Le cas d'A. Haidar ne doit pas éclipser les souffrances des Maroc

Le tapage médiatique sur le cas d'Aminatou Haidar ne devrait pas éclipser les souffrances et les violations des droits de l'Homme que subissent depuis plus de 30 ans les populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie, affirme Thomas Hollowell, écrivain américain et auteur d'un récent ouvrage sur le calvaire qu'avaient enduré les prisonniers de guerre marocains dans les geôles du Polisario.

Propos recueillis par Naoufal Enhari

"C'est une honte que Haidar ait entamé une grève de la faim pour faire entendre sa voix, alors que des dizaines de milliers de personnes dans les camps de Tindouf souffrent d'un déni de liberté d'expression", déplore dans un entretien à la MAP, Thomas Hollowell, auteur de l'ouvrage "A True Story of a Forgotten War in the Sahara Desert of Morocco" (Une histoire réelle d'une guerre oubliée au Sahara marocain), publié récemment aux Etats-Unis.

+Les séquestrés de Tindouf sans droit de parole+

Il est paradoxal, relève-t-il, que Haidar jouit de "la liberté de mouvement, dispose d'un passeport, marocain en l'occurrence, et voyage là où elle veut, alors que ces populations sont contraintes de rester cantonnées dans des camps où leur liberté de mouvement est réduite à néant".

"Je pense que si ces personnes bénéficiaient de la même liberté de mouvement que Haidar, elles ne manqueraient certainement pas de révéler au monde entier ce qu'il en est réellement de la situation humanitaire" dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, fait-il encore remarquer.

"J'aurai aimé que toute cette affaire jette plutôt la lumière sur la souffrance des populations dans les camps de Tindouf, là où la voix de plusieurs personnes mérite d'être entendue", a dit M. Hollowell, dont l'ouvrage relate l'histoire oubliée et les conditions inhumaines de captivité des anciens prisonniers de guerre marocains dans les geôles du Polisario et comment ils ont été torturés et réduits à l'esclavage et au travail forcé pendant des décennies.

Le livre de Hollowell relate en effet l'histoire réelle d'un médecin marocain originaire de Fès, Azeddine Benmansour, capturé par le Polisario le 24 août 1979 alors qu'il effectuait son service militaire dans la localité de Lebouirate.

Benmansour a ainsi croupi pendant près de 25 ans dans les geôles du Polisario, soumis à toute sorte d'humiliation, de torture et de privation, jusqu'à sa libération en septembre 2003, au même titre que d'autres prisonniers de guerre marocains, sous la pression de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l'homme.

"C'est là une face cachée de ce conflit que j'ai voulu connaitre davantage et faire découvrir aux autres", souligne Thomas Hollowell, regrettant que la réalité de ce conflit et l'histoire tragique des anciens prisonniers de guerre marocains restent mal connues du grand public, notamment aux Etats-Unis.

+Souveraineté marocaine incontestable+

Evoquant par ailleurs l'avenir de la région du Sahara, Hollowell confie que le futur de ce territoire est et ne peut être qu'avec le Maroc, relevant à cet égard que contrairement à ce qu'essayent de véhiculer certaines parties, le Polisario est loin d'être "démocratique et respectueux des droits de l'homme".

"J'ai visité les provinces du Sud à plusieurs occasions, et j'ai constaté que le Maroc y a réalisé des choses magnifiques, notamment en terme d'infrastructures", a-t-il dit, qualifiant d'"incontestable" la souveraineté du Maroc sur cette partie du Royaume du fait des liens historiques avérés et attaches socioculturelles que les habitants de cette région ont de tout temps entretenus avec le reste du pays.

L'écrivain américain souligne ainsi que le plan d'autonomie proposé par le Maroc constitue un "cadre parfait" pour permettre aux Sahraouis de gérer leurs affaires locales dans le cadre de la souveraineté du Maroc, affirmant être "intimement convaincu que le Maroc est sur la bonne voie pour mettre en oeuvre son plan d'autonomie pour la région".

