Le cur et la raison : Le palais dAl-qalb
Sakîna arriva devant le palais de son père et marqua un temps darrêt. Elle leva la tête devant le gigantesque édifice, et monta lentement les marches qui mènent à lentrée.
Deux soldats montaient la garde. Ils portaient le « Qâf pourpre », luniforme traditionnel des soldats dévoués au cordial souverain.
Les gardes sécartèrent et donnèrent lordre douvrir les immenses portes du palais, afin de laisser passer la jeune ambassadrice.
« Nous vous attendions princesse », lui lança un des soldat qui regardait droit devant lui. « Bonne chance princesse » lança le second. Ce à quoi la jeune fille répondit dun ton calme « Merci, braves soldats ».
Sakîna observait maintenant avec attention louverture des portes qui dévoilaient à chaque instant, un peu plus lintérieur du palais. La princesse prit alors une profonde inspiration, se redressa et avança dun pas franc et déterminé.
Une fois à lintérieur, les portes se refermèrent brusquement derrière elle. Il ny avait pas un bruit. Pas âme qui vive dans le long couloir tapissé de velours pourpre, et orné de gravures dor. La longue pièce qui mène aux appartements de son père était restée pareille à ses souvenirs : feutrée, chaleureuse, inondée dune lumière claire et agréable.
A mesure que Sakîna parcourait linterminable corridor, elle distinguait de plus en plus nettement ce qui semblait être la voix de son père.
Une fois devant sa chambre, elle se mit à genou devant la serrure, et colla son oreille contre la porte. Elle entendit son père qui pleurait à chaudes larmes de lautre côté.
Sakîna arriva devant le palais de son père et marqua un temps darrêt. Elle leva la tête devant le gigantesque édifice, et monta lentement les marches qui mènent à lentrée.
Deux soldats montaient la garde. Ils portaient le « Qâf pourpre », luniforme traditionnel des soldats dévoués au cordial souverain.
Les gardes sécartèrent et donnèrent lordre douvrir les immenses portes du palais, afin de laisser passer la jeune ambassadrice.
« Nous vous attendions princesse », lui lança un des soldat qui regardait droit devant lui. « Bonne chance princesse » lança le second. Ce à quoi la jeune fille répondit dun ton calme « Merci, braves soldats ».
Sakîna observait maintenant avec attention louverture des portes qui dévoilaient à chaque instant, un peu plus lintérieur du palais. La princesse prit alors une profonde inspiration, se redressa et avança dun pas franc et déterminé.
Une fois à lintérieur, les portes se refermèrent brusquement derrière elle. Il ny avait pas un bruit. Pas âme qui vive dans le long couloir tapissé de velours pourpre, et orné de gravures dor. La longue pièce qui mène aux appartements de son père était restée pareille à ses souvenirs : feutrée, chaleureuse, inondée dune lumière claire et agréable.
A mesure que Sakîna parcourait linterminable corridor, elle distinguait de plus en plus nettement ce qui semblait être la voix de son père.
Une fois devant sa chambre, elle se mit à genou devant la serrure, et colla son oreille contre la porte. Elle entendit son père qui pleurait à chaudes larmes de lautre côté.