L'armée d'occupation ferme le bureau d'aljazeera en Cisjordanie

À visage découvert


Alors que le Liban est actuellement lourdement bombardé par l’armée la plus morale au monde, Yav Kish, le ministre israélien de l’Éducation, menace en direct à la télévision israélienne de rayer le Liban de la carte :


« Il n’y a pas de différence entre le Hezbollah et le Liban, le Liban sera détruit Au vu de l’évolution des choses et je dis que même Nous sommes aujourd’hui, de manière très flagrante, dans un événement où le Liban est en route vers la destruction, le Liban ne sera plus le même qu’avant, Le Liban tel que nous le connaissons, n’existera plus. »


 
Les sionistes n'ont jamais été pour cette option et ils l'ont toujours prouvé par leur occupation et colonisation incessante et permanente, tel un cancer MALin.

Pour ceux qui s'intressent aux nouveaux historiens et à certains auteurs comme Tania Heinart...l'armée et les politiques de l'état d'apartheid n'ont jamais eu l'intention de la solution des 2 états mais plutôt le projet de détruire la Palestine par la guerre afin de pousser le peuple autochtone à l'exode et d'en prendre le contrôle.

Israel a dans ses projets le grand Israel et non la paix sachant que c la 1ere puissance de la puissance en plus de béneficier de la protection des grandes puissances occidentales.

Le livre de Tania Reinhart a été écrit juste après les accords d'Oslo qui ont été combattus par les militaires et la droite avec en tête Sharon.

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. Israël a mis en œuvre de façon systématique le projet de faire tomber Arafat, de détruire les institutions palestiniennes et d'en finir avec les accords d'Oslo. En fait, cette politique remonte à plus loin dans le temps. Depuis le début du "processus d'Oslo" en 1993, il y a eu deux conceptions divergentes dans les milieux politiques et militaires israéliens.

La première, soutenue par Yossi Beilin, cherchait à mettre en application une version du vieux plan du parti travailliste (plan Alon), qui consistait à annexer environ 35% des territoires occupés et à donner aux Palestiniens un certain degré d'autodétermination sur le reste. Mais pour la partie opposée, c'était encore trop.

L'oppositions aux accords d'Oslo était focalisée autour des militaires - dont le porte-parole le plus virulent à l'époque était le chef d'état-major, Ehud Barak et dans le cercle politique de Sharon.

Barak et Sharon appartiennent à une lignée de généraux politiques, nourris par le mythe de Ben Gourion, la rédemption par la terre.

Comme ils l'ont déclaré à maintes reprises l'an dernier, "la guerre de 1948 n'est pas encore terminée".

Pour eux, il est encore possible de mettre à exécution le plan de Sharon : écraser les Palestiniens, en pousser le plus grand nombre hors des territoires occupés, et imposer un ordre régional comme il a essayé de le faire au Liban en 1982.


Cette confiance a été renforcée par la nouvelle philosophie occidentale de la guerre, mise en application en Irak, au Kosovo et en Afghanistan.

En 1999, l'armée est revenue au pouvoir, par Barak puis Sharon. Pour corriger ce qui était pour eux la grave erreur d'Oslo, la première étape était de convaincre l'opinion publique israélienne, fatiguée de la guerre, que les Palestiniens ne voulaient pas la paix et mettaient en cause l'existence même d'Israël.
Sharon tout seul n'y serait peut-être pas parvenu, mais Barak y a réussi.

Par une magistrale mystification, il a convaincu les Israéliens et le monde entier qu'il avait fait à Camp David des concessions sans précédent, que les Palestiniens avaient refusé (on trouvera dans le livre une étude détaillée des négociations, montrant qu'en fait Israël n'a rien proposé d'autre qu'une version aggravée de la situation existante).

Après un an et demi de propagande, de terreur et de mensonges, Sharon et les militaires sont désormais convaincus que rien ne peut plus les arrêter.


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