Source
 
l'Algérie veut l'escalade dans la région pour saborder la proposition d'Autonomie

L'Algérie veut l'escalade dans la région dans le dessein avoué de compliquer la mission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross et saborder la proposition du Maroc d'accorder l'Autonomie au Sahara, une proposition acceptée par la majorité des Sahraouis, a affirmé, Ahmedou Ould Souilem, ancien membre fondateur du Polisario qui a regagné récemment le Maroc.

Des sources diplomatiques avaient annoncé récemment que l'envoyé personnel du SG de l'ONU est en train de préparer une tournée dans la région pour fixer une nouvelle date pour les pourparlers entre les parties au conflit.

Le Maroc a réaffirmé, à plusieurs reprises, son attachement aux négociations sous les auspices de l'ONU en vue de parvenir à une solution juste et pacifique à la question du Sahara, comme recommandé par le Conseil de sécurité, au moment où le Polisario et son protecteur l'Algérie ont manifesté, à travers leurs positions et leurs déclarations, leur réticence à poursuivre les négociations. Pis encore, les séparatistes du polisario sont allés jusqu'à menacer de recourir aux armes, ce qui renseigne sur la volonté sous-jacente de ces deux parties de saborder le processus pacifique de négociations.

Et les déclarations d'un ancien membre fondateur du Polisario, fin connaisseur de la stratégie politique des séparatistes, aux organes de presse Espagnols, jettent une lumière crue sur les véritables visées qui sous-tendent la stratégie de tension mise en place par les parties hostiles à toute solution du problème du Sahara, pour faire échouer le processus de négociations en cours sous les auspices des Nations Unies.

Dans un entretien au journal espagnol " La Gaceta ", Ahmedou Ould Souilem, a affirmé que la dénommée Aminatou Haidar est utilisée par le Polisario et l'Algérie pour faire avorter le processus d'autonomie du Sahara.

Cette personne est "utilisée par le Polisario dans une tentative de déstabiliser le Maroc sur le plan interne, avorter le processus d'autonomie au Sahara et bloquer les négociations de paix ", a-t-il souligné.

Dans un autre entretien avec la chaîne de télévision espagnole "Intereconomia", l'ancien dirigeant du Polisario, a relevé que Aminatou Haidar est l'"otage " d'une vile stratégie mise en place par l'Algérie et les séparatistes du "polisario", visant à faire avorter la proposition marocaine d'autonomie des provinces sahariennes et mettre en échec le processus de négociation visant à trouver une solution juste et durable à la question du Sahara.

Il a également affirmé que le polisario, comme à son accoutumée, a recouru à "la désinformation et à l'instrumentalisation" d'un sujet aussi noble que les droits de l'Homme, pour torpiller les efforts du Royaume pour un règlement définitif du conflit.

Dans un entretien à l'agence MAP, l'ancien membre fondateur du polisario a souligné que l'Algérie qui a misé, depuis le début, sur une frange de Sahraouis, manipulée ou acquise à sa thèse, pour atteindre ses objectifs politiques, commence à éprouver appréhensions doutes après les derniers développements de la question du Sahara, marqués par l'adhésion d'une grande majorité de Sahraouis à la proposition avancée par le Maroc d'accorder une large Autonomie aux provinces sahariennes et l'accueil favorable réservé à cette proposition par la communauté internationale.

En effet, dans les milieux diplomatiques l'on affirme que certaines parties cherchent à exercer des pressions sur le gouvernement espagnol de José Luis Rodriguez Zapatero pour l'amener à réviser sa position à l'égard du conflit du Sahara, surtout après les nombreuses déclarations de responsables gouvernementaux et de partis politiques en Espagne qui ont qualifié de "solution idoine " la proposition avancée par le Maroc pour clore un dossier qui a trop duré.

Ces parties qui n'ont jamais fait mystère de leur hostilité envers le Maroc se sont rendues compte que "la balance penchait du côté de la proposition d'autonomie du Sahara mise sur la table par le Maroc", pour entamer tambours battants une campagne de propagande sous le couvert des Droits Humains, dans le dessein avoué de porter préjudice à la proposition marocaine qui a eu un large écho favorable au niveau international.
 
