Le bonheur conjugal». C’est le titre d’un de mes romans. Titre ironique bien sûr. Quand j’ai appris qu’on pense à établir dans notre pays «un certificat de qualification au mariage», j’ai commencé par rire. Ensuite, j’ai réfléchi et je me suis dit que la personne qui a eu cette idée soit ne connaît rien au labyrinthe des sentiments, soit pense bien faire pour décourager les couples de divorcer.
Il est vrai que le nombre de divorces a été important ces dernières années. Il a en quelque sorte libéré certaines femmes qui n’avaient que cette solution pour vivre normalement. Il y a mille et une raisons de rompre un lien, comme il y a mille et une raisons de choisir le chemin de la sagesse et de s’adapter pour sauver son couple.
Le bonheur est une question intime, personnelle. Chaque être le trouve là où il veut, là où il peut. En tout cas, ce que j’en sais, c’est que ça se fabrique au quotidien et que c’est une pédagogie partagée entre l’homme et la femme. Se mettre d’accord dès le départ sur une base avec des valeurs et des principes, et les respecter.
En général, au début, tout le monde est heureux. Une nouvelle vie commence avec, en plus de l’amour, de l’affection et de la tendresse. Mais la fatigue et l’usure veillent. Tôt ou tard, elles frappent. Il faut le savoir et se prémunir contre cette chose tout à fait naturelle.
Le désir s’en va. Il faut alors l’accepter, car d’une manière ou d’une autre, il peut revenir. Tout dépend des dispositions des deux conjoints. Un couple marié depuis un demi-siècle sait d’expérience que le désir ne le visite plus. Mais il y a à cela des substituts.
Chez nous, entre l’homme et la femme, l’harmonie n’est pas toujours là. Il existe des différences et l’on croit bêtement qu’on va les vaincre ou, pire, qu’elles sont naturelles, normales.
Une chose est sûre: le métissage culturel (ce fut mon cas) est très difficile à vivre. Le choc de deux cultures apparemment voisines fait des ravages dans la paix du mariage. L’amour doit être très fort pour arriver à dépasser ce choc et le transformer en opportunité en vue d’un bonheur possible. Pour cela, il faut être un saint, un sage et aussi un héros. Peu de gens y parviennent.
Ça ne servira à rien de donner des leçons pour apprendre à vivre ensemble et à réussir son mariage. À mon humble avis, ce dont ont besoin les femmes et les hommes de notre si beau pays, c’est de s’en tenir au respect de nos valeurs. Faire tout pour répudier la violence, verbale ou physique. S’interdire de lever la main sur son épouse ou son époux. Chercher ce qu’il y a à admirer chez le conjoint. C’est Marguerite Yourcenar qui disait: «Notre grande erreur est d’essayer d’obtenir de chacun en particulier les vertus qu’il n’a pas, et de négliger de cultiver celles qu’il possède» («Mémoires d’Hadrien»).
Il est vrai que le nombre de divorces a été important ces dernières années. Il a en quelque sorte libéré certaines femmes qui n’avaient que cette solution pour vivre normalement. Il y a mille et une raisons de rompre un lien, comme il y a mille et une raisons de choisir le chemin de la sagesse et de s’adapter pour sauver son couple.
Le bonheur est une question intime, personnelle. Chaque être le trouve là où il veut, là où il peut. En tout cas, ce que j’en sais, c’est que ça se fabrique au quotidien et que c’est une pédagogie partagée entre l’homme et la femme. Se mettre d’accord dès le départ sur une base avec des valeurs et des principes, et les respecter.
En général, au début, tout le monde est heureux. Une nouvelle vie commence avec, en plus de l’amour, de l’affection et de la tendresse. Mais la fatigue et l’usure veillent. Tôt ou tard, elles frappent. Il faut le savoir et se prémunir contre cette chose tout à fait naturelle.
Le désir s’en va. Il faut alors l’accepter, car d’une manière ou d’une autre, il peut revenir. Tout dépend des dispositions des deux conjoints. Un couple marié depuis un demi-siècle sait d’expérience que le désir ne le visite plus. Mais il y a à cela des substituts.
Chez nous, entre l’homme et la femme, l’harmonie n’est pas toujours là. Il existe des différences et l’on croit bêtement qu’on va les vaincre ou, pire, qu’elles sont naturelles, normales.
Une chose est sûre: le métissage culturel (ce fut mon cas) est très difficile à vivre. Le choc de deux cultures apparemment voisines fait des ravages dans la paix du mariage. L’amour doit être très fort pour arriver à dépasser ce choc et le transformer en opportunité en vue d’un bonheur possible. Pour cela, il faut être un saint, un sage et aussi un héros. Peu de gens y parviennent.
Ça ne servira à rien de donner des leçons pour apprendre à vivre ensemble et à réussir son mariage. À mon humble avis, ce dont ont besoin les femmes et les hommes de notre si beau pays, c’est de s’en tenir au respect de nos valeurs. Faire tout pour répudier la violence, verbale ou physique. S’interdire de lever la main sur son épouse ou son époux. Chercher ce qu’il y a à admirer chez le conjoint. C’est Marguerite Yourcenar qui disait: «Notre grande erreur est d’essayer d’obtenir de chacun en particulier les vertus qu’il n’a pas, et de négliger de cultiver celles qu’il possède» («Mémoires d’Hadrien»).