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Le chef de la guérilla des FARC, Alfonso Cano, a été tué vendredi lors de combats avec l'armée dans le sud du pays. Le président colombien Juan Manuel Santos a aussitôt appelé ses partisans à la démobilisation. La mort de l'homme le plus recherché de Colombie porte un coup dur aux FARC.
L'armée a bombardé vendredi un campement, identifié comme un repaire des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dans la région de Cauca, située au sud-ouest du pays. Des unités héliportées ont été envoyées pour encercler la position lorsqu'une fusillade a éclaté. Cano serait mort dans les échanges de tir.
« Il s'agit du coup le plus dévastateur jamais porté à ce mouvement », s'est félicité le président Juan Manuel Santos, lors d'une brève allocution télévisée dans la nuit de vendredi à samedi. « Je tiens à adresser le message suivant à chaque membre de cette organisation : déposer les armes ou vous finirez en prison ou au cimetière. Nous aurons la paix », a ajouté le chef de l'État.
« La violence n'est pas la voie. Nous devons insister jusqu'à ce que les Colombiens puissent avoir un pays en paix » Juan Manuel Santos
La mort du chef des FARC avait été confirmée plus tôt par le gouverneur de Cauca puis par le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon. Le ministre a montré une photo de Cano, mort, les yeux grands ouverts, sans sa traditionnelle barbe noire.
Selon Ariel Avila, spécialiste du conflit colombien au sein de l'Institut d'études Corporation Nuevo Arco Iris, d'intenses combats opposaient la guérilla à l'armée depuis une vingtaine de jours aux environs de Cauca. Depuis jeudi, une quinzaine de bombardements avaient eu lieu dans la région.
La mort du dirigeant des FARC constitue une victoire pour Juan Manuel Santos, élu l'an dernier sur la promesse de lutter sans merci contre les rebelles. Aujourd'hui, leur organisation se retrouve littéralement décapitée après la perte de plusieurs dirigeants historiques ces quatre dernières années.
L'armée a bombardé vendredi un campement, identifié comme un repaire des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dans la région de Cauca, située au sud-ouest du pays. Des unités héliportées ont été envoyées pour encercler la position lorsqu'une fusillade a éclaté. Cano serait mort dans les échanges de tir.
« Il s'agit du coup le plus dévastateur jamais porté à ce mouvement », s'est félicité le président Juan Manuel Santos, lors d'une brève allocution télévisée dans la nuit de vendredi à samedi. « Je tiens à adresser le message suivant à chaque membre de cette organisation : déposer les armes ou vous finirez en prison ou au cimetière. Nous aurons la paix », a ajouté le chef de l'État.
« La violence n'est pas la voie. Nous devons insister jusqu'à ce que les Colombiens puissent avoir un pays en paix » Juan Manuel Santos
La mort du chef des FARC avait été confirmée plus tôt par le gouverneur de Cauca puis par le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon. Le ministre a montré une photo de Cano, mort, les yeux grands ouverts, sans sa traditionnelle barbe noire.
Selon Ariel Avila, spécialiste du conflit colombien au sein de l'Institut d'études Corporation Nuevo Arco Iris, d'intenses combats opposaient la guérilla à l'armée depuis une vingtaine de jours aux environs de Cauca. Depuis jeudi, une quinzaine de bombardements avaient eu lieu dans la région.
La mort du dirigeant des FARC constitue une victoire pour Juan Manuel Santos, élu l'an dernier sur la promesse de lutter sans merci contre les rebelles. Aujourd'hui, leur organisation se retrouve littéralement décapitée après la perte de plusieurs dirigeants historiques ces quatre dernières années.