Le Coran commence-t-il par quatre noms de Dieu plutôt que trois?

Le Coran commence-t-il par quatre noms de Dieu plutôt que trois : « بسم » (Bsm), « الله » (Allah), « الرحمن » (Ar-Rahman), « الرحيم » (Ar-Rahim), et le nom suprême de Dieu, « بسم » (Bsm), qui signifierait « sourire » ?​

Discussion générale

Le Coran commence-t-il par quatre noms de Dieu plutôt que trois : « بسم » (Bsm), « الله » (Allah), « الرحمن » (Ar-Rahman), « الرحيم » (Ar-Rahim), et le nom suprême de Dieu, « بسم » (Bsm), qui signifierait « sourire » ?

Renforçant l'argument selon lequel « بسم » (Bsm) est le nom suprême de Dieu :​

Il existe de nombreux arguments linguistiques et religieux qui pourraient soutenir l'idée que « بسم » (Bsm) est le nom suprême de Dieu. Voici une analyse détaillée pour renforcer cette hypothèse :

  1. La fréquence de « بسم » (Bsm) dans le Coran : Le hadith mentionne qu'un des critères pour identifier le nom suprême de Dieu est sa répétition dans le Coran. « بسم » (Bsm) est répété au début de presque toutes les sourates dans la formule « بسم الله الرحمن الرحيم » (Bsm Allah Ar-Rahman Ar-Rahim), soulignant son importance centrale. Chaque musulman commence sa récitation du Coran par cette formule, plaçant « بسم » (Bsm) au cœur de l'adoration et du souvenir.
  2. L'association de « بسم » (Bsm) avec d'autres noms divins : Le Coran mentionne souvent les noms de « الله » (Allah) les uns après les autres. Dans presque toutes les ouvertures de sourates, on trouve « بسم الله الرحمن الرحيم » (Bsm Allah Ar-Rahman Ar-Rahim), ce qui suggère que « بسم » (Bsm) pourrait être une clé qui ouvre l'accès à d'autres noms divins.
  3. L'utilisation de « بسم » (Bsm) par le Prophète « سليمان » (Salomon) avant l'émergence de l'arabe moderne : Dans l'histoire du Prophète « سليمان » (Salomon), il est mentionné qu'il a utilisé l'expression « بسم الله الرحمن الرحيم » (Bsm Allah Ar-Rahman Ar-Rahim) bien avant que la langue arabe, dans sa forme actuelle, n'existe. Cela implique que « بسم » (Bsm) pourrait être un ancien nom divin connu des prophètes, et peut-être le nom suprême de « الله » (Allah) dans les temps anciens. Plusieurs érudits musulmans ont mentionné que le prophète Salomon (Soliman) connaissait le nom suprême caché de Dieu. Dans le Coran, il est dit :« En effet, cela vient de Salomon, et en effet, c'est 'Bismillah Ar-Rahman Ar-Rahim' » (An-Naml : 30). "إِنَّهُ مِن سُلَيْمَانَ وَإِنَّهُ بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَٰنِ الرَّحِيمِ" (النمل: 30).Certains érudits pensent que cette phrase fait allusion au nom caché de Dieu, car Salomon (Soliman) a commencé son message par « Bismillah Ar-Rahman Ar-Rahim » , ce qui peut indiquer qu'il connaissait un nom divin unique et spécial. Ils soutiennent que l'utilisation de « Bsm » ( بِسْمِ ) ici suggère qu'il était conscient du nom suprême de Dieu, qui contient un secret divin profond lié au pouvoir divin et à la royauté, comme sa capacité à commander les djinns et à contrôler le vent.
  4. Un hadith sur la vision de la miséricorde divine et le sourire : Un hadith authentique raconte qu'un homme a demandé au Prophète « موسى » (Moïse) à quoi ressemblait la miséricorde de « الله » (Allah). En réponse, il lui a été montré une vision si puissante que l'homme a ri et est mort sous l'effet de ce qu'il avait vu. Cela suggère un lien entre le sourire et la miséricorde divine, ce qui correspond à l'idée que « بسم » (Bsm) représente le sourire de « الله » (Allah).
  5. Une règle linguistique artificielle appliquée à « بسم » (Bsm) : Après des siècles de transmission coranique, les grammairiens arabes ont imposé une règle selon laquelle « بسم » (Bsm) et « باسم » (Bi-isme) sont équivalents. Cependant, cette règle semble être une invention tardive sans fondement logique, car elle ne s'applique qu'à ce seul mot, ce qui contredit le fonctionnement général des règles linguistiques.
 