L'objectif de l'Algérie, à travers ces manœuvres et cette campagne de provocation, est de "créer un climat psychique, politique et sécuritaire de telle sorte qu'elle puisse faire croire aux Sahraouis que le Maroc n'est pas sérieux dans sa proposition", affirme Ahmedou Ould Souilem, très au fait de la stratégie adverse pour avoir occupé de hautes fonctions au sein du "polisario".

"Les Sahraouis qui commencent à saisir parfaitement la situation et à se rendre compte qu'ils sont utilisés dans une stratégie politique qui n'a rien à voir avec la défense de leurs intérêts, croient et adhérent de plus en plus à la proposition marocaine comme solution de juste milieu, sans vainqueur ni vaincu. Face à cette nouvelle donne, l'Algérie et le polisario ont décidé de programmer une campagne préméditée dont le timing a été bien choisi pour atteindre des objectifs politiques bien déterminés", explique-t-il.

Selon M. Ould Souilem, les Sahraouis voient en la proposition d'autonomie une proposition à même de préserver leur dignité et l'avenir de leurs enfants et de leur permettre de retourner dans leur terre et gérer leurs propres affaires dans le cadre de la souveraineté du Maroc.

Mais devant le succès de la proposition marocaine, non seulement auprès de la communauté internationale mais également auprès des populations sahraouies, la réaction du polisario et de son alliée l'Algérie, n'a été autre que de faire front à la victoire diplomatique du Maroc en recourant à l'escalade médiatique et politique et en montant en épingle le cas d'Aminatou Haidar, ajoute-t-il.

Cette campagne de propagande contre le Maroc orchestrée par l'Algérie sous le couvert des Droits de l'Homme, vise avant tout à mettre en place les conditions propices pour freiner l'élan positif de la proposition marocaine et avorter le processus de négociations sur le Sahara qui est propre à aboutir à une solution négociée et acceptée par l'ensemble des parties au conflit.

A travers ces manoeuvres, a ajouté l'ancien dirigeant du Polisario, l'Algérie entend " faire croire à l'opinion publique que la proposition d'autonomie est mort-née et par là même faire avorter le processus de négociations". "Cette stratégie de provocation par médias interposés est très claire, même si elle n'est pas perçue clairement comme telle en Occident et par certains milieux en Espagne", a-t-il dit.

Cette campagne a trouvé dans les milieux espagnols qui sympathisent avec le Polisario, l'occasion de faire de la surenchère et exercer des pressions sur l'Espagne et le Maroc, appuyés en cela par une campagne médiatique beaucoup plus émotionnelle que politique, a indiqué M. Ould Souilem.

Mais l'offensive de la diplomatie parallèle marocaine menée au cours de la semaine dernière en Espagne et qui se poursuit toujours, a permis de mettre à nu devant les responsables politiques et gouvernementaux espagnols les vrais ressorts derrière l'instrumentalisation du cas "Aminatou Haidar " et les manÂœuvres de certaines parties qui excellent dans le mélange des cartes humanitaire, politique et des Droits de l'Homme pour atteindre leurs objectifs.

Selon M. Ould Souilem, " l'Espagne officielle cerne parfaitement l'importance des relations et des intérêts hispano-marocains et sait faire la distinction entre Droits de l'Homme et Politique déguisée en Droits Humains".

Mais tout le tapage créé autour du cas "Aminatou Haidar " n'a ébranlé en rien la position du Maroc, exprimée tant par les responsables, les partis politiques et la société civile qui ont dénoncé à l'unanimité les agissements de la dénommée Aminatou Haidar, qui a usé et abusé du climat de tolérance et de démocratie au Maroc.

Les Marocains à l'unisson rejettent ainsi catégoriquement le retour au Maroc de cette personne, qui fait peu de cas des sentiments de fierté nationale des Marocains, et qui se laisse manipuler et instrumentaliser par des parties hostiles au Royaume.
 
