Le CFCM accepte les regrets d'Hortefeux
AFP
15/09/2009 |
Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), organe représentatif des musulmans de France, a accepté mardi les "regrets" exprimés par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, accusé de racisme après des propos sur les immigrés.
"Le ministre de l'Intérieur (...) a exprimé ses regrets. Pour nous c'est suffisant", a déclaré Mohammed Moussaoui, sur la radio Europe 1. "Je pense que la sincérité de ses propos a touché l'ensemble de ceux qui étaient présents", a-t-il ajouté.
Brice Hortefeux, qu'une partie de l'opposition de gauche a appelé à démissionner, s'est exprimé lundi soir lors d'un dîner de rupture du jeûne du ramadan, organisé par le CFCM. Il a estimé que "des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions" par les propos ambigus qu'il a pu tenir, et il a ajouté: "Je veux donc vous dire mes regrets".
La diffusion sur l'internet d'une vidéo prise début septembre dans le sud-ouest de la France lors d'une réunion de son parti, l'UMP, a suscité un tollé la semaine dernière en France. On pouvait voir et entendre le ministre déclarer apparemment à propos des immigrés, que "quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".
Le ministre venait de se faire présenter un jeune militant d'origine immigrée. "C'est notre petit arabe", lui disait une participante à la réunion.
Interrogé pour savoir si le CFCM n'attendait pas plutôt des excuses, Mohammed Moussaoui a estimé que le ministre "reste cohérent avec lui même". "Il n'a pas commis de faute pour demander des excuses", a-t-il poursuivi. "En revanche, ses propos, qui ont été sortis de leur contexte, ont pu peut-être blesser certains, et là il a présenté ses regrets", a-t-il ajouté.
"Le ministre de l'Intérieur n'est pas un homme raciste", a insisté Mohammed Moussaoui, estimant que "des éléments plaident en sa faveur", comme la manifestation, "dès sa prise de fonction", de "son engagement et son attachement à faire en sorte que l'islam soit autant respecté que les autres religions".
Brice Hortefeux a également reçu mardi le soutien de Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, qui fut à partir de 2007, le symbole de l'ouverture des élites politique aux minorités voulue par le président Nicolas Sarkozy.
Personnellement, je pense que Sarkozy a du intervenir auprès du CFCM pour calmer le jeu et pour que cette affaire soit classée.
AFP
15/09/2009 |
Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), organe représentatif des musulmans de France, a accepté mardi les "regrets" exprimés par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, accusé de racisme après des propos sur les immigrés.
"Le ministre de l'Intérieur (...) a exprimé ses regrets. Pour nous c'est suffisant", a déclaré Mohammed Moussaoui, sur la radio Europe 1. "Je pense que la sincérité de ses propos a touché l'ensemble de ceux qui étaient présents", a-t-il ajouté.
Brice Hortefeux, qu'une partie de l'opposition de gauche a appelé à démissionner, s'est exprimé lundi soir lors d'un dîner de rupture du jeûne du ramadan, organisé par le CFCM. Il a estimé que "des personnes ont pu être blessées dans leur être et leurs convictions" par les propos ambigus qu'il a pu tenir, et il a ajouté: "Je veux donc vous dire mes regrets".
La diffusion sur l'internet d'une vidéo prise début septembre dans le sud-ouest de la France lors d'une réunion de son parti, l'UMP, a suscité un tollé la semaine dernière en France. On pouvait voir et entendre le ministre déclarer apparemment à propos des immigrés, que "quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".
Le ministre venait de se faire présenter un jeune militant d'origine immigrée. "C'est notre petit arabe", lui disait une participante à la réunion.
Interrogé pour savoir si le CFCM n'attendait pas plutôt des excuses, Mohammed Moussaoui a estimé que le ministre "reste cohérent avec lui même". "Il n'a pas commis de faute pour demander des excuses", a-t-il poursuivi. "En revanche, ses propos, qui ont été sortis de leur contexte, ont pu peut-être blesser certains, et là il a présenté ses regrets", a-t-il ajouté.
"Le ministre de l'Intérieur n'est pas un homme raciste", a insisté Mohammed Moussaoui, estimant que "des éléments plaident en sa faveur", comme la manifestation, "dès sa prise de fonction", de "son engagement et son attachement à faire en sorte que l'islam soit autant respecté que les autres religions".
Brice Hortefeux a également reçu mardi le soutien de Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, qui fut à partir de 2007, le symbole de l'ouverture des élites politique aux minorités voulue par le président Nicolas Sarkozy.
Personnellement, je pense que Sarkozy a du intervenir auprès du CFCM pour calmer le jeu et pour que cette affaire soit classée.