Réponse à la thèse farefelue de Mingana et Luxenberg
Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
« …Et que la paix soit sur quiconque suit le droit chemin ! »
Saint-Coran, Sourate 20 Verset 47
Suivant d’une façon très proche la démarche de Mingana, Luxenberg prétend qu'avant l'apparition de la littérature arabe, la langue principale de l'écriture était le syro-araméen ou Syriaque. Ce qui le poussa de supposer que les origines de l'arabe littéraire et du Coran doivent être cherchées dans les communautés Araméenne et chrétiennes.
Cette hypothèse a été prise pour pouvoir prétendre que la Mecque n'était pas une colonie Arabe mais plutôt une colonie Araméenne et que les résidants de la Mecque ont parlé un mélange d’Aramo-arabe (7) (ou Arabo-araméen).
Cette langue, apparemment non connue ou non comprise en dehors de la Mecque (?), est bientôt tombée dans un état d'oubli et aucune tradition fiable n'a existé pour prouver son existence (8). (bien sûr c’est uniquement Luxenberg qui détient cette information et connaît son existence).
Par conséquent, selon Luxenberg, les premiers Savants Musulmans, qui ont écrit un siècle et demi après le décès du prophète, étaient sous la fausse impression que le Coran a été écrit dans l'arabe classique ; donc, il n'était pas surprenant qu'ils n'ont pas compris ce qu'ils lisaient (9).
À cet égard, Luxenberg représente une coupure radicale par rapport aux théories précédentes, y compris celle de Jeffery et Mingana.
Sous couvert des ces suppositions, Luxenberg commence sa quête pour trouver le « vrai » texte Coranique en utilisant ses propres méthodes graphiques et linguistiques.
Ce sont ses prétentions pour le côté graphique de son analyse qui nous intéresse dans cet article. En réclamant qu'il manque dans les documents arabes antérieurs des points diacritiques et marqueurs des voyelles, Luxenberg a pris la liberté de changer les points diacritiques et les voyelles à volonté.
Le travail de Luxenberg a eu une large couverture publicitaire par les journaux New York Times, The Guardian et Newsweek. Son livre est-il réellement un discours qui ouvre un nouveau chemin d’interprétation ou une autre tentative d’un coup médiatique ?
Ceci nous a incité à évaluer les revendications de Luxenberg et à examiner les bases sur lesquelles elles se fondent. Dans cet article, nous voudrions examiner les suppositions de Mingana et de Luxenberg au sujet des origines des divers aspects de l’écriture arabe. Nous comparerons également l’écriture Arabe à l’écriture Syriaque ainsi que son développement.
On démontrera que Mingana et Luxenberg s’étaient basés sur des hypothèses erronées concernant l’écriture Arabe.
http://blog.decouvrirlislam.net/Hom...-a-la-these-farefelue-de-mingana-et-luxenberg
Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
« …Et que la paix soit sur quiconque suit le droit chemin ! »
Saint-Coran, Sourate 20 Verset 47
Suivant d’une façon très proche la démarche de Mingana, Luxenberg prétend qu'avant l'apparition de la littérature arabe, la langue principale de l'écriture était le syro-araméen ou Syriaque. Ce qui le poussa de supposer que les origines de l'arabe littéraire et du Coran doivent être cherchées dans les communautés Araméenne et chrétiennes.
Cette hypothèse a été prise pour pouvoir prétendre que la Mecque n'était pas une colonie Arabe mais plutôt une colonie Araméenne et que les résidants de la Mecque ont parlé un mélange d’Aramo-arabe (7) (ou Arabo-araméen).
Cette langue, apparemment non connue ou non comprise en dehors de la Mecque (?), est bientôt tombée dans un état d'oubli et aucune tradition fiable n'a existé pour prouver son existence (8). (bien sûr c’est uniquement Luxenberg qui détient cette information et connaît son existence).
Par conséquent, selon Luxenberg, les premiers Savants Musulmans, qui ont écrit un siècle et demi après le décès du prophète, étaient sous la fausse impression que le Coran a été écrit dans l'arabe classique ; donc, il n'était pas surprenant qu'ils n'ont pas compris ce qu'ils lisaient (9).
À cet égard, Luxenberg représente une coupure radicale par rapport aux théories précédentes, y compris celle de Jeffery et Mingana.
Sous couvert des ces suppositions, Luxenberg commence sa quête pour trouver le « vrai » texte Coranique en utilisant ses propres méthodes graphiques et linguistiques.
Ce sont ses prétentions pour le côté graphique de son analyse qui nous intéresse dans cet article. En réclamant qu'il manque dans les documents arabes antérieurs des points diacritiques et marqueurs des voyelles, Luxenberg a pris la liberté de changer les points diacritiques et les voyelles à volonté.
Le travail de Luxenberg a eu une large couverture publicitaire par les journaux New York Times, The Guardian et Newsweek. Son livre est-il réellement un discours qui ouvre un nouveau chemin d’interprétation ou une autre tentative d’un coup médiatique ?
Ceci nous a incité à évaluer les revendications de Luxenberg et à examiner les bases sur lesquelles elles se fondent. Dans cet article, nous voudrions examiner les suppositions de Mingana et de Luxenberg au sujet des origines des divers aspects de l’écriture arabe. Nous comparerons également l’écriture Arabe à l’écriture Syriaque ainsi que son développement.
On démontrera que Mingana et Luxenberg s’étaient basés sur des hypothèses erronées concernant l’écriture Arabe.
http://blog.decouvrirlislam.net/Hom...-a-la-these-farefelue-de-mingana-et-luxenberg