son meurtrier, Jérôme Décofour, affilié à une milice d'extrême-droite, est mis en examen et placé en détention provisoire depuis le 2 septembre.


Le 31 août 2024, devant le collège Van der Meerch de Capelle-la-Grande près de Dunkerque (Nord), Djamel Bendjaballah est tué sous les yeux de sa fille de 10 ans. L’éducateur de 43 ans est passé à trois reprises sous les roues de la berline de l’ex-conjoint de sa compagne, Jérôme Décofour. Un accident selon la version de l’accusé, un acte délibéré selon le parquet qui l’a mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire.

L'appel de Damien Carême​

Entre décembre 2022 et août 2024, la victime avait déposé à l'encontre de Jérôme Décofour, plusieurs plaintes pour injures racistes. “L’accusé avait envoyé un saucisson à Djamel. Lors d’une audience devant le juge aux affaires familiales, il l’avait insulté de sale bougnoule, de sarrasin”, liste Alexandre Demeyere-Honoré, l’avocat des parties civiles.

Pendant l’instruction, la famille de la victime découvre que l'accusé, Jérôme Décofour, était affilié à la “Brigade française patriote”, une milice d’extrême droite survivaliste “qui va faire des stages de tir dans la forêt pour se préparer à ce qu’ils appellent le grand remplacement”.

Depuis, les proches de la victime réclament une requalification du meurtre en crime raciste. Ils ont notamment manifesté devant le tribunal judiciaire de Dunkerque le 17 janvier dernier. La famille a également lancé une pétition à destination de la Procureure de la République de Dunkerque.

Un appel appuyé par l'ancien maire de Grande-Synthe, Damien Carême, dans une vidéo publiée sur Instagram il y a quelques jours.

Dans cette vidéo, l'ancien maire, aujourd'hui député européen, revient sur l'affaire et "exige la vérité sur son assassinat, un crime raciste, je le répète, que les autorités auraient pu éviter".

Instruction en cours​

Les plaintes déposées par la victime avant le jour du crime n’avaient pas déclenché de mesures spécifiques de la part de la justice.

Contactée, la Procureure de la République indique que "l’appréciation de la qualification adéquate sera réalisée à la lumière des éléments en cours d’investigation par le juge d’instruction, de l’interrogatoire du mis en examen à venir et de l’audition de la partie civile qu’il a la possibilité d’organiser. En fonction du résultat de ces investigations, s’il l’estime opportun, le magistrat instructeur pourra saisir le procureur de la République afin de recueillir ses réquisitions sur une aggravation de la qualification".

Si le parquet requalifie le meurtre en crime raciste, la peine encourue par Jérôme Décofour passerait de 30 années de prison à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Damien Carême, ancien maire de Grande-Synthe, appuie l'appel de la famille de Djamel Bendjaballah et demande à son tour la requalification du meurtre de l'éducateur en crime raciste. Son meurtrier, Jérôme Décofour, affilié à une milice d'extrême-droite, est mis en examen et placé en détention provisoire depuis le 2 septembre.


Le 31 août 2024, devant le collège Van der Meerch de Capelle-la-Grande près de Dunkerque (Nord), Djamel Bendjaballah est tué sous les yeux de sa fille de 10 ans. L’éducateur de 43 ans est passé à trois reprises sous les roues de la berline de l’ex-conjoint de sa compagne, Jérôme Décofour. Un accident selon la version de l’accusé, un acte délibéré selon le parquet qui l’a mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire.

L'appel de Damien Carême​

Entre décembre 2022 et août 2024, la victime avait déposé à l'encontre de Jérôme Décofour, plusieurs plaintes pour injures racistes. “L’accusé avait envoyé un saucisson à Djamel. Lors d’une audience devant le juge aux affaires familiales, il l’avait insulté de sale bougnoule, de sarrasin”, liste Alexandre Demeyere-Honoré, l’avocat des parties civiles.

Pendant l’instruction, la famille de la victime découvre que l'accusé, Jérôme Décofour, était affilié à la “Brigade française patriote”, une milice d’extrême droite survivaliste “qui va faire des stages de tir dans la forêt pour se préparer à ce qu’ils appellent le grand remplacement”.

