a vous de juger les actions de votre gouvernement. ca sera difficile plus tard de venir donner des lecons aux autres..
http://www.un.org/WCAR/e-kit/indigenous.htm
http://www.un.org/WCAR/index.html
Une discrimination " bien intentionnée " : son coût
En Australie, au Canada et aux Etats-Unis, une pratique, dont le caractère discriminatoire et nuisible n'a été reconnu que durant la seconde moitié du xxe siècle, consiste à enlever de force de leurs foyers les enfants indigènes/aborigènes. En Australie, la pratique visait avant tout les enfants aborigènes de race mixte, qui étaient enlevés de force à leurs parents et donnés à des familles blanches pour adoption. Ces enfants ont souvent grandi sans savoir qu'ils étaient en partie aborigènes. On les appelle aujourd'hui la " génération volée ".
Aux Etats-Unis et au Canada, les enfants indigènes ont été envoyés dans des internats de triste mémoire, dont l'existence a persisté jusque dans la seconde moitié du xxe siècle. Leur langue, leur religion et leurs croyances culturelles étaient souvent tournées en ridicule. Il leur était interdit d'employer des mots indigènes, ce qui exposait souvent à un châtiment physique, afin de contraindre un enfant indien entêté à apprendre à bien parler anglais. Tout contact avec les parents et le reste de la famille était souvent découragé, voire prohibé. Dans les pires exemples, pour décourager les fuites, on disait aux enfants que leurs parents étaient morts, qu'ils n'avaient pas de foyer où retourner ou, à l'inverse, on disait aux familles que leurs enfants étaient morts pour décourager la visite des parents. Par un cruel retour des choses, ces mensonges se sont parfois avérés prophétiques : il y eut des cas où les enfants se sont enfuis en plein hiver, vêtus seulement de leur chemise de nuit, espérant trouver le chemin de leur maison. On suppose aujourd'hui qu'ils sont morts de froid, car leurs parents n'ont jamais pu les retrouver. A une époque plus ancienne, de tels actes étaient justifiés comme conformes à " l'intérêt bien compris " de l'enfant indien/aborigène, dans le but d'améliorer ses chances dans le monde moderne. L'objectif était de l'assimiler. La valeur inhérente aux cultures et savoirs autochtones n'était pas reconnue. Dans des zones isolées, certains internats ont attiré des enseignants et un personnel empressés à abuser des enfants. La preuve a été faite qu'ils furent très souvent victimes de violences physiques et sexuelles. En Amérique du Nord, à mesure que ces violences ont été révélées, l'identité des victimes a été établie et on s'est parfois efforcé d'offrir des remèdes et de punir les coupables.
http://www.un.org/WCAR/e-kit/indigenous.htm
http://www.un.org/WCAR/index.html
Une discrimination " bien intentionnée " : son coût
En Australie, au Canada et aux Etats-Unis, une pratique, dont le caractère discriminatoire et nuisible n'a été reconnu que durant la seconde moitié du xxe siècle, consiste à enlever de force de leurs foyers les enfants indigènes/aborigènes. En Australie, la pratique visait avant tout les enfants aborigènes de race mixte, qui étaient enlevés de force à leurs parents et donnés à des familles blanches pour adoption. Ces enfants ont souvent grandi sans savoir qu'ils étaient en partie aborigènes. On les appelle aujourd'hui la " génération volée ".
Aux Etats-Unis et au Canada, les enfants indigènes ont été envoyés dans des internats de triste mémoire, dont l'existence a persisté jusque dans la seconde moitié du xxe siècle. Leur langue, leur religion et leurs croyances culturelles étaient souvent tournées en ridicule. Il leur était interdit d'employer des mots indigènes, ce qui exposait souvent à un châtiment physique, afin de contraindre un enfant indien entêté à apprendre à bien parler anglais. Tout contact avec les parents et le reste de la famille était souvent découragé, voire prohibé. Dans les pires exemples, pour décourager les fuites, on disait aux enfants que leurs parents étaient morts, qu'ils n'avaient pas de foyer où retourner ou, à l'inverse, on disait aux familles que leurs enfants étaient morts pour décourager la visite des parents. Par un cruel retour des choses, ces mensonges se sont parfois avérés prophétiques : il y eut des cas où les enfants se sont enfuis en plein hiver, vêtus seulement de leur chemise de nuit, espérant trouver le chemin de leur maison. On suppose aujourd'hui qu'ils sont morts de froid, car leurs parents n'ont jamais pu les retrouver. A une époque plus ancienne, de tels actes étaient justifiés comme conformes à " l'intérêt bien compris " de l'enfant indien/aborigène, dans le but d'améliorer ses chances dans le monde moderne. L'objectif était de l'assimiler. La valeur inhérente aux cultures et savoirs autochtones n'était pas reconnue. Dans des zones isolées, certains internats ont attiré des enseignants et un personnel empressés à abuser des enfants. La preuve a été faite qu'ils furent très souvent victimes de violences physiques et sexuelles. En Amérique du Nord, à mesure que ces violences ont été révélées, l'identité des victimes a été établie et on s'est parfois efforcé d'offrir des remèdes et de punir les coupables.