mardi 29 septembre 2009 - 20h:57
Al Jazeera
Un groupe de familles palestiniennes tente de faire en sorte quEhud Barak, ministre israélien de la défense, soit lobjet de poursuites en Grande-Bretagne pour crimes de guerre dans la bande de Gaza, ont déclaré les avocats à Al Jazeera.
Un avocat travaillant pour les familles va présenter leur plainte à une cour de justice à Londres ce mardi, et les juges britanniques décideront sils sont compétents pour trancher laffaire.
Barak est attendu en Grande-Bretagne mardi pour répondre à une invitation à une réunion des « Travaillistes amis dIsraël » dIsraël, en marge de la conférence annuelle du parti au pouvoir. Les familles espèrent quun mandat darrêt sera émis au cours de sa visite.
Michel Massih, lavocat basé au Royaume-Uni, à déclaré en portant laffaire devant la cour, quil estimait que le gouvernement britannique était obligé « de poursuivre activement les personnes soupçonnées dêtre impliquées dans des crimes de guerre ».
« Il ne faut pas, à ce stade, proposer plus dun cas et la suggestion serait que Barak était certainement dans une position où il devra répondre à certaines des allégations à propos des ordres donnés pour les crimes commis par les troupes israéliennes, » a-t-il déclaré à Al Jazeera à Londres.
Bombardement de Gaza
Plus de 1400 Palestiniens, dont au moins un tiers de femmes et denfants, ont été tués dans loffensive israélienne offensive dans la bande de Gaza en Décembre et Janvier derniers.
Israël a prétendu que lagression aérienne, navale et terrestre contre le territoire visait à enrayer les tirs de roquettes par des combattants palestiniens.
Massih dit aussi que laffaire sappuie sur un certain nombre de sources disponibles, y compris les rapports dAmnesty International et dautres organisations de défense des droits humains ainsi que sur lenquête des Nations Unies [rapport Goldstone].
Après la publication du rapport de la Commission des Nations Unies aux droits de lhomme, rédigé par Richard Goldstone, juge en Afrique du Sud, Barak a condamné ses conclusions comme politiques et reproché la méthode adoptée.
« Même si je suis indigné par le rapport de Goldstone, je dois avouer que je nai pas été surpris », écrit-il dans The Wall Street Journal. « Il correspond, plus que toute autre chose, à une déclaration politique - pas à une analyse juridique ».
« Collectivement punis et terrorisés »
Le rapport Goldstone déclare que loffensive israélienne avait « puni [collectivement] et terrorisé » les civils palestiniens et que les troupes avaient omis de prendre des précautions pour minimiser les pertes parmi les civils et les ont dans certains cas délibérément attaqués.
Le rapport a également accusé les combattants palestiniens davoir commis des crimes de guerre et crimes possibles contre lhumanité en tirant des fusées artisanales [de malheureuses pétoires qui atterrissent dans les champs dans la très grande majorité des cas- N.d.T] vers le sud dIsraël.
« Si les tribunaux israéliens faisaient eux-mêmes ces enquêtes, il ny aurait pas besoin davoir recours à des tribunaux internationaux », a déclaré Massih à Al Jazeera. « Il y a des allégations de crimes de guerre, il y a des familles qui cherchent à obtenir réparation et parce que ces familles veulent réparation, elles ont demandé lavis davocats en Palestine qui ont demandé lavis davocats au Royaume-Uni. »
En 2005, les groupes de défense des droits humains avaient critiqué les autorités britanniques pour avoir omis darrêter Doron Almog, un général de larmée israélienne contre lequel un mandat darrêt pour crimes de guerre présumés avaient été émis, lorsque son avion a atterri à Londres.
Almog était resté dans lavion à laéroport dHeathrow après avoir apparemment été informé quil pourrait être arrêté puis il a été autorisé à retourner en Israël.
Al Jazeera
Un groupe de familles palestiniennes tente de faire en sorte quEhud Barak, ministre israélien de la défense, soit lobjet de poursuites en Grande-Bretagne pour crimes de guerre dans la bande de Gaza, ont déclaré les avocats à Al Jazeera.
Un avocat travaillant pour les familles va présenter leur plainte à une cour de justice à Londres ce mardi, et les juges britanniques décideront sils sont compétents pour trancher laffaire.
Barak est attendu en Grande-Bretagne mardi pour répondre à une invitation à une réunion des « Travaillistes amis dIsraël » dIsraël, en marge de la conférence annuelle du parti au pouvoir. Les familles espèrent quun mandat darrêt sera émis au cours de sa visite.
Michel Massih, lavocat basé au Royaume-Uni, à déclaré en portant laffaire devant la cour, quil estimait que le gouvernement britannique était obligé « de poursuivre activement les personnes soupçonnées dêtre impliquées dans des crimes de guerre ».
« Il ne faut pas, à ce stade, proposer plus dun cas et la suggestion serait que Barak était certainement dans une position où il devra répondre à certaines des allégations à propos des ordres donnés pour les crimes commis par les troupes israéliennes, » a-t-il déclaré à Al Jazeera à Londres.
Bombardement de Gaza
Plus de 1400 Palestiniens, dont au moins un tiers de femmes et denfants, ont été tués dans loffensive israélienne offensive dans la bande de Gaza en Décembre et Janvier derniers.
Israël a prétendu que lagression aérienne, navale et terrestre contre le territoire visait à enrayer les tirs de roquettes par des combattants palestiniens.
Massih dit aussi que laffaire sappuie sur un certain nombre de sources disponibles, y compris les rapports dAmnesty International et dautres organisations de défense des droits humains ainsi que sur lenquête des Nations Unies [rapport Goldstone].
Après la publication du rapport de la Commission des Nations Unies aux droits de lhomme, rédigé par Richard Goldstone, juge en Afrique du Sud, Barak a condamné ses conclusions comme politiques et reproché la méthode adoptée.
« Même si je suis indigné par le rapport de Goldstone, je dois avouer que je nai pas été surpris », écrit-il dans The Wall Street Journal. « Il correspond, plus que toute autre chose, à une déclaration politique - pas à une analyse juridique ».
« Collectivement punis et terrorisés »
Le rapport Goldstone déclare que loffensive israélienne avait « puni [collectivement] et terrorisé » les civils palestiniens et que les troupes avaient omis de prendre des précautions pour minimiser les pertes parmi les civils et les ont dans certains cas délibérément attaqués.
Le rapport a également accusé les combattants palestiniens davoir commis des crimes de guerre et crimes possibles contre lhumanité en tirant des fusées artisanales [de malheureuses pétoires qui atterrissent dans les champs dans la très grande majorité des cas- N.d.T] vers le sud dIsraël.
« Si les tribunaux israéliens faisaient eux-mêmes ces enquêtes, il ny aurait pas besoin davoir recours à des tribunaux internationaux », a déclaré Massih à Al Jazeera. « Il y a des allégations de crimes de guerre, il y a des familles qui cherchent à obtenir réparation et parce que ces familles veulent réparation, elles ont demandé lavis davocats en Palestine qui ont demandé lavis davocats au Royaume-Uni. »
En 2005, les groupes de défense des droits humains avaient critiqué les autorités britanniques pour avoir omis darrêter Doron Almog, un général de larmée israélienne contre lequel un mandat darrêt pour crimes de guerre présumés avaient été émis, lorsque son avion a atterri à Londres.
Almog était resté dans lavion à laéroport dHeathrow après avoir apparemment été informé quil pourrait être arrêté puis il a été autorisé à retourner en Israël.