L'initiative d'autonomie a créé la cacophonie et la confusion dans le discours du Polisario (Ould Souilem)
Laayoune- L'initiative d'autonomie proposée par le Maroc dans ses provinces du Sud a créé une grande confusion dans le discours du "Polisario" qui cherche à faire diversion en essayant de créditer l'idée d'une prétendue "intifada", a déclaré M. Ahmeddou Ould Souilem, membre fondateur du "Polisario", qui a rejoint dernièrement la Mère Patrie.




M. Ould Souilem, qui était l'invité de la radio régionale de Laâyoune dans cadre du programme "Maa Ennass" diffusé vendredi, a indiqué que "le Polisario ", comme projet politique et social, s'est consumé et qu'il ne survit guère que comme "marque déposée" aux mains de l'Algérie.

"Cette marque déposée restera de mise aussi longtemps que l'Algérie le veut et tant qu'elle disposera d'individus auxquels elle peut faire porter à sa guise l'habit du Polisario", a-t-il souligné, ajoutant que "le Polisario n'est plus qu'une coquille vide".

Soulignant que la plus grande majorité des Sahraouis qui ont regagné la Mère-Patrie l'ont fait par conviction, M. Ould Souilem a tenu l'Algérie pour responsable de la séquestration de ce qu'il reste comme Sahraouis dans les camps de Tindouf.

Cette séquestration a lieu en territoire algérien et sous le contrôle de son appareil sécuritaire, a-t-il affirmé, qualifiant de "lamentables" les conditions de vie auxquelles sont soumis les Sahraouis, privés des moyens de subsistance les plus élémentaires.

Interrogé sur son ralliement tardif à la Mère-Patrie, M. Ould Souilem a expliqué qu'il était contraint de rester plus longtemps dans les camps pour soutenir les séquestrés dans leur calvaire, en donnant l'exemple par sa compassion et son dévouement envers les autres séquestrés, surtout durant la période critique de l'intifada de 1988, ajoutant que lui et d'autres sahraouis ont continué à braver l'injustice et l'iniquité jusqu'à ce que la vision se clarifie et que l'heure du retour sonne.

Il existe actuellement deux catégories de personnes dans les camps : celles qui sont impuissantes et incapables de quitter les camps, en raison des pressions morales et matérielles auxquelles elles sont soumises, et celles qui tirent profit de la situation et Âœuvrent à maintenir le statu-quo, en s'opposant, au nom des sahraouis, à toute approche visant à hâter le retour des populations sahraouies à leur pays, a ajouté M. Ould Souilem.

Le Polisario tient d'une main de fer les camps en confisquant la volonté des populations et en contrôlant les moyens de subsistance, empêchant, ainsi, toute velléité de se défaire de son joug, a-t-il déploré, soulignant l'immobilisme de la vieille garde du "Polisario" qui refuse tout rajeunissement dans ses rangs, de peur de voir émerger un esprit novateur aspirant à changer une situation qui ne profite qu'à certains privilégiés.

M. Ahmedou Ould Souilem occupait, jusqu'à son retour au Maroc, le poste de ministre-conseiller à la présidence de la prétendue république sahraouie
 
35 ans et personne n'est capable de résoudre ce conflit.

Lorsqu'on lit les écrits de chacun on pense qu'on est en train d'en reprendre pour une même période.

Un peu de bonne volonté de chacun ça devrait être possible.

Et pas seulement une proposition unilatérale d'autonomie.

Du dialogue. svp Messieurs les dirigeants.

Comme d'habitude ceux sont les pauvres gens qui souffrent.

Arrêtez svp vos posts trop partisans ils n'arrangent rien au contraire.

La partie adverse sortant les mêmes scénari mais à son avantage.

C'est simple j'évite de regarder les infos, j'ai ras la casquette de cette auto propagande stérile et infantile.

Qu'ils prennent le problème à bras le corps et concluent de manière à ce que les deux parties sortent la tête haute de ce conflit.

Sans vainqueur ni vaincu.

