Le Canada contraint de rapatrier 41 diplomates basés en Inde

Le Canada a dû rapatrier deux tiers de son personnel diplomatique basé en Inde sur fond de crise entre Ottawa et New Delhi après l'assassinat en juin d'un chef séparatiste sikh sur le sol canadien. Le 18 septembre, le Premier ministre canadien laissait entendre que des agents des services indiens étaient impliqués dans l’assassinat en juin d’un Canadien d’origine sikh dans la région de Vancouver.

Jusqu’à la dernière minute, le Canada a tenté de dialoguer avec l’Inde pour éviter le départ des diplomates que le gouvernement indien avait fixé au 10 octobre, raconte la correspondante de RFI à Montréal, Pascale Guéricolas.

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Finalement, Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères, a dû se résoudre à rapatrier 41 personnes et leur famille car leur immunité diplomatique n’était plus garantie : « C’est une réaction qui est contraire au droit international et qui est contraire à la convention de Vienne. Et voilà exactement pourquoi nous n’allons pas réagir de la même manière ». Le Canada refuse donc d’appliquer des mesures de rétorsion envers le personnel diplomatique indien basé sur son sol.


Depuis le 21 septembre, le gouvernement indien a également arrêté d’émettre des visas pour les ressortissants canadiens.
rfi
 
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