Le 14 novembre, Felix Gottwald, le sportif le plus décoré d'Autriche, champion olympique et président de la commission "sport amateur" de la Bundes-Sport GmbH a publié une lettre ouverte au ministre du Sport Werner Kogler pour annoncer sa démission avec effet immédiat.
close
volume_off
De son côté, le leader du Parti de la Liberté (FPÖ), Herbert Kickl, a appelé à une « mégamanifestation », le 20 novembre prochain à Vienne.
Venons-en maintenant à la Bundesheergewerkschaft, le syndicat des armées, l'Autriche étant parmi les rares pays à permettre aux militaires de se syndiquer. La Bundesheergewerkschaft fait partie de la Freie Gewerkschaft Österreichs (syndicat libre autrichien) ; elle vient de publier un communiqué, ainsi qu'une circulaire signée de son président Manfred Haidinger. Il est titré "Pour la liberté et la dignité de l'Homme". Haidinger y donne pour acquis que les syndiqués se joindront à la manifestation prévue le 20 novembre à Vienne pour "tenir bien haut le drapeau", et souligne que suite à une décision du Tribunal administratif de Vienne, contre laquelle aucun appel du gouvernement n'est plus possible, on ne peut empêcher les citoyens d'y participer. Haidinger conclut avec un message aux policiers : "C'est pour votre liberté aussi que nous nous battons, lesquelles ont été massivement restreintes dans la vie professionnelle comme privée."
Felix Gottwald signe avec des salutations qui, en allemand, rappellent le titre de l'encyclique interdite par le parti nazi, Mit brennender Sorge (dans les flammes de l'inquiétude), rédigée par le Pape Pie XI en 1937.Il a notamment déclaré : "J'ai rejoint la Commission afin d'oeuvrer à ce que nos concitoyens vivent plus longtemps en bonne santé […] Mais neuf mois après avoir pris ce poste, je constate que si dans notre pays il se passe effectivement beaucoup de choses, cela n'a rien à voir avec la santé ou les intérêts des Autrichiens […] Diviser, attiser la haine, discriminer : voilà les maîtres-mots du gouvernement. J'ai honte pour mon pays et en tant qu'Autrichien, je suis à la fois triste et en colère […] J'ai perdu toute confiance dans la politique, et avec la meilleure volonté du monde je ne trouve aucune raison de croire un seul mot de ce qu'on nous raconte. La manière de s'adresser aux gens, le choix des mots, l'incongruité, le mépris qui arrivent jusqu'à moi en tant que citoyen et contribuable […] vont vraisemblablement ruiner toutes les entreprises privées de ce pays. [...] Dans ma vie de sportif […] j'ai appris à confronter moi-même et les autres avec respect et dignité. Ces vertus sont entièrement absents de la politique aujourd'hui. [...] J'avais toujours imaginé que notre pays avait appris de l'histoire. Et je suis consterné que de découvrir qu'en tant que société, nous sommes soudainement devenus outrecuidants, sans scrupule et prêts à discriminer. [...] Il est exclu que je participe au dispositif mis en place autour de cette pandémie, dispositif malsain et tout sauf fair play. Je veux remercier ceux … qui contribuent à ce que nous soyons tous solidaires et qui ne permettront pas que les politiciens continuent à scinder la société."
close
volume_off
De son côté, le leader du Parti de la Liberté (FPÖ), Herbert Kickl, a appelé à une « mégamanifestation », le 20 novembre prochain à Vienne.
Venons-en maintenant à la Bundesheergewerkschaft, le syndicat des armées, l'Autriche étant parmi les rares pays à permettre aux militaires de se syndiquer. La Bundesheergewerkschaft fait partie de la Freie Gewerkschaft Österreichs (syndicat libre autrichien) ; elle vient de publier un communiqué, ainsi qu'une circulaire signée de son président Manfred Haidinger. Il est titré "Pour la liberté et la dignité de l'Homme". Haidinger y donne pour acquis que les syndiqués se joindront à la manifestation prévue le 20 novembre à Vienne pour "tenir bien haut le drapeau", et souligne que suite à une décision du Tribunal administratif de Vienne, contre laquelle aucun appel du gouvernement n'est plus possible, on ne peut empêcher les citoyens d'y participer. Haidinger conclut avec un message aux policiers : "C'est pour votre liberté aussi que nous nous battons, lesquelles ont été massivement restreintes dans la vie professionnelle comme privée."
LE CONFINEMENT DES NON-VACCINÉS VA-T-IL PROVOQUER UNE RÉVOLUTION EN AUTRICHE ?
La décision du chancelier Schallenberg de confiner les non-vaccinés provoque une onde de choc qui est en train de virer au soulèvement général dans ce pays tranquille.https://t.co/jibylEjgDR
— François Asselineau (@UPR_Asselineau) November 17, 2021