De toute façon, il faudra en passer par là si nous voulons une vie paisible et sereine avec ce voisin ce frère de race et religion.
 
ce qui me fait rire dans cette affaire c'est la démarche du Clown Abdelaziz:

Sahara. Allo, le pape ?
Pour résoudre l’épineux problème posé par la grève de la faim d’Aminatou Haïdar à l’aéroport de Lanzarote, aux Iles Canaries, Mohamed Abdelaziz s’était tourné vers un médiateur inédit : le pape ! Le chef du Polisario a en effet envoyé le 12 décembre un message au Vatican, appelant Benoît XVI à “avoir recours à son autorité morale sur les chrétiens pour prendre des mesures urgentes” et d’appeler le gouvernement marocain “à se conformer à la légalité internationale”. L’histoire ne dit pas si le pape a répondu.

source : http://www.telquel-online.com/403/lessentiel_403.shtml
 
C'est bizzare je ne comprends pas pourquoi personne de ces organismes internationnaux et ces supposés militants des droits de l'homme n'abordent presque jamais le sort des sehraouis sequestrés dans les camps de Tindouf ??!!!
C'est l'argent de l'algérie qui leur fait taire ?!! ou bien c'est la chaleur du desert
Quelle hypocrésie !!
 
35 ans et personne n'est capable de résoudre ce conflit.

Lorsqu'on lit les écrits de chacun on pense qu'on est en train d'en reprendre pour une même période.

Un peu de bonne volonté de chacun ça devrait être possible.

Et pas seulement une proposition unilatérale d'autonomie.

Du dialogue. svp Messieurs les dirigeants.

Comme d'habitude ceux sont les pauvres gens qui souffrent.

Arrêtez svp vos posts trop partisans ils n'arrangent rien au contraire.

La partie adverse sortant les mêmes scénari mais à son avantage.

C'est simple j'évite de regarder les infos, j'ai ras la casquette de cette auto propagande stérile et infantile.

Qu'ils prennent le problème à bras le corps et concluent de manière à ce que les deux parties sortent la tête haute de ce conflit.

Sans vainqueur ni vaincu.

De toute façon, il faudra en passer par là si nous voulons une vie paisible et sereine avec ce voisin ce frère de race et religion.

salam aleykoum wa rahmatoulah wa barakatouh,

tout à fait d'accord, l'islam nous a rendu frere alors que nous etions ennemis autrefois, je vois que pour certains l'islam c'est une coquille vide qu'on utilise juste dans le cas de la palestine alors que l'islam c'est le bon voisinage, jugeons selon les lois d'allah pour ce probleme entre musulmans point barre, cessons le deni, le mepris et l'insulte!
 
Renonjour,
en lisant ce poste "Le cas d'A. Haidar ne doit pas éclipser les souffrances des Maroc" je croyais que le vrai tittre etait" Le cas d'A. Haidar ne doit pas éclipser les souffrances des Maroc ains en general".
Je dois l'admettre meme si je suis tout a fait pas d'accord avec cette Aminatou et la cause qu'elle defent pour moi elle n'est qu'une sainte nitoche de rien du tout qui veut jouer
un jeu plus grand qu'elle.Toutefois elle nous a donne un example pour les marocains pour combattre les 1000 et un mepris et oppression que nous les marocains de tout bord subissons chaque jour par Maghzen ou par l'administration publique ou par personnes influentes.Denoncer les injustices commises chaque jour par le maghzen sur ses braves citoyens ne doit etre considere comme "traite" a son pays ni une tentative de renverser le regime (je suis persuade que les marocains vu les exxperiences des autres pays arabes "republicains" sont des monarchistes convaincus pour le bien du maroc.Au contraire renforces par ce sentiment que la "democratie" est quand mieux preservee au Maroc que dans tous les pays arabes je crois il est temps que les marocains dans la limite de la loi de denoncer les injustices par les journaux ,par l'internet "twitter" ou "sniper" ou tout autre combat pour trainer tous les corrompus ou opprisseurs a la justice.Aminatou L'a reussi nous pouvons aussi le faire et en force.merci
 
UN groupe pro-haidar veut l'élire pérsonnalité de l'année dans le site espagnole TVE, elle est photo avec Obama ;). Ils se sont passés le mot sur Facebook, et d'un seul cout elle a remonté pour arrivé à presque les mm nobres de votes que pour Obama. Vous imaginez le tapage médiatique par après.
Si vous voulez voter Obama, pour contrer cette manipulation et fraude :

http://www.rtve.es/noticias/encuesta/20091223/encuestapersonaje-del-ano/resultado-15491.shtml

Tangier to lLagouira is a fact.
 
