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Le cuivre, nouvelle arme contre les maladies nosocomiales (infection attrapé à l'hôpital)
Paris, le 4 novembre 2008 Moins dun an après sa mise en place, lexpérimentation menée à lHôpital Universitaire Selly Oak de Birmingham livre ses premiers résultats : les surfaces en cuivre détruisent 90 à 95 % des micro-organismes qui se trouvent à leur contact. À lheure où les médicaments sont de moins en moins efficaces face à des germes comme le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM), ces résultats sont très prometteurs. Le cuivre pourrait être une nouvelle arme efficace pour lutter contre les maladies nosocomiales.
Hôpital de Birmingham : 95% de staphylocoques éliminés en 1 heure sur les surfaces en cuivre
Bien que connues depuis lAntiquité, les propriétés antimicrobiennes du cuivre navaient jamais été exploitées dans la lutte contre les infections nosocomiales. Lexpérimentation in situ menée à Selly Oak (hôpital universitaire de Birmingham) a pour but dévaluer la capacité du cuivre à prévenir les infections lorsquil est intégré directement à lenvironnement hospitalier, notamment sur les surfaces de contact les plus fréquemment touchées par le personnel soignant et les patients. Les premiers résultats à mi-parcours montrent que le nombre de germes pathogènes les plus fréquents est réduit de manière significative sur les surfaces contenant du cuivre : jusquà 95 % de micro-organismes en moins par rapport aux mêmes surfaces constituées de matériaux standards. Autre résultat, les staphylocoques dorés résistants à la méthicilline (SARM) meurent au contact des objets en cuivre au bout dune heure seulement ; ceci confirme les résultats obtenus en laboratoire et qui sont à lorigine du projet.
Un effet antimicrobien durable
Lexpérimentation la première de cette nature consiste à remplacer des objets et éléments de mobilier de lenvironnement hospitalier par du cuivre ou des alliages de cuivre : poignées de portes, robinets, barres dappui dans les salles de bain, sièges des toilettes et chasses deau, plans de travail et chariots. Deux services de soins intensifs font partie du test, dont lun sert de témoin (aucun élément en cuivre ny a été placé).
Pendant dix semaines, des prélèvements ont été effectués deux fois par jour sur les objets en cuivre ainsi que sur les objets en matériaux conventionnels du service témoin afin de dénombrer le nombre de bactéries présentes. Lanalyse des prélèvements a permis de constater laction bactéricide des surfaces en cuivre.
Le professeur Tom Elliot, directeur de létude, signale au sujet des résultats : « Cest la première fois que je constate des effets du cuivre sur lenvironnement de manière aussi probante. Nous nous sommes intéressés à différents agents dans le passé, des agents nettoyants comme le chlore ou leau oxygénée, qui ont un effet immédiat, mais qui sont dépourvus deffets à long terme comme le cuivre ».
Une nouvelle arme pour lutter contre les maladies nosocomiales ?
En France, 750 000 patients contractent chaque année une maladie quils navaient pas en arrivant à lhôpital, soit une prévalence de 4,97 % : en moyenne, 1 patient sur 20 contracte une maladie nosocomiale (1). Aujourdhui, le cuivre constitue une nouvelle arme potentielle dans la prévention de ces infections. Lexpérience de Birmingham va se poursuivre en 2009 à plus grande échelle. Parallèlement, dautres expérimentations du même type ont été lancées en Europe, notamment à la Clinique Asklepios de Wandsbek à Hambourg.
A propos de lInstitut Européen du Cuivre :
LEuropean Copper Institute (ECI) est une association européenne entre les principaux producteurs de cuivre mondiaux (représentés par lInternational Copper Association, Ltd) et lindustrie européenne du cuivre. Sa mission consiste à promouvoir à travers lEurope les avantages du cuivre pour la société moderne, via son siège à Bruxelles et son réseau européen de 11 centres dinformation du cuivre.
