En l'espace de quelques années (on va dire un quinzaine), tous les symboles ayant marqué mon enfance s'évanouissent petit à petit: les mythiques voitures qu'on le pouvait démonter et remonter à la clé ( 505 break/berline, J5, 504 break (la voiture arabe (berbère, pareil), conçue au bled dirait-on, R 21....), sans direction assistée pour certaines, confort oblige. Le nombre de frères et soeurs de telle sorte que l'on pouvait constituer une équipe de foot, la mère au foyer qui cuisinait trop bien et s'occupait à plein temps de sa troupe de petits diablotins, le père-empereur qui, quand il rentrait de sa dure journée à l'usine, faisait régner l'ordre au foyer. Le Jama3 (la mosquée) le week-end, où on devait connaitre la Sourate apprise la semaine dernière sous peine de se voir infliger la sentence suprême : la fameuse "tahmila" (que je n'ai pesonnellment jamais eu à subir hamdoullilah, mais rien que de voir certains se la manger , ça calmait.Le père qui, au lieu de prendre la défense de son fils (enfin ce que ce dernier espérait), encourageait le mou3alim à le démonter plus encore. Le couscous, les halwas, les gâteaux pour fêter l'apprentissage d'un hizb de Coran. La TV, Club-Dorothée, les mangas, la Super Nintendo, les mister-Freeze...Bien sur, y'avait des problèmes aussi, mais pas de drame, essentiellement de petits incidents...
Bien sur, c'est la basse classe sociale, le monde ouvrier, mais ça avait une saveur que l'on ne retrouvera pas ou difficielement à l'avenir, vu le niveau d'études pour certains, la mentalité qui change en général. Plus ca va, plus ça s'embourgeoise relativement (culture, niveau de vie...). Accéder à une classe supérieure, ça compte des avantages indéniables, matériels notamment, mais je suis sure d'une chose : ambiance et bourgoisie ne font pas très bon ménage, la "pauvreté" s'en accomodant mieux. L'idéal serait un mélange des deux, l'utopie.
Bien sur, c'est la basse classe sociale, le monde ouvrier, mais ça avait une saveur que l'on ne retrouvera pas ou difficielement à l'avenir, vu le niveau d'études pour certains, la mentalité qui change en général. Plus ca va, plus ça s'embourgeoise relativement (culture, niveau de vie...). Accéder à une classe supérieure, ça compte des avantages indéniables, matériels notamment, mais je suis sure d'une chose : ambiance et bourgoisie ne font pas très bon ménage, la "pauvreté" s'en accomodant mieux. L'idéal serait un mélange des deux, l'utopie.