Les sionistes souhaitent mettre un terme à la contrebande d'armes depuis les tunnels entre Rafah et l'Egypte.
D'après les occidentaux pro-sionistes, ce serait la Syrie et l'Iran qui fourniraient les brigades Azzedine Al Qassam en roquettes et autres explosifs.
Vous y croyez vous à ça ?
Comment voulez-vous que la Syrie et l'Iran (très surveillés) puissent faire transiter des armes sans être inquiétés par les Egyptiens et les israeliens ?
Ils disent aussi que ces trafics d'armes ont également lieu à partir de bateaux.
Or, la moindre barque qui s'approche de Ghaza est pulvérisée par les croiseurs sionistes !!
En plus, tout le monde sait que ces roquettes Qassam (qui fait tellement peur aux colons pour avoir tué tant d'arbres et de broussailles) sont artisanales.
C'est plus des fusées... de détresse.
Les soldats israéliens vendent des armes au Hamas et au Hezbollah
Vendredi 18 janvier 2008 , proposé par Mehr Licht
Voilà un article qui confirme ce que nous avons déjà dit quant à léquipement plus perfectionné des résistants que les sionismes nomment terroristes. Ce sont les soldats israliens eux-mêmes qui le vendent tant au Hamas quau Hezbollah contre de largent ou de la drogue.
Ceci prouve létat de larmée israélienne. Aussi quand on entend les services secrets ou les gradés israéliens accuser ouvertement lEgypte ou la Finul de ne pas intercepter le "trafic darmes" et criminaliser le Hezbollah alors que ce sont leurs propres soldats les coupables, on mesure le degré dhypocrisie de ces individus. Chaque fois que lon entend que des armes ont été trouvé au Sinaï ou ailleurs, on sait exactement à quoi sen tenir. voici dailleurs ce quen dit larticle ci-dessous.
Les armes à Gaza seraient - aussi - israéliennes
par Amal Chéhadé
Al Hayat
De nombreux soldats israéliens en manque dargent vendent des armes aux Palestiniens, voire au Hezbollah libanais, affirme Al-Hayat, à Londres. Et le commandement de Tsahal prend très au sérieux ce phénomène.
Les responsables israéliens accusent souvent lEgypte de fermer les yeux sur un trafic qui permet aux factions palestiniennes de se procurer des armes en creusant des tunnels sous la frontière entre la bande de Gaza et le Sinaï. Mais le président égyptien, Hosni Moubarak, affirme quen réalité ces armes proviennent... dIsraël. En effet, trente-cinq soldats de Tsahal ont été inculpés depuis le début de lannée pour avoir volé dans les casernes. Tous savaient quil y avait une forte probabilité de voir les armes dérobées finir entre les mains des Palestiniens. Ce nest plus un secret pour personne que cela a permis à certaines factions de monter des opérations ces dernières années. Ces vols constituent donc un véritable signal dalarme sur létat psychologique des soldats et de larmée en général.
Le phénomène nest pas nouveau, mais il est en train de prendre de lampleur. Selon des rapports de larmée, des quantités darmes ont été dérobées des arsenaux et se sont retrouvées à Gaza, Tulkarem, Naplouse ou Jénine. Depuis quatre ans, 2 345 pièces auraient été volées, dont 1 186 grenades et des roquettes, à quoi il faut ajouter des dizaines de milliers de pièces de munitions. Lannée dernière par exemple, 24 000 balles ont disparu, ainsi que 275 grenades et 5 roquettes. En 2006, un vol particulièrement important a eu lieu dans un entrepôt : il concernait 32 mitraillettes et 8 mortiers. Et, il y a trois ans, le Hamas a même failli entrer en possession dun drone. Mais les services de renseignements israéliens avaient eu vent de laffaire et piégé lengin pour le faire exploser, entraînant la mort de plusieurs membres du Hamas.
Le vol le plus sophistiqué a été commis il y a tout juste un mois sur un terrain dentraînement du plateau du Golan. Alors quil sagit dune zone sous haute surveillance militaire, 15 roquettes antichar ont disparu. Les auteurs nont toujours pas été identifiés, mais tout indique quil sagissait de soldats qui participaient à des manuvres.
La mafia israélienne participe à ce trafic et ces roquettes, réputées pour leur maniabilité et leur précision, pourraient bien finir entre ses mains. Ce type darmes a déjà été utilisé dans des conflits entre clans rivaux pour attaquer des voitures blindées. Mais les principaux destinataires sont les factions palestiniennes, qui sen servent pour affronter les forces doccupation [israéliennes] dans les Territoires. Ces armes risquent également de tomber entre les mains du Hezbollah libanais, par la frontière Nord, en échange dargent ou de drogue. Il faut savoir que la justice israélienne continue dêtre saisie de dossiers concernant des transactions de ce type qui datent davant la guerre daoût 2006 entre Tsahal et le Hezbollah.
Il est facile pour les soldats de faire de ces vols un "métier" profitable. Selon les responsables militaires, limmense majorité des coupables souffrent dune situation financière dégradée et, ne trouvant pas dautre source de revenus, recourent au moyen le plus simple de senrichir. Par ailleurs, un tiers des troupes est composé de soldats réservistes, qui risquent de se retrouver au chômage au bout de leur période annuelle de service militaire obligatoire.
Depuis le vol du mois dernier sur le plateau du Golan, les procédures de contrôle des armes ont été revues et des mesures de précaution ont été prises. Le chef détat-major Gaby Ashkenazi a fait du sujet une priorité et a annoncé un renforcement des moyens dinvestigation, une multiplication des inspections surprises, des enquêtes criminelles à la fois contre les voleurs et contre les personnes qui ont négligé leur tâche de surveillance, et une campagne de sensibilisation auprès des troupes.
Sources :
VOIR ICI