Selon un dernier bilan publié jeudi soir, le cyclone Freddy a tué 73 personnes au Mozambique, 17 à Madagascar et désormais 326 au Malawi, pays le plus meurtri qui compte également plus de 180 000 déplacés. Son président a réitéré son appel à l'aide.
Le cyclone Freddy, à la longévité exceptionnelle, a fait plus de 400 morts en Afrique australe dont la grande majorité au Malawi, où le bilan s'est encore aggravé jeudi 16 mars au soir, l'espoir de retrouver des survivants devenant de plus en plus mince.
Freddy a frappé deux fois en quelques semaines dans la région, tuant sur son passage 73 personnes au Mozambique, 17 à Madagascar et désormais 326 au Malawi, selon un dernier bilan annoncé dans la soirée par le président de ce pays pauvre.
"Le bilan de cette catastrophe est passé de 225 à 326 morts, le nombre de déplacés a plus que doublé", dépassant les 183 000 au Malawi, a déclaré Lazarus Chakwera, en déplacement à Blantyre (Sud), capitale économique et épicentre des intempéries. Plus de 300 hébergements d'urgence ont été ouverts.
>> À lire aussi : "Cyclone Freddy : anatomie d’un phénomène météo extraordinaire"
Formé début février au large de l'Australie, le cyclone en passe d'être classé le plus long jamais enregistré a fait une traversée inédite de plus de 8 000 kilomètres d'est en ouest dans l'océan Indien. Il a touché terre pour la première fois le 21 février sur la côte est de Madagascar, faisant sept morts. Le phénomène, qui sévit depuis plus de 35 jours, a ensuite frappé le Mozambique, tuant dix personnes. Puis il a rebroussé chemin et touché Madagascar une seconde fois début mars, y faisant dix nouveaux morts. Il est également reparti vers le Mozambique, où il a encore provoqué 63 morts.
L'état de catastrophe et deux semaines de deuil national ont été décrétés, la police et l'armée déployées.
"Le cyclone a détruit des biens, des maisons, des récoltes et des infrastructures, y compris des ponts, isolant des communautés désespérément en besoin d'aide", a déploré le président Chakwera, qui a réitéré son appel à l'aide. Le chef d'État en avait appelé la veille à l'aide internationale face à une "tragédie nationale".
Au Mozambique voisin, le président Filipe Nyusi, qui s'est rendu mercredi dans la province la plus touchée de Zambézia (centre), limitrophe du Malawi, avait également appelé à une mobilisation "d'urgence" pour "réparer les infrastructures détruites".
Le cyclone Freddy, à la longévité exceptionnelle, a fait plus de 400 morts en Afrique australe dont la grande majorité au Malawi, où le bilan s'est encore aggravé jeudi 16 mars au soir, l'espoir de retrouver des survivants devenant de plus en plus mince.
Freddy a frappé deux fois en quelques semaines dans la région, tuant sur son passage 73 personnes au Mozambique, 17 à Madagascar et désormais 326 au Malawi, selon un dernier bilan annoncé dans la soirée par le président de ce pays pauvre.
"Le bilan de cette catastrophe est passé de 225 à 326 morts, le nombre de déplacés a plus que doublé", dépassant les 183 000 au Malawi, a déclaré Lazarus Chakwera, en déplacement à Blantyre (Sud), capitale économique et épicentre des intempéries. Plus de 300 hébergements d'urgence ont été ouverts.
>