Depuis, les proches de la victime réclament une requalification du meurtre en crime raciste. Ils ont notamment manifesté devant le tribunal judiciaire de Dunkerque le 17 janvier dernier. La famille a également lancé une pétition à destination de la Procureure de la République de Dunkerque.

Un appel appuyé par l'ancien maire de Grande-Synthe, Damien Carême, dans une vidéo publiée sur Instagram il y a quelques jours.

Dans cette vidéo, l'ancien maire, aujourd'hui député européen, revient sur l'affaire et "exige la vérité sur son assassinat, un crime raciste, je le répète, que les autorités auraient pu éviter".

Instruction en cours​

Les plaintes déposées par la victime avant le jour du crime n’avaient pas déclenché de mesures spécifiques de la part de la justice.

Contactée, la Procureure de la République indique que "l’appréciation de la qualification adéquate sera réalisée à la lumière des éléments en cours d’investigation par le juge d’instruction, de l’interrogatoire du mis en examen à venir et de l’audition de la partie civile qu’il a la possibilité d’organiser. En fonction du résultat de ces investigations, s’il l’estime opportun, le magistrat instructeur pourra saisir le procureur de la République afin de recueillir ses réquisitions sur une aggravation de la qualification".

Si le parquet requalifie le meurtre en crime raciste, la peine encourue par Jérôme Décofour passerait de 30 années de prison à la réclusion criminelle à perpétuité.

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Si la victime était juive, ce serait d'office qualifié comme acte antisémite. Quelle hypocrisie. Toujours le double standard et la déshumanisation

selon l'origine. Refuser de requalifier le crime est déjà en soi une déshumanisation suivant l'origine. Donc en elle même un acte raciste

supplémentaire.


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Si la victime était juive, ce serait d'office qualifié comme acte antisémite. Quelle hypocrisie. Toujours le double standard et la déshumanisation

selon l'origine. Refuser de requalifier le crime est déjà en soi une déshumanisation suivant l'origine. Donc en elle même un acte raciste

supplémentaire.


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Tu y va trop loin là, il s'en est pas pris à un inconnu mais au nouveau compagnon ... Il y pas mal d'affaire de ce genre entre ex et nouveau compagnon. Même si son racisme l'a peut être aider à franchir le pas.
 
Tu y va trop loin là, il s'en est pas pris à un inconnu mais au nouveau compagnon ... Il y pas mal d'affaire de ce genre entre ex et nouveau compagnon. Même si son racisme l'a peut être aider à franchir le pas.
Tu y va trop loin là, il s'en est pas pris à un inconnu mais au nouveau compagnon ... Il y pas mal d'affaire de ce genre entre ex et nouveau compagnon. Même si son racisme l'a peut être aider à franchir le pas.
Jalousie ou Racisme ou les deux
Moi je dis les deux
 
Tu y va trop loin là, il s'en est pas pris à un inconnu mais au nouveau compagnon ... Il y pas mal d'affaire de ce genre entre ex et nouveau compagnon. Même si son racisme l'a peut être aider à franchir le pas.
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Les menaces racistes ont été nombreuses et la police n'a rien pris au sérieux. D'autant qu'il s'est fourvoyé dans un mouvement de militants

d'extrême droite ACTIF. Si l'assassin était un citoyen lambda sans connection avec des militants fachos...on pourrait éventuellement envisager

un doute et évoquer une rivalité fondée sur la jalousie...sans lien avec le racisme. Seulement la barque de l'assassin est déjà pas mal chargée.


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Tu y va trop loin là, il s'en est pas pris à un inconnu mais au nouveau compagnon ... Il y pas mal d'affaire de ce genre entre ex et nouveau compagnon. Même si son racisme l'a peut être aider à franchir le pas.

Entre décembre 2022 et août 2024, la victime avait déposé à l'encontre de Jérôme Décofour, plusieurs plaintes pour injures racistes.

“L’accusé avait envoyé un saucisson à Djamel. Lors d’une audience devant le juge aux affaires familiales, il l’avait insulté de sale bougnoule, de sarrasin”, liste Alexandre Demeyere-Honoré, l’avocat des parties civiles.

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Tu crois qu'avec ce passif on n'aurait hésité à

qualifier cet acte d'antisémite si ce n'était pas

déja fait d'emblée à la constation de l'homicide

visant une victime juive jusqu'à l'assassinat ?

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