La langue anglaise suscite des remous à luniversité Algérienne. Le ministère de lEnseignement Supérieur et de la Recherche Scientique sapprête à faire introduire la langue de Shakespeare dans les branches scientifiques et technologiques.
En effet, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a reconnu jeudi lors dune séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), que son département travaille sérieusement sur la possibilité d'introduire la langue anglaise au lieu du français dans les universités, en particulier dans les branches scientifiques et technologiques.
La suprématie de la langue anglaise à l'ère actuelle dans les sciences exactes et techniques a incité les responsables du département de Harraoubia à repenser l'architecture de l'enseignement universitaire dans notre pays. Ce processus est aujourd'hui une nécessite vitale pour l'université Algérienne dont la crédibilité des diplômes et la qualité de l'enseignement sont de plus en plus remis en cause dans le monde.
Ceci dit, pour le ministre, "plusieurs pays tiennent encore à éditer leurs publications scientifiques dans leur propre langue puis les traduire". Rachid Harraoubia tient donc à préciser que les langues étrangères "n'envahiront pas toutes les spécialistes", comme le craignent certains défenseurs de la langue Arabe.
Mais cette position n'a pas manqué de susciter les critiques des chercheurs qui demandent la généralisation du Français et de l'anglais dans toutes les spécialistes y compris les sciences humaines et sociales dont, aujourd'hui, toutes les "trouvailles" sont publiées en Anglais et en Français.
Pour de nombreux autres observateurs, cette revendication reste encore un vu pieux car le niveau médiocre en langues étrangères des étudiants tire, en ce moment, toute l'université vers le bas.
Une introduction d'une autre langue étrangère ne permettra donc pas d'atteindre les objectifs escomptés. "Il faut leur apprendre ces langues au Lycée avant de nous les envoyer à la fac complètement ignorants", dénoncent quelques responsables de départements scientifiques pour lesquels nos étudiants ne sont encore que des "zérolingues" ! Preuve en est, 85 % des étudiants inscrits en Tronc commun Technologie abandonnent leurs cursus pour des problèmes de langues, soulignent de récentes statistiques.
Décidément, l'université Algérienne n'est pas encore sortie de l'auberge.
Par Abderrahmane Semmar , El watan
En effet, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a reconnu jeudi lors dune séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), que son département travaille sérieusement sur la possibilité d'introduire la langue anglaise au lieu du français dans les universités, en particulier dans les branches scientifiques et technologiques.
La suprématie de la langue anglaise à l'ère actuelle dans les sciences exactes et techniques a incité les responsables du département de Harraoubia à repenser l'architecture de l'enseignement universitaire dans notre pays. Ce processus est aujourd'hui une nécessite vitale pour l'université Algérienne dont la crédibilité des diplômes et la qualité de l'enseignement sont de plus en plus remis en cause dans le monde.
Ceci dit, pour le ministre, "plusieurs pays tiennent encore à éditer leurs publications scientifiques dans leur propre langue puis les traduire". Rachid Harraoubia tient donc à préciser que les langues étrangères "n'envahiront pas toutes les spécialistes", comme le craignent certains défenseurs de la langue Arabe.
Mais cette position n'a pas manqué de susciter les critiques des chercheurs qui demandent la généralisation du Français et de l'anglais dans toutes les spécialistes y compris les sciences humaines et sociales dont, aujourd'hui, toutes les "trouvailles" sont publiées en Anglais et en Français.
Pour de nombreux autres observateurs, cette revendication reste encore un vu pieux car le niveau médiocre en langues étrangères des étudiants tire, en ce moment, toute l'université vers le bas.
Une introduction d'une autre langue étrangère ne permettra donc pas d'atteindre les objectifs escomptés. "Il faut leur apprendre ces langues au Lycée avant de nous les envoyer à la fac complètement ignorants", dénoncent quelques responsables de départements scientifiques pour lesquels nos étudiants ne sont encore que des "zérolingues" ! Preuve en est, 85 % des étudiants inscrits en Tronc commun Technologie abandonnent leurs cursus pour des problèmes de langues, soulignent de récentes statistiques.
Décidément, l'université Algérienne n'est pas encore sortie de l'auberge.
Par Abderrahmane Semmar , El watan