Sincère sans nul doute, Aminatou Haidar, la militante sahraouie de retour chez elle après sa grève de la faim, est au cœur d’un bras de fer qui la dépasse – et dont nul ne perçoit l’issue – entre le Maroc et le Polisario.

Article paru dans Jeune Afrique n°2554 du 20 au 26 décembre 2009
Par : François Soudan

« Le Maroc veut ma mort. C’est ce qu’il veut. C’est sa gloire. » Au trente-deuxième jour de sa grève de la faim, à la veille de son évacuation précipitée, le 17 décembre, vers l’hôpital le plus proche, Aminatou Haidar murmure ces mots au journaliste algérien d’El-Watan venu l’interroger dans un recoin du local pour chauffeurs de bus de l’aéroport d’Arrecife, sur l’île canarienne de Lanzarote. Recroquevillée sous les couvertures, une bouteille d’eau sucrée à la main, cette mère de deux enfants âgée de 42 ans sait alors que son geste illustre jusqu’à l’absurdité suicidaire l’inextricable complexité du conflit du Sahara occidental. Elle sait aussi, pour avoir déjà mené pareille grève en 2005 dans la prison de Laayoune, que l’État marocain, a priori, ne cédera pas. Impasse donc, potentiellement dramatique mais incontestablement calculée de la part de cette militante très proche du Front Polisario qui n’a jamais accepté la marocanité de l’ex-colonie espagnole, tout en refusant l’exil dans les camps de réfugiés en Algérie .
Changement de décor, le surlendemain, peu après minuit. Un avion médicalisé espagnol se pose sur l’aéroport Hassan-Ier de Laayoune avec, à son bord, celle que ses admirateurs remplis d’enthousiasme – si ce n’est de sens de la mesure – appellent « la Gandhi sahraouie ». L’accueil est glacial. Passage furtif de l’ombre voilée entre les guichets de la police. Une voiture, conduite par un membre de sa famille, l’attend et disparaît bientôt dans la nuit. Fin d’une affaire qui, pendant plus d’un mois, aura passionné les médias, crispé un peu plus encore les relations entre les deux grands voisins du Maghreb, mis le gouvernement espagnol au bord de la crise de nerfs, mobilisé jusqu’à l’hôte de l’Élysée et rappelé au monde l’existence d’un conflit oublié.
Expulsée vers Lanzarote le 13 novembre pour avoir refusé de remplir la case « nationalité » sur sa fiche de débarquement à son arrivée à Laayoune et inscrit « Sahara occidental » comme lieu de résidence, Aminatou Haidar est une indépendantiste à la fois déterminée et totalement assumée. Pourtant, illustration de toutes les ambiguïtés d’une lutte en trompe-l’œil, c’est dans le sud du Maroc, dit incontesté, non loin de Tata, au sein d’une tribu sahraouie plutôt acquise au Makhzen, les Izarguiyine, qu’elle a vu le jour. Principale communauté de la confédération Tekna, les Izarguiyine sont des nomades sédentarisés entre Agadir et Boujdour qui, en souvenir de l’alliance contractée il y a trois siècles avec le sultan alaouite Moulay Ismaïl, ont largement participé aux combats de la résistance antifrançaise menés par l’Armée de libération marocaine au milieu des années 1950. À l’instar d’un Mohamed Abdelaziz, natif de Marrakech, et de quelques autres dirigeants du Polisario, le lieu de naissance d’Aminatou Haidar lui vaudrait en principe d’être écartée des listes électorales en cas de référendum au Sahara occidental
« The game is over »
 
