RIFKI
Rifki
Une question de pose: les recommandations du Coran relatives à des incidents aussi précis doivent-elles s'étendre aux rapports entre musulmans, chrétiens et juifs à notre époque?
La Torah et les Evangiles sont cités chacun une douzaine de fois environ — toujours dans un sens favorable -- et sont décrits comme “guide et lumière” de l'humanité. Ceux de leurs fidèles qui sont vertueux, tout comme les musulmans vertueux, "n'auront rien à craindre et ne seront point affligés". (Coran 2:38)
Moïse est mentionné par son nom en arabe —Moussa—136 fois, pas moins, dans le cadre de la répétition des histoires bien connues pour le lecteur de la Bible: sa confrontation avec Pharaon au sujet de l'esclavage des enfants d'Israël en Égypte en particulier est répétée de nombreuses fois.
Jésus, quant à lui est aussi mentionné par son nom en arabe – Issa—25 fois, ainsi que par des titres tels que Messie, fils de Marie, Parole de Dieu, et Esprit de Dieu tout au long de 15 chapitres. Les récits bibliques de sa vie sont relatés dans le Coran, notamment sa naissance immaculée, la guérison de l'aveugle et du lépreux, et la résurrection des morts; le chapitre cinq est en fait intitulé "La dernière cène". Marie est mentionnée 34 fois par son nom, un chapitre entier lui est consacré et elle est décrite comme la femme du rang le plus élevé de toute la Création.
On dit même aux musulmans que le mariage avec les juifs et les chrétiens est permis par l'islam. Toutefois, comme et la coutume patriarcale, et le verset correspondant semblent s'adresser à des hommes, une femme a généralement des difficultés à contracter une union avec un juif ou un chrétien (qui serait considéré comme le chef de famille).
Dans le Coran pas un seul passage faisant allusion à Jésus ou aux Evangiles, à Moïse ou à la Torah, qui ne soit positif et respectueux. Ce fait est essentiellement rassurant pour ceux qui croient que Dieu n'enverrait pas à l'humanité une religion, lui permettrait de s'imposer à des millions d'âmes pendant des siècles, pour ensuite en envoyer une autre pour la "parfaire" ou la "compléter" - ainsi que certains musulmans d'aujourd'hui interprètent le rôle prévu pour l'islam à l'égard du judaïsme et du christianisme. Il y a cependant une différence théologique avec la foi chrétienne: si Jésus a le rang de prophète hautement respecté, il n'est pas le fils de Dieu. Malgré tout, le message d'ensemble prêche la coexistence, et non division.
Comme il est tragique de voir certaines personnes faire feu de tout bois pour nourrir un sentiment de peur ou de haine à l'égard de ce que nous ne comprenons pas, projetant cette crainte sur les saintes écritures - les nôtres ou celles des autres - en l'occurrence sur le Coran. Si nous écoutons ses paroles sans préjugés, nous pourrons être rassurés, voire subjugués, par son message à la fois retentissant et familier.
La Torah et les Evangiles sont cités chacun une douzaine de fois environ — toujours dans un sens favorable -- et sont décrits comme “guide et lumière” de l'humanité. Ceux de leurs fidèles qui sont vertueux, tout comme les musulmans vertueux, "n'auront rien à craindre et ne seront point affligés". (Coran 2:38)
Moïse est mentionné par son nom en arabe —Moussa—136 fois, pas moins, dans le cadre de la répétition des histoires bien connues pour le lecteur de la Bible: sa confrontation avec Pharaon au sujet de l'esclavage des enfants d'Israël en Égypte en particulier est répétée de nombreuses fois.
Jésus, quant à lui est aussi mentionné par son nom en arabe – Issa—25 fois, ainsi que par des titres tels que Messie, fils de Marie, Parole de Dieu, et Esprit de Dieu tout au long de 15 chapitres. Les récits bibliques de sa vie sont relatés dans le Coran, notamment sa naissance immaculée, la guérison de l'aveugle et du lépreux, et la résurrection des morts; le chapitre cinq est en fait intitulé "La dernière cène". Marie est mentionnée 34 fois par son nom, un chapitre entier lui est consacré et elle est décrite comme la femme du rang le plus élevé de toute la Création.
On dit même aux musulmans que le mariage avec les juifs et les chrétiens est permis par l'islam. Toutefois, comme et la coutume patriarcale, et le verset correspondant semblent s'adresser à des hommes, une femme a généralement des difficultés à contracter une union avec un juif ou un chrétien (qui serait considéré comme le chef de famille).
Dans le Coran pas un seul passage faisant allusion à Jésus ou aux Evangiles, à Moïse ou à la Torah, qui ne soit positif et respectueux. Ce fait est essentiellement rassurant pour ceux qui croient que Dieu n'enverrait pas à l'humanité une religion, lui permettrait de s'imposer à des millions d'âmes pendant des siècles, pour ensuite en envoyer une autre pour la "parfaire" ou la "compléter" - ainsi que certains musulmans d'aujourd'hui interprètent le rôle prévu pour l'islam à l'égard du judaïsme et du christianisme. Il y a cependant une différence théologique avec la foi chrétienne: si Jésus a le rang de prophète hautement respecté, il n'est pas le fils de Dieu. Malgré tout, le message d'ensemble prêche la coexistence, et non division.
Comme il est tragique de voir certaines personnes faire feu de tout bois pour nourrir un sentiment de peur ou de haine à l'égard de ce que nous ne comprenons pas, projetant cette crainte sur les saintes écritures - les nôtres ou celles des autres - en l'occurrence sur le Coran. Si nous écoutons ses paroles sans préjugés, nous pourrons être rassurés, voire subjugués, par son message à la fois retentissant et familier.