berceuse pour un enfant qui n'est pas né
Peut-être ne le savez-vous pas, mais au pays des fourmis, certaines femmes enceintes décident de ne pas garder leur bébé dans leur ventre. Pour des tas de raisons, de difficultés, de peurs ou parce qu'elles ne se sentent pas prêtes à devenir maman. Il arrive parfois qu'une femme fourmi ne puisse plus accepter ni dans son corps, ni dans sa tête d'accompagner plus loin le petit bébé qu'elle à conçu et porté dans son ventre.
Alors elle décide de s'en séparer. On appelle cela une interruption de grossesse ou un avortement.
Vous imaginez que ce n'est pas une décision facile. Que dans la tête de cette fourmi, il y a plein de désirs contradictoires qui s'opposent, se combattent, qui discutent sans fin : " Je pourrais quand même le garder.....mais non tu sais bien que tu ne veux pas l'élever seule...", ou encore : " Je ne me sens pas prête, je suis trop jeune, ou j'ai déjà quatre enfants et j'ai beaucoup de difficultés à donner à chacun sa part de soins et d'amour......d'accord mais tu n'es pas la seule qui a élevé cinq enfants et plus....."
Enfin comme vous le voyez, il y a tant de dialogue dans sa tête, dans son corps, que cela peut durer longtemps, des jours et des nuits, avec des vagues de tristesse et de désespoir. Avec tout au fond du coeur, parfois, l'espoir que le partenaire fourmi, celui avec lequel elle a fait l'amour et qui est le géniteur du bébé qui se trouve dans son ventre, lui dise au dernier moment : " Nous pouvons peut-être le garder, je suis d'accord que ce bébé soit là, on va s'arranger pour l'élever. "
Mais cela arrive très rarement au pays des fourmis !
Aussi voici le petit poème qu'a écrit une maman fourmi.......
C'est une petite berceuse qu'elle chantonnait à son bébé quand il était encore dans son ventre et qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas le garder.
Petit embryon qui n'aura jamais de nom
Petit embryon qui a fait de mon ventre sa maison
Petit embryon qui tient bon
Petit embryon qui a choisi une maman qui te dira non.
Je te sens là, courageux, t'accrochant à la vie, secoué par les tremblements de mon cur qui pleur
Et moi, ta maman, qui aurais tant voulu t'offrir de la douceur à la place de la rancur.
Je te sens là, courageux, t'accrochant à la vie et ressentant ma douleur jusque dans ton sang,
En sachant que jamais tu ne verras le firmament.
(suite plus bas)
Peut-être ne le savez-vous pas, mais au pays des fourmis, certaines femmes enceintes décident de ne pas garder leur bébé dans leur ventre. Pour des tas de raisons, de difficultés, de peurs ou parce qu'elles ne se sentent pas prêtes à devenir maman. Il arrive parfois qu'une femme fourmi ne puisse plus accepter ni dans son corps, ni dans sa tête d'accompagner plus loin le petit bébé qu'elle à conçu et porté dans son ventre.
Alors elle décide de s'en séparer. On appelle cela une interruption de grossesse ou un avortement.
Vous imaginez que ce n'est pas une décision facile. Que dans la tête de cette fourmi, il y a plein de désirs contradictoires qui s'opposent, se combattent, qui discutent sans fin : " Je pourrais quand même le garder.....mais non tu sais bien que tu ne veux pas l'élever seule...", ou encore : " Je ne me sens pas prête, je suis trop jeune, ou j'ai déjà quatre enfants et j'ai beaucoup de difficultés à donner à chacun sa part de soins et d'amour......d'accord mais tu n'es pas la seule qui a élevé cinq enfants et plus....."
Enfin comme vous le voyez, il y a tant de dialogue dans sa tête, dans son corps, que cela peut durer longtemps, des jours et des nuits, avec des vagues de tristesse et de désespoir. Avec tout au fond du coeur, parfois, l'espoir que le partenaire fourmi, celui avec lequel elle a fait l'amour et qui est le géniteur du bébé qui se trouve dans son ventre, lui dise au dernier moment : " Nous pouvons peut-être le garder, je suis d'accord que ce bébé soit là, on va s'arranger pour l'élever. "
Mais cela arrive très rarement au pays des fourmis !
Aussi voici le petit poème qu'a écrit une maman fourmi.......
C'est une petite berceuse qu'elle chantonnait à son bébé quand il était encore dans son ventre et qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas le garder.
Petit embryon qui n'aura jamais de nom
Petit embryon qui a fait de mon ventre sa maison
Petit embryon qui tient bon
Petit embryon qui a choisi une maman qui te dira non.
Je te sens là, courageux, t'accrochant à la vie, secoué par les tremblements de mon cur qui pleur
Et moi, ta maman, qui aurais tant voulu t'offrir de la douceur à la place de la rancur.
Je te sens là, courageux, t'accrochant à la vie et ressentant ma douleur jusque dans ton sang,
En sachant que jamais tu ne verras le firmament.
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