L’appui de Trump à Netanyahou ne fait que s’amplifier

Bon ça va déplaire à tonton quovadis et le néo-nazi fripon1 tous deux fans de trump :rolleyes: ..


S’en étonnera-t-on ? La ligne suivie par l’administration Trump et par son « Commander in Chief » s’est révélée assez malaisée à décrypter depuis le retour du milliardaire à la Maison-Blanche. Au fil des semaines, pourtant, il apparaît qu’un fort biais non seulement pro-israélien mais même pro-Netanyahou l’emporte.

Les débuts, pourtant, ont pu laisser penser qu’il n’en serait rien. En effet, quelques jours avant même la prestation de serment de Donald Trump à Washington le 20 janvier dernier, les pressions exercées par ce dernier avaient permis, dès le 15 janvier, la signature par Israël et le Hamas d’un accord de cessez-le-feu découpé en trois phases. Sa mise en œuvre débuta le 19. Les termes de cet accord avaient certes été patiemment négociés durant toute l’année 2024 par l’administration Biden avec le concours du Caire et de Doha, mais ce fut bien l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, qui arracha la signature d’un Netanyahou pourtant radicalement hostile à l’idée même d’un cessez-le-feu.

Faire de Gaza une « Riviera »

Heureusement pour lui, l’Israélien eut rapidement les honneurs d’un tête-à-tête avec le président américain dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche et à l’issue de cet entretien, le 4 février, Donald Trump émit pendant la conférence de presse sa désormais fameuse idée de faire de la bande de Gaza une « Riviera du Moyen-Orient » administrée par les Etats-Unis et vidée de ses habitants, qui seraient transférés en Egypte et en Jordanie. Même Netanyahou avait du mal à cacher sa stupeur sur le coup, mais il comprit bien vite l’immense intérêt d’un tel scénario – « Je pense que c’est quelque chose qui pourrait changer l’histoire », déclara-t-il peu après. Il savait qu’en Israël ses alliés extrémistes partisans de l’expulsion des Palestiniens de Palestine exultaient.

Peu importait, dès lors, que dans l’entourage de Trump, d’aucuns cherchèrent à rassurer ceux qui s’inquiétaient de ce « plan », comme le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, qui, dès le lendemain, affirmait que la proposition de Trump était en somme juste tactique : « Cela va amener toute la région à proposer ses propres solutions. »

Concernés avant tout, les chefs d’Etat arabes se sont en tout cas mis au travail pour d’abord finaliser puis adopter le 4 mars, sous l’impulsion de l’Egypte, un plan pour Gaza d’un montant de 53 milliards de dollars et s’étalant sur cinq ans, qui ne dit mot du sort du Hamas… Même si Israël et la Maison-Blanche rejetaient ce plan, Steve Witkoff se montrait plus nuancé le 6 mars : « Je viens de terminer la lecture de la proposition égyptienne. Elle comporte de nombreux éléments convaincants. »

Négociations entre les Etats-Unis et le Hamas

Mais, à ce moment, beaucoup d’eau avait déjà coulé sous les ponts. Si les échanges entre otages israéliens et prisonniers palestiniens prévus lors de la phase 1 de l’accord de cessez-le-feu eurent bien lieu, Netanyahou montra bien vite qu’il refuserait d’envisager de négocier la phase 2 qui eût signifié le retrait militaire israélien et la fin de la guerre. Et à son plus grand soulagement, il réussit à convaincre Donald Trump de présenter au Hamas une contreproposition inacceptable pour lui, la prolongation de la phase 1, qui revenait à annuler les étapes suivantes de l’accord du 15 janvier.

Pourtant, tout en livrant à Israël les bombes les plus létales, même celles que Joe Biden avait fini par refuser d’envoyer, l’administration Trump a aussi négocié directement avec le Hamas, sans doute en février. L’agence Reuters et le site Axios révélaient en effet le 5 mars qu’un émissaire américain au Qatar, Adam Boehler, avait eu des contacts productifs avec un dirigeant du Hamas (il avait été question d’une trêve à long terme et même du désarmement du mouvement islamiste palestinien). Un scoop qui a déclenché l’ire de Netanyahou.
 

« Dernier avertissement ! »

L’administration américaine assuma cette rencontre mais l’initiative fit long feu. Le même 5 mars, Trump rencontra en effet d’ex-otages israéliens et leur récit des éprouvantes conditions de détention suscita sa grande colère à l’égard du Hamas, qu’il exprima sur son réseau Truth Social. « Libérez immédiatement tous les otages, et rendez immédiatement tous les corps des personnes que vous avez assassinées, sinon c’en est fini de vous. C’est votre dernier avertissement ! Pour les dirigeants, il est temps de quitter Gaza tant que vous en avez encore la possibilité. Quant au peuple de Gaza : un avenir magnifique vous attend, mais pas si vous retenez des otages. Si vous le faites, vous êtes MORTS ! »

Il n’en faut pas plus pour expliquer l’appui américain aux meurtriers bombardements sur la bande de Gaza ordonnés par Netanyahou ce 18 mars (qui ont fait près de 500 tués dont 200 enfants). Quand, un mois plus tôt, le 16 février, le Premier ministre israélien avait affirmé au conseil des ministres qu’il travaillait « en pleine coordination et coopération avec le président Trump », qu’il ne pouvait « pas entrer dans les détails », mais qu’ils avaient « une stratégie commune », de toute évidence il ne bluffait pas.
 