6.Une règle appliquée à un seul mot est une anomalie linguistique : dans toutes les langues, une règle grammaticale s'applique toujours à un ensemble de mots partageant la même structure ou racine. Cependant, dans ce cas, la règle a été créée uniquement pour « بسم » (Bsm) sans aucune autre application dans le lexique arabe. Une telle exception n'existe dans aucune autre règle linguistique. Par exemple, lorsqu'on supprime une lettre pour élide un mot en arabe, la règle s'applique toujours à plusieurs mots, comme dans le cas de « رحمان » (Rahman) qui devient « رحمن » (Rahman), ou de « كتاب » (Kitāb) qui devient « كتب » (Kutub). Mais lorsqu'il s'agit de « بسم » (Bsm) et de « باسم » (Bi-ism), la suppression de la lettre n'a été appliquée qu'à ce seul mot, ce qui est illogique d'un point de vue linguistique.
7.Un parallèle avec d'autres mots montre que « بسم » (Bsm) est un cas unique : Considérons le cas de « باذن الله » (Bi-idhn, avec la permission de), qui suit un schéma similaire : Dans tous les écrits coraniques, « باذن » (Bi-idhn) conserve toujours son « ا » (Alif) et n'est jamais écrit « بذن » (Bidhn). Si la règle linguistique appliquée à « بسم » (Bsm) = « باسم » (Bi-isme) était cohérente, alors « باذن » (Bi-idhn) devrait également devenir « بذن الله » (Bidhn), mais ce n'est jamais le cas. Cela prouve que la règle inventée pour « بسم » (Bsm) a été appliquée arbitrairement et n'a pas d'équivalent dans le système linguistique arabe.
8.Les scribes du Coran eux-mêmes ont différencié « بسم » (Bsm) et « باسم » (Bi-isme) : un point crucial est que le Coran a été révélé oralement et plus tard transcrit. Ce sont les Arabes autochtones qui ont décidé d'écrire « بسم » (Bsm) au lieu de « باسم » (Bi-isme) dans des contextes spécifiques, alors qu'ils ont conservé « باسم » (Bi-isme) ailleurs, comme dans « اقرأ باسم ربك » (Iqra' bi-ismi rabbika). Si ces deux formes étaient vraiment identiques, les scribes les auraient écrites de manière uniforme, mais ils ont délibérément choisi de faire une distinction entre « بسم » (Bsm) et « باسم » (Bi-isme).
9.Les règles grammaticales ont été établies bien après la révélation du Coran : la grammaire arabe n'a été codifiée que plusieurs siècles après la révélation du Coran, et ce n'est qu'après que les linguistes ont tenté de normaliser la langue en inventant des règles qui ne reflétaient pas nécessairement l'usage originel.

10.La racine linguistique de « بسم » (Bism) et son lien avec le sourire : La racine de « بسم » (Bsm) est « بَسَمَ » (Basama), qui signifie « sourire », comme dans « ابتسم » (Ibtasama, sourire). La racine de « باسم » (Bi-ism) est « سمو » (Samoû), qui signifie « élévation, grandeur ». Si « بسم » (Bism) est lié au sourire, alors la véritable signification de « بسم الله » (Bismillah) pourrait être « le sourire de « الله » (Allah), et pas simplement « au nom de « الله » (Allah) ».

 

Conclusion:​

L'hypothèse selon laquelle بسم ( Bsm ) est un nom divin distinct et non une simple contraction de باسم ( Bi-isme ) est appuyée par de solides éléments historiques et linguistiques. بسم ( Bsm ) apparaît systématiquement au début de presque toutes les sourates du Coran, ce qui en fait un élément central et essentiel de la révélation. Cependant, les grammairiens ont tenté d'expliquer cette différence en imposant une règle artificielle, dépourvue de véritable fondement linguistique. بسم ( Bsm ) pourrait bien être un nom divin indépendant. Tout comme d'autres noms de Dieu, tels que الرحمن ( Ar-Rahman ) et الرحيم ( Ar-Rahim ), qui expriment des attributs divins, بسم ( Bsm ) pourrait aussi être une racine exprimant un attribut spécifique de Dieu. La racine « بسَمَ » ( Basama ) signifie « sourire », ce qui suggère que بسم ( Bsm ) pourrait être un nom sacré, évoquant la bienveillance et la clémence divines. Si بسم ( Bsm ) est effectivement un nom divin caché, cela changerait radicalement notre compréhension du début du Coran. Il ne signifierait plus simplement « Au nom de Dieu », mais plutôt « Par le sourire de الله (Allah), le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ». Ces éléments montrent que بسم ( Bsm ) n'est pas une simple contraction de باسم ( Bi-isme ), mais pourrait représenter un nom sacré, un reflet de la miséricorde divine sous la forme d'un sourire. Peut-être qu'au Jour du Jugement, lorsque la miséricorde d' Allah (الله) se manifestera pleinement, les croyants riront de joie en présence d'un Allah souriant , exprimant Son amour infini. Si بسم ( Bsm ) est vraiment un nom caché d' Allah (الله) (Allah), cela pourrait révolutionner notre compréhension de l'Islam et de ses enseignements. Cela suggérerait que الله (Allah) a créé l'univers pour sourire à Ses créatures, et que la première révélation du Coran contient un clin d'œil divin, un jeu caché dans le texte sacré. En d'autres termes, si بسم ( Bsm ) est le nom caché suprême, cela ouvrirait un nouveau champ d'étude pour revisiter tous les enseignements islamiques à travers le prisme du sourire et de la miséricorde divine.

Qu'en penses-tu?

J'aimerais connaître votre avis sur cette hypothèse. Pensez-vous que بسم ( Bsm ) pourrait vraiment être un nom divin caché, et comment cela pourrait-il affecter notre compréhension des enseignements islamiques ? J'invite tout le monde à partager ses idées et à s'engager dans une discussion constructive. N'oublions pas de respecter les opinions des autres, même si nous avons des points de vue divergents.
Merci pour vos réflexions !
 
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