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Le cauchemar continue pour l'Equipe de France: les Bleus se sont inclinés 0-1 face à la modeste équipe du Belarus. Les finalistes du mondial Pays-Bas et Espagne se sont pour leur part facilement imposés. Le point dans tous les groupes.
La reconstruction n'est pas un vain mot et elle sera très longue pour l'équipe de France, qui a perdu 1 à 0 contre le modeste Belarus, 78e mondial, pour ses débuts en éliminatoire de l'Euro-2012, alors que le Stade de France attendait tant des Bleus après le fiasco du Mondial.
Laurent Blanc, nouveau sélectionneur commence donc son mandat par deux défaites, en amical en Norvège le 11 août (2-1) puis au Stade de France vendredi, sous les sifflets en fin de match.
Le scénario est le même: Les Bleus ne concrétisent pas leurs occasions et flanchent en défense (1-0, 86e, but de Kislyak). Comme un goût de déjà vu du temps d'un certain Raymond Domenech...
Inquiétant
Le Belarus est considéré comme une des équipes les plus faibles du groupe D: Le match de vendredi est donc très inquiétant avant un déplacement à Sarajevo, mardi, contre une Bosnie qui a accompli d'énormes progrès ces dernières années. Et en octobre, c'est la solide Roumanie qui viendra au Stade de France...
Le succès devient un souvenir lointain pour les Bleus. La France n'a plus gagné depuis le 26 mai en amical (2-1 contre le Costa Rica à Lens) et depuis le 14 novembre en compétition (1-0 en barrage aller des éliminatoires du Mondial à Dublin contre l'Eire, le retour s'étant soldé par un nul).
Manque d'expérience
Les conditions étaient pourtant réunies vendredi soir pour une réconciliation entre l'équipe nationale et ses supporters. Le public, venu en nombre au Stade de France (plus de 76.000 personnes), avait décidé de tourner la page du Mondial: Laurent Blanc fut autant acclamé que Raymond Domenech était conspué, les joueurs furent tous ovationnés et les drapeaux tricolores tourbillonnèrent.
Malheureusement, le spectacle sur la pelouse ne fut pas à la hauteur de cet enthousiasme. Face à un Belarus aux joueurs empesés, sans génie, les nouveaux Bleus n'arrivèrent pas à construire leur jeu et leur manque d'expérience internationale sauta aux yeux.
Une seule frappe
La deuxième période fut toutefois plus animée que la première: frappe de Menez sur le portier (47e), Hoarau ratant ensuite l'immanquable sur une passe de Valbuena (47e), tir de Mvila sur le gardien (49e), belle reprise de Valbuena sur le gardien (71e).
Il n'y avait d'ailleurs pas beaucoup de mal à faire mieux que dans les 45 premières minutes, où il avait fallu attendre les arrêts de jeu pour voir cette frappe puissante de Malouda, désigné logiquement capitaine, premier tir cadré...
Ce n'est pas ce que le public attendait de la France, 21e mondiale, face au 78e mondial. Et ce n'est pas ce type de prestation qui va faire oublier le fiasco du Mondial.
AFP
La reconstruction n'est pas un vain mot et elle sera très longue pour l'équipe de France, qui a perdu 1 à 0 contre le modeste Belarus, 78e mondial, pour ses débuts en éliminatoire de l'Euro-2012, alors que le Stade de France attendait tant des Bleus après le fiasco du Mondial.
Laurent Blanc, nouveau sélectionneur commence donc son mandat par deux défaites, en amical en Norvège le 11 août (2-1) puis au Stade de France vendredi, sous les sifflets en fin de match.
Le scénario est le même: Les Bleus ne concrétisent pas leurs occasions et flanchent en défense (1-0, 86e, but de Kislyak). Comme un goût de déjà vu du temps d'un certain Raymond Domenech...
Inquiétant
Le Belarus est considéré comme une des équipes les plus faibles du groupe D: Le match de vendredi est donc très inquiétant avant un déplacement à Sarajevo, mardi, contre une Bosnie qui a accompli d'énormes progrès ces dernières années. Et en octobre, c'est la solide Roumanie qui viendra au Stade de France...
Le succès devient un souvenir lointain pour les Bleus. La France n'a plus gagné depuis le 26 mai en amical (2-1 contre le Costa Rica à Lens) et depuis le 14 novembre en compétition (1-0 en barrage aller des éliminatoires du Mondial à Dublin contre l'Eire, le retour s'étant soldé par un nul).
Manque d'expérience
Les conditions étaient pourtant réunies vendredi soir pour une réconciliation entre l'équipe nationale et ses supporters. Le public, venu en nombre au Stade de France (plus de 76.000 personnes), avait décidé de tourner la page du Mondial: Laurent Blanc fut autant acclamé que Raymond Domenech était conspué, les joueurs furent tous ovationnés et les drapeaux tricolores tourbillonnèrent.
Malheureusement, le spectacle sur la pelouse ne fut pas à la hauteur de cet enthousiasme. Face à un Belarus aux joueurs empesés, sans génie, les nouveaux Bleus n'arrivèrent pas à construire leur jeu et leur manque d'expérience internationale sauta aux yeux.
Une seule frappe
La deuxième période fut toutefois plus animée que la première: frappe de Menez sur le portier (47e), Hoarau ratant ensuite l'immanquable sur une passe de Valbuena (47e), tir de Mvila sur le gardien (49e), belle reprise de Valbuena sur le gardien (71e).
Il n'y avait d'ailleurs pas beaucoup de mal à faire mieux que dans les 45 premières minutes, où il avait fallu attendre les arrêts de jeu pour voir cette frappe puissante de Malouda, désigné logiquement capitaine, premier tir cadré...
Ce n'est pas ce que le public attendait de la France, 21e mondiale, face au 78e mondial. Et ce n'est pas ce type de prestation qui va faire oublier le fiasco du Mondial.
AFP