Un problème a été remplacé par un autre, du moins pour ce qui est du stationnement à Casablanca. Avant les années 2000, c’était le calvaire des places à dénicher pour pouvoir garer sa voiture. Alors, on tournait en rond avec l’espoir de trouver un petit espace en train de se libérer, surtout au centre ville, près des administrations publiques ou dans les rues commerçantes. Aujourd’hui, c’est à des sociétés privées qu’on a affaire. Leur emprise sur les artères de la ville, même les ruelles, est sans limite. Et les autorités de la ville se montrent désarmées devant leurs tentacules toujours à la recherche de nouveaux espaces à s’accaparer.
De 2003 à 2005, la Société marocaine d’installation et d’aménagement des paramètres (SMIAPA) était la seule entreprise à gérer les espaces de stationnement. Contrat rompu par le conseil de ville, c’est la société espagnole PAG Parkigran qui montre au créneau en remportant en 2007 l’appel d’offre, arrachant ainsi l’autorisation d’exploitation de quelques 10.000 places de stationnement au centre ville. Depuis, elle en a créé d’autres au grand dam et des riverains et des automobilistes.
D’abord, partout où elle domine, elle a placé ses horodateurs, même dans des ruelles autrefois quiètes et gratuites et, SVP, des deux côtés. Les habitants doivent payer 50 DH par mois et les salariés le double.
Ensuite, elle a prolongé abusivement la période soumise au péage de 8 à 11 heures. A rappeler que cette période, dans les villes espagnoles où PAG Parkigran gère le stationnement, est de loin inférieure. Au temps de SMIAPA, c’était 8H-11H et 14H-18H. Avec PAG Parkigran, c’est carrément 8H-19H.
Actuellement, la société espagnole tend à augmenter le nombre des places de 10.000 à 12.000. De la sorte des boulevards comme Zerktouni, FAR, Anfa et Résistance, gratuits par le passé deviendraient payants s’ils n’étaient pas encore. Et le Maârif suivra.
En 2007-2008, la Commission du transport de la région de Casablanca a réalisé une enquête selon laquelle 411 hectares sont réservés au stationnement, soit 16.800 places. Que restera-t-il alors pour les places à stationnement gratuit. http://www.albayane.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=154448&date_ar=2009-8-9 10:14:00
De 2003 à 2005, la Société marocaine d’installation et d’aménagement des paramètres (SMIAPA) était la seule entreprise à gérer les espaces de stationnement. Contrat rompu par le conseil de ville, c’est la société espagnole PAG Parkigran qui montre au créneau en remportant en 2007 l’appel d’offre, arrachant ainsi l’autorisation d’exploitation de quelques 10.000 places de stationnement au centre ville. Depuis, elle en a créé d’autres au grand dam et des riverains et des automobilistes.
D’abord, partout où elle domine, elle a placé ses horodateurs, même dans des ruelles autrefois quiètes et gratuites et, SVP, des deux côtés. Les habitants doivent payer 50 DH par mois et les salariés le double.
Ensuite, elle a prolongé abusivement la période soumise au péage de 8 à 11 heures. A rappeler que cette période, dans les villes espagnoles où PAG Parkigran gère le stationnement, est de loin inférieure. Au temps de SMIAPA, c’était 8H-11H et 14H-18H. Avec PAG Parkigran, c’est carrément 8H-19H.
Actuellement, la société espagnole tend à augmenter le nombre des places de 10.000 à 12.000. De la sorte des boulevards comme Zerktouni, FAR, Anfa et Résistance, gratuits par le passé deviendraient payants s’ils n’étaient pas encore. Et le Maârif suivra.
En 2007-2008, la Commission du transport de la région de Casablanca a réalisé une enquête selon laquelle 411 hectares sont réservés au stationnement, soit 16.800 places. Que restera-t-il alors pour les places à stationnement gratuit. http://www.albayane.ma/def.asp?codelangue=23&id_info=154448&date_ar=2009-8-9 10:14:00