L’Arabie saoudite n’aura pas tardé pour pratiquer ses premières exécutions de l’année. Le royaume a tué quarante-sept personnes condamnées pour « terrorisme », dont le dignitaire chiite Nimr Baqer Al-Nimr, figure de la contestation contre le régime. C’est ce qu’a annoncé, samedi 2 janvier, le ministère de l’intérieur.
Virulent critique de la dynastie sunnite des Saoud, le cheikh chiite Nimr Baqer Al-Nimr a été le fer de lance d’un mouvement de protestation qui avait éclaté en 2011 dans l’est du pays. C’est dans cette région que vit l’essentiel de la minorité chiite, qui dénonce sa marginalisation par les autorités. Nimr Baqer Al-Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour sédition, désobéissance au souverain et port d’armes par un tribunal de Riyad. L’Iran avait prévenu que l’exécution de l’imam Nimr « coûterait cher à l’Arabie saoudite ».
Son neveu Ali Al-Nimr, 20 ans, condamné à la peine de mort en mai 2014 pour avoir participé à des manifestations dans l’est du pays, ne figure pas parmi les personnes exécutées samedi.
En savoir plus sur lemonde.fr AFP
Virulent critique de la dynastie sunnite des Saoud, le cheikh chiite Nimr Baqer Al-Nimr a été le fer de lance d’un mouvement de protestation qui avait éclaté en 2011 dans l’est du pays. C’est dans cette région que vit l’essentiel de la minorité chiite, qui dénonce sa marginalisation par les autorités. Nimr Baqer Al-Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour sédition, désobéissance au souverain et port d’armes par un tribunal de Riyad. L’Iran avait prévenu que l’exécution de l’imam Nimr « coûterait cher à l’Arabie saoudite ».
Son neveu Ali Al-Nimr, 20 ans, condamné à la peine de mort en mai 2014 pour avoir participé à des manifestations dans l’est du pays, ne figure pas parmi les personnes exécutées samedi.
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