Le consul général de France : “Le refus de visa n’est pas définitif”

Les dispositif d’immigration légale en France et la nouvelle formule d’octroi de visas sur rendez-vous étaient les principaux thèmes d’un atelier de presse tenu hier et regroupant M. M. Christian Bernard, consul général de France à Tunis, Yves Brunner, directeur de l’Office des migrations internationales, et les représentants des organismes de presse locaux. Tunis - Le Quotidien Le serveur vocal des services consulaires français, entré en service depuis le mois de mars, a délivré quotidiennement depuis 250 rendez-vous. Toutefois, un grand nombre de demandeurs de visas ne se présentent pas aux guichets à la date fixée. “Au début, nous avons fixé ce quota à 200 mais nous avons constaté un grand nombre de défaillants, c’est la raison pour laquelle nous avons réajusté ce chiffre. Actuellement 180 personnes déposent quotidiennement leurs dossiers de visas sur rendez-vous”. C’est en ces termes que M. Christian Bernard, consul général de France à Tunis, a expliqué hier le déroulement de la nouvelle formule d’octroi de visas sur rendez-vous. Durant l’année écoulée, 78582 dossiers ont été déposés dans la capitale, 63.600 demandes ont reçu une réponse positive. Nous n’avons pas la volonté de freiner le besoin de circuler entre les deux pays, bien au contraire nous améliorons à chaque fois notre volonté d’ouverture. Le consul général a affirmé dans ce contexte que le refus d’octroi d’un visa n’est pas perpétuel. Le candidat peut toujours déposer un nouveau dossier quand il le renforce par de nouveaux éléments solides et crédibles. M. Christian Bernard a annoncé au cours de cette rencontre que le visa d’inscription pour les étudiants sera amélioré. Les étudiants, à partir de la prochaine année universitaire, seront mieux encadrés par les services consulaires. Le nouveau système permettra de prendre en charge l’étudiant par l’étude de son parcours universitaire, par la fourniture de renseignements sur les branches à suivre et ce jusqu’à son départ. Le volet de l’émigration légale en France a été largement débattu au cours de cette rencontre. M. Yves Brunner, directeur général de l’Office des migrations internationales, (OMI) a affirmé que les opportunités de l’émigration légale doivent passer par le biais de partenaires tunisiens dont notamment le Bureau de l’Emploi et de la migration à l’Etranger (BEME), dépendant du ministère de l’emploi. Le consul général a expliqué que le gouvernement français en accord avec le gouvernement tunisien a opté pour une émigration co-choisie, basée sur une coopération et une formation communes dans le cadre d’une convention et d’échanges entre les deux parties. Toutefois, tout projet d’émigration doit se faire sur la base de la proposition de l’employeur français qui doit déposer un dossier adéquat aux services concernés en France. L’employeur peut obtenir le feu vert pour accueillir l’employé s’il présente un dossier argumenté. Lotfi TOUATI
suite ici http://www.tunisia-today.com/archives/13692

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