Le nouvel axe Poutine-Trump-Netanyahu fait vraiment rêver, y a pas à dire :D



Ces 3 là s'entendent comme des larrons en foire ;)

D'ailleurs, Trump est en guerre contre la Cour Pénale Internationale, car cette dernière a prononcé des mandats d'arrêt contre ses 2 grands amis : Poutine et Netanyahou

https://www.lexpress.fr/podcasts/le...ale-a-un-tournant-CR2XDMPBRNCW7JPWDPF44TIKIY/
 
Le nouvel axe Poutine-Trump-Netanyahu fait vraiment rêver, y a pas à dire :D



Ces 3 là s'entendent comme des larrons en foire ;)

D'ailleurs, Trump est en guerre contre la Cour Pénale Internationale, car cette dernière a prononcé des mandats d'arrêt contre ses 2 grands amis : Poutine et Netanyahou

https://www.lexpress.fr/podcasts/le...ale-a-un-tournant-CR2XDMPBRNCW7JPWDPF44TIKIY/

On imagine l'embarras des hypocrites à la @Fripon1 qui se la jouent pro-palestiniens tout en vénérant trump - le plus pro-sioniste des présidents us de l'histoire - et en fantasmant secrêtement que la terre sainte "redevienne chrétienne" :P

Ca doit leur être sacrément pesant de tenter de préserver l'illusion d'une cohérence dans leur grand écart :ange: ... Ils risquent la déchiture musculaire là..

On ne parle même pas de @Quovadis pour qui le pro-sionisme de trump n'est pas le sien mais juste celui de son gendre Jared :P
Tout est bon pour s'épargner la dissonance cognitive...
 
Leur position est un vrai jeu d'équilibriste.

A savoir :
  • défendre Trump car il est pro-Poutine et souhaite donc se rapprocher de la Russie et s'éloigner de ses partenaires historiques de l'OTAN (notamment l'Europe)
  • être pro-Palestine et anti-Netanyahou, alors que Trump souhaite chasser les Palestiniens de Gaza pour créer une "Riviera palestinienne" (idée que même Netanyahu n'aurait pas osé suggérer dans ses rêves les plus fous)

Certains doivent se faire des nœuds au cerveau :D
 
Leur position est un vrai jeu d'équilibriste.

A savoir :
  • défendre Trump car il est pro-Poutine et souhaite donc se rapprocher de la Russie et s'éloigner de ses partenaires historiques de l'OTAN (notamment l'Europe)
  • être pro-Palestine et anti-Netanyahou, alors que Trump souhaite chasser les Palestiniens de Gaza pour créer une "Riviera palestinienne" (idée que même Netanyahu n'aurait pas osé suggérer dans ses rêves les plus fous)

Certains doivent se faire des nœuds au cerveau :D

On a oublié Elvira machin et son nouveau pseudo dans la liste des schizophrènes pro-trump :D
 
Leur position est un vrai jeu d'équilibriste.

A savoir :
  • défendre Trump car il est pro-Poutine et souhaite donc se rapprocher de la Russie et s'éloigner de ses partenaires historiques de l'OTAN (notamment l'Europe)
  • être pro-Palestine et anti-Netanyahou, alors que Trump souhaite chasser les Palestiniens de Gaza pour créer une "Riviera palestinienne" (idée que même Netanyahu n'aurait pas osé suggérer dans ses rêves les plus fous)

Certains doivent se faire des nœuds au cerveau :D
Il y a aussi l'effet miroir.
En ce qui me concerne, je suis pour la solution à 2 états ce qui me fait passer pour un sioniste aux yeux de certains (ce que j'assume parfaitement)
Mais je ne peux décemment pas soutenir chez Netanyahou ce que je condamne chez Poutine
 
Il y a aussi l'effet miroir.
En ce qui me concerne, je suis pour la solution à 2 états ce qui me fait passer pour un sioniste aux yeux de certains (ce que j'assume parfaitement)

Seulement auprès des fanatisés pour qui la seule solution au drame palestrinien est l'anéntissement pur et simple d'Israel.
Nucléaire, de préférence :rolleyes:

Mais je ne peux décemment pas soutenir chez Netanyahou ce que je condamne chez Poutine

Ce qui n'est pas le cas de nos amis trolls pro-kremlin qui se la jouent aussi pro-palestiniens :)
 
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