Titulaire d’un bac marocain, fonctionnaire municipale à Boujdour, la jeune femme a été une première fois enfermée pendant quatre ans, de 1987 à 1991, dans des conditions très dures qui lui vaudront une décennie plus tard d’être indemnisée par l’Initiative Équité et Réconciliation (IER), mise en place par le roi Mohammed VI : 480 000 dirhams au total (42 000 euros) qu’elle exige et obtient de cet État que, pourtant, elle *rejette. Nouveau séjour en prison – sept mois – en 2005 après les *émeutes de Laayoune, d’où cette femme, beaucoup moins frêle qu’elle n’en a l’air, ressort avec une auréole de pasionaria. Dès lors, Aminatou Haidar devient une sorte d’icône, à la fois utile pour le Front Polisario, qui instrumentalise avec son consentement cette militante de l’intérieur, et de plus en plus ingérable pour le Maroc, qui ne sait comment enrayer la spirale sans être aussitôt accusé de porter atteinte aux droits de l’homme. Se croit-elle intouchable ? C’est probable. Collectionnant les prix, particulièrement en Espagne et aux États-Unis, elle multiplie les déclarations hostiles à la politique saharienne du royaume et ne perd pas une occasion de remercier le grand frère algérien pour le soutien qu’il apporte à sa cause. Une photo, immédiatement exploitée par les médias du royaume, fait le tour d’Internet : Aminatou posant aux côtés de l’ambassadeur d’Algérie à Washington avec, autour du cou, une écharpe aux couleurs du drapeau algérien.
C’est pourtant avec un vrai passeport marocain délivré en 2006 qu’Aminatou Haidar voyage. Une contradiction qu’elle résout à sa manière en refusant d’inscrire le mot « Maroc », remplacé par celui de « Sahara occidental », sur sa fiche de débarquement chaque fois qu’elle revient à Laayoune. À l’aéroport, les policiers froncent les sourcils : « C’est un peu comme si un militant kabyle arrivant à Alger inscrivait sur sa fiche “Tizi-Ouzou, Kabylie”, explique l’un d’eux, ou comme si un indépendantiste corse débarquant à Roissy écrivait “Ajaccio, Corse”. » Mais, faute de consignes claires, on la laisse passer. Jusqu’à ce 13 novembre 2009. Pourquoi ce changement d’attitude ? À Rabat, le ton s’est brusquement durci. Depuis le 8 octobre, sept militants sahraouis de l’intérieur, de retour d’une tournée triomphale dans les camps du Polisario à Tindouf, sont détenus après avoir été interpellés à l’aéroport de Casablanca. Le 6 novembre, lors de son discours anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI lance un avertissement très clair : plus aucune provocation de ce type ne sera tolérée, dit-il en substance : « The game is over. »
 
