Le concours du Bruxellois de l'année 2012:Issam Akel

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Le concours du Bruxellois de l'année 2012 organisé par nos confrères du Vlan, de la Capitale, de Viva et de Télé Bruxelles, a livré son verdict mercredi soir.

A été couronné le spectacle , "La vie c'est comme un arbre" dans lequel joue Issam Akel. Son interview.



e concours du Bruxellois de l'année 2012 a courronné mercredi soir, "La vie c'est comme un arbre", un spectacle détonnant imaginé par la compagnie des Voyageurs sans bagage qui raconte l'histoire de trois Marocains débarquant à Bruxelles dans les années 60.


Au scénario comme sur les planches, Rachid Hirchi, Mohamed Allouchi, ou encore Mohamed Ouachen. Mais aussi Issam Akel qui profite de ce coup de projecteur pour lancer un appel aux décideurs culturels bruxellois, les exhortant donner leur chance à toute une génération de jeunes talents.
Voici l'interview d'Issam Akel :



il a le débit mitraillette doublé d’une prose tranchante. Voire militante lorsqu’il s’agit de défendre l’émergence de jeunes talents dans la ville qu’il chérit, Bruxelles.

C’est qu’Issam Akel et ses comparses, réunis au sein de la compagnie des Voyageurs sans bagage, ont dû batailler ferme pour se frayer une place sur les planches de la capitale.

« Les portes étaient fermées, alors on a dû passer par les fenêtres », sourit-il. Alors, oui, cette nomination au concours du Bruxellois de l’année relevait de tout sauf de la quête à la gloriole personnelle.

« L’enjeu était très grand pour nous, pas uniquement pour la reconnaissance de notre travail mais parce qu’à travers cette reconnaissance, cela nous permet de marquer le coup pour toute une génération de talents, qu’ils soient investis dans le théâtre, la danse ou le stylisme et qui aujourd’hui peinent à sortir de l’ombre ».

Comme a pu le constater notre interlocuteur. Qui raconte : « Notre projet est purement bruxellois, il a été imaginé et développé dans les rues de la capitale, entre les quartiers Anneessens et Saint-Géry. Pourtant, on a eu beaucoup de mal à convaincre le milieu. Si vous n’êtes pas du sérail, il est vraiment difficile d’attirer l’attention des professionnels ».

Pas faute pourtant d’avoir multiplié les contacts. « On voit trois têtes d’Arabes sur un dossier et la réaction se limite à : “Oh, encore un projet de petits jeunes“ sans se rendre compte que le talent est là, parmi ces jeunes. Et qu’il est temps d’ouvrir les œillères pour ouvrir la porte à la jeune génération, celle qui n’est pas portée par les médias ou les décideurs ».

Le sacre glané mardi soir a donc une saveur toute particulière. « Même si, pour nous, la nomination était déjà une belle reconnaissance. L’envie qui m’anime avant tout c’est de rendre cette ville meilleure. C’est le canal bruxellois qui coule dans mes veines ».

Bruxelles à laquelle la troupe fera toutefois quelques infidélités puisqu’après cinquante représentations sold-out, les comédiens partent aujourd’hui à la conquête de la Wallonie.

« Où nous recommençons à frapper aux portes, mais nous reviendrons certainement jouer à Bruxelles dans le courant de l’année », promet déjà Issam Akel qui, avec ses potes, planche déjà sur une tournée en France et au Maroc ainsi que sur la scénarisation du spectacle « afin d’en faire un long-métrage ».


http://www.lesoir.be/175513/article...el-«-canal-bruxellois-coule-dans-mes-veines-»
 
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