(1) Source : Institut National de Veille Sanitaire, chiffres janvier 2007.
Paris, le 4 novembre 2008 Moins dun an après sa mise en place, lexpérimentation menée à lHôpital Universitaire Selly Oak de Birmingham livre ses premiers résultats : les surfaces en cuivre détruisent 90 à 95 % des micro-organismes qui se trouvent à leur contact. À lheure où les médicaments sont de moins en moins efficaces face à des germes comme le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SARM), ces résultats sont très prometteurs. Le cuivre pourrait être une nouvelle arme efficace pour lutter contre les maladies nosocomiales.
Hôpital de Birmingham : 95% de staphylocoques éliminés en 1 heure sur les surfaces en cuivre
Bien que connues depuis lAntiquité, les propriétés antimicrobiennes du cuivre navaient jamais été exploitées dans la lutte contre les infections nosocomiales. Lexpérimentation in situ menée à Selly Oak (hôpital universitaire de Birmingham) a pour but dévaluer la capacité du cuivre à prévenir les infections lorsquil est intégré directement à lenvironnement hospitalier, notamment sur les surfaces de contact les plus fréquemment touchées par le personnel soignant et les patients. Les premiers résultats à mi-parcours montrent que le nombre de germes pathogènes les plus fréquents est réduit de manière significative sur les surfaces contenant du cuivre : jusquà 95 % de micro-organismes en moins par rapport aux mêmes surfaces constituées de matériaux standards. Autre résultat, les staphylocoques dorés résistants à la méthicilline (SARM) meurent au contact des objets en cuivre au bout dune heure seulement ; ceci confirme les résultats obtenus en laboratoire et qui sont à lorigine du projet.
Un effet antimicrobien durable
Lexpérimentation la première de cette nature consiste à remplacer des objets et éléments de mobilier de lenvironnement hospitalier par du cuivre ou des alliages de cuivre : poignées de portes, robinets, barres dappui dans les salles de bain, sièges des toilettes et chasses deau, plans de travail et chariots. Deux services de soins intensifs font partie du test, dont lun sert de témoin (aucun élément en cuivre ny a été placé).
Pendant dix semaines, des prélèvements ont été effectués deux fois par jour sur les objets en cuivre ainsi que sur les objets en matériaux conventionnels du service témoin afin de dénombrer le nombre de bactéries présentes. Lanalyse des prélèvements a permis de constater laction bactéricide des surfaces en cuivre.
Le professeur Tom Elliot, directeur de létude, signale au sujet des résultats : « Cest la première fois que je constate des effets du cuivre sur lenvironnement de manière aussi probante. Nous nous sommes intéressés à différents agents dans le passé, des agents nettoyants comme le chlore ou leau oxygénée, qui ont un effet immédiat, mais qui sont dépourvus deffets à long terme comme le cuivre ».
Une nouvelle arme pour lutter contre les maladies nosocomiales ?
En France, 750 000 patients contractent chaque année une maladie quils navaient pas en arrivant à lhôpital, soit une prévalence de 4,97 % : en moyenne, 1 patient sur 20 contracte une maladie nosocomiale (1). Aujourdhui, le cuivre constitue une nouvelle arme potentielle dans la prévention de ces infections. Lexpérience de Birmingham va se poursuivre en 2009 à plus grande échelle. Parallèlement, dautres expérimentations du même type ont été lancées en Europe, notamment à la Clinique Asklepios de Wandsbek à Hambourg.
A propos de lInstitut Européen du Cuivre :
LEuropean Copper Institute (ECI) est une association européenne entre les principaux producteurs de cuivre mondiaux (représentés par lInternational Copper Association, Ltd) et lindustrie européenne du cuivre. Sa mission consiste à promouvoir à travers lEurope les avantages du cuivre pour la société moderne, via son siège à Bruxelles et son réseau européen de 11 centres dinformation du cuivre.
(1) Source : Institut National de Veille Sanitaire, chiffres janvier 2007.