Tester les « lignes rouges »
Aux yeux du pouvoir marocain, en multipliant les opérations de ce type, les indépendantistes cherchent à tester les « lignes rouges » et à compenser sur le terrain de l’opinion internationale les revers subis sur le plan diplomatique. Ainsi, explique-t-on à Rabat, l’infléchissement redouté de l’administration américaine démocrate en faveur de la thèse du référendum d’autodétermination n’a-t-elle pas eu lieu, Barack Obama laissant sur ce point les coudées franches à sa secrétaire d’État, Hillary Clinton, considérée comme plus proche du Maroc que de l’Algérie. Une position qui serait également celle de l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, lequel ne serait pas loin de se ranger à l’opinion de son prédécesseur, Peter Van Walsum, qui avait qualifié d’« irréaliste » l’option de l’indépendance. Dans ce contexte et à quelques semaines d’une énième série de négociations informelles entre les deux parties au conflit, l’action spectaculaire d’Aminatou Haidar est – si l’on peut dire – du pain bénit pour le Polisario. L’occasion d’équilibrer le rapport de force, de jeter un voile pudique sur l’état des libertés dans les camps de la hamada de Tindouf ainsi que sur l’absence, depuis trente ans, de tout recensement des réfugiés. L’occasion aussi d’influer sur l’opinion publique espagnole afin qu’elle contraigne son gouvernement à s’éloigner des positions marocaines sur le Sahara.
Reste qu’en prenant la décision d’expulser Aminatou Haidar, au motif qu’elle a renié une nationalité jamais acceptée, plutôt que de fermer une nouvelle fois les yeux ou de déclencher contre elle, sur place, des poursuites judiciaires, les autorités de Rabat ont pris le risque d’en faire une martyre hyper médiatisée, alors même que les convictions de cette militante sont minoritaires au sein des populations du Sahara occidental. Le crescendo des déclarations a également conduit la classe politique marocaine, gouvernement et opposition confondus, à mettre directement en cause l’Algérie, pays protecteur du Polisario et qualifié de « grand allié » par Aminatou Haidar. La clé de tout le conflit saharien est à Alger, répète-t-on à Rabat, où l’on se dit persuadé, à tort ou à raison, que les autorités algériennes peuvent, à tout moment, faire revenir la gréviste de Lanzarote sur sa décision. En Algérie, le pouvoir – même si les médias multiplient les reportages au chevet de la militante sahraouie – s’abstient de tout commentaire. Le décompte des points, pense-t-il sans doute, ne lui est pas défavorable.
Zapatero sollicite Sarkozy
Le 14 décembre, alors que la tension diplomatique entre Rabat et Madrid – qui souhaite se débarrasser au plus vite de cette bombe à retardement qu’est devenue Haidar *– s’accroit d’heure en heure, le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero sollicite le président français, Nicolas Sarkozy, pour une médiation. Le lendemain, ce dernier reçoit à l’Élysée le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, et lui suggère d’autoriser Aminatou Haidar à rentrer à Laayoune, où son passeport marocain, confisqué depuis le 13 novembre, pourra lui être remis. En échange, les autorités espagnoles se font fort d’obtenir de la militante qu’elle renonce à inscrire « Sahara occidental » comme pays de résidence sur sa fiche de débarquement. Le 17, le roi Mohammed VI informe par message Nicolas Sarkozy de son accord sur les termes de ce compromis.
À 22 h 15 ce soir-là, Aminatou Haidar quitte Lanzarote pour Laayoune : « C’est un triomphe pour la cause sahraouie », dit-elle, rayonnante, aux journalistes. En réalité, si elle n’a pas prononcé les excuses publiques qu’exigeaient d’elle les autorités marocaines, la gréviste de la faim a bien écrit le mot « Maroc » dans la case réservée à cet effet, annulant par là le geste de siba (« dissidence ») qui lui avait valu d’être expulsée. Chacun, dans cette affaire, a donc sauvé la face, perdu quelques plumes provisoires et conclu une trêve que l’on sait fragile. On imagine mal, en effet, Aminatou Haidar ne pas reprendre son périlleux combat pour une cause incertaine. Et nul n’imagine le Maroc renoncer un jour à sa profondeur historique.
 
Ce qu'on peut tirer de cette affaire :
Que l'Algérie reste l'ennemi numéro 1 du Maroc
Que le Maroc a réussi encore une nouvelle fois à déjouer un des plans diaboliques de l'Algérie.
Que le Maroc ne peut pas compter sur les arabes
 
L'enseignement à en tirer ?? simple, quitte à être simpliste:
-L' Algérie sœur (sic), vindicative, haineuse, et jalouse du Maroc, et qui de surcroit avait reçu des "trihates" tout au long de son existence en tant qu'État" depuis 1962..
-Ce pays sans référence historique notable, ni civilisation propre reconnue (Turcs, français, et même marocains à une certaine époque de l'Histoire..lisez la Vraie Histoire ..) ne peut qu'être l'ennemi juré du Maroc voisin...
-Aminatou machin ...n'est qu'un pion minable que la DRS algérienne avait essayé d'avancer pour nuire au Maroc, (plouf, raté:D)...Celui-ci a damé le pion (sic), de façon civilisée et intelligente à notre "sœur" d'à coté ..ainsi qu'à ses valets ....
-Le Maroc est chez lui...et ceux qui disent le contraire (certains, sur Bladi.net, et qui, se croyant plus intelligents que les autres..me répondent..Le Maroc EST le Maroc...et le reste est le reste.....allayn3al lli may7cham )
 
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