Lundi, 18 Juillet 2011, 10:28 | Tayeb Belmadi (mise à jour 21h30)
En voilà un procès ! Le tribunal de Tizi Ouzou a condamné lundi 18 juillet, en fin de journée, les deux assassins présumés du chanteur Matoub Lounès à 12 ans de prison. Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, poursuivis pour le meurtre du chanteur, ont déjà purgé douze ans de prison sous le régime de la détention provisoire. Plus de 13 ans après lassassinat de Matoub Lounès le 25 juin 1998, ce procès qui sest ouvert lundi devant le tribunal criminel de Tizi Ouzou, à 110 km à l'est d'Alger, s'est terminé sur une certitude : la vérité sur la mort du chanteur n'a pas été faite.
Ayant déjà purgé douze ans de prison dans le cadre du régime de la détention préventive, les deux condamnés, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, devraient incessamment être remis en liberté.
Peu de temps après l'ouverture du procès, les avocats de la famille de Matoub ainsi que celui de la femme du chanteur ont décidé de se retirer. Le juge du tribunal de Tizi Ouzou a refusé dajourner le procès en arguant que celui-ci concerne les assassins présumés du chanteur, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, et non le procès du chanteur.
La veuve du chanteur, Nadia, ses deux surs, installées en France, Malika, la sur ainsi que la mère de Matoub étaient présents ce matin au tribunal.
Une foule nombreuse sest également massée dans la salle d'audience pour assister à ce procès reporté à trois reprises en 2000, 2001 et 2008.
Lors de la reprise de l'audience après une première suspension, Malika Matoub a réagi à la lecture de l'arrêt de renvoi en hurlant qu'il ne fallait pas citer le nom de son frère.
« Pour moi, dans l'affaire de mon frère, ces deux là (les accusés) n'ont rien à voir (...) Trouvez d'autres chefs d'accusations pour les deux accusés mais ne citez pas l'assassinat de mon frère », a déclaré Malika Matoub, invitée à s'expliquer par le juge.
Le juge a souligné que la loi exigeait que l'arrêt de renvoi soit lu en entier, et que le procès aurait lieu quitte à faire évacuer la salle, avant de suspendre l'audience.
Audience suspendue
L'audience avait été suspendue une première fois quand Malika Matoub et sa mère Aldjia Matoub ainsi que les membres de la fondation Matoub Lounès avaient clamé dans la salle d'audience « libérez Madjnoun et Chenoui, ramenez les vrais commanditaires ».
A la reprise du procès en début de l'après-midi, le procureur a requis la peine capitale contre les deux assassins présumés, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui.
Présents dans le box, les deux accusés ont nié tous les faits retenus contre eux, affirmant les avoir reconnus « sous la torture et la menace ».
En voilà un procès ! Le tribunal de Tizi Ouzou a condamné lundi 18 juillet, en fin de journée, les deux assassins présumés du chanteur Matoub Lounès à 12 ans de prison. Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, poursuivis pour le meurtre du chanteur, ont déjà purgé douze ans de prison sous le régime de la détention provisoire. Plus de 13 ans après lassassinat de Matoub Lounès le 25 juin 1998, ce procès qui sest ouvert lundi devant le tribunal criminel de Tizi Ouzou, à 110 km à l'est d'Alger, s'est terminé sur une certitude : la vérité sur la mort du chanteur n'a pas été faite.
Ayant déjà purgé douze ans de prison dans le cadre du régime de la détention préventive, les deux condamnés, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, devraient incessamment être remis en liberté.
Peu de temps après l'ouverture du procès, les avocats de la famille de Matoub ainsi que celui de la femme du chanteur ont décidé de se retirer. Le juge du tribunal de Tizi Ouzou a refusé dajourner le procès en arguant que celui-ci concerne les assassins présumés du chanteur, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui, et non le procès du chanteur.
La veuve du chanteur, Nadia, ses deux surs, installées en France, Malika, la sur ainsi que la mère de Matoub étaient présents ce matin au tribunal.
Une foule nombreuse sest également massée dans la salle d'audience pour assister à ce procès reporté à trois reprises en 2000, 2001 et 2008.
Lors de la reprise de l'audience après une première suspension, Malika Matoub a réagi à la lecture de l'arrêt de renvoi en hurlant qu'il ne fallait pas citer le nom de son frère.
« Pour moi, dans l'affaire de mon frère, ces deux là (les accusés) n'ont rien à voir (...) Trouvez d'autres chefs d'accusations pour les deux accusés mais ne citez pas l'assassinat de mon frère », a déclaré Malika Matoub, invitée à s'expliquer par le juge.
Le juge a souligné que la loi exigeait que l'arrêt de renvoi soit lu en entier, et que le procès aurait lieu quitte à faire évacuer la salle, avant de suspendre l'audience.
Audience suspendue
L'audience avait été suspendue une première fois quand Malika Matoub et sa mère Aldjia Matoub ainsi que les membres de la fondation Matoub Lounès avaient clamé dans la salle d'audience « libérez Madjnoun et Chenoui, ramenez les vrais commanditaires ».
A la reprise du procès en début de l'après-midi, le procureur a requis la peine capitale contre les deux assassins présumés, Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui.
Présents dans le box, les deux accusés ont nié tous les faits retenus contre eux, affirmant les avoir reconnus « sous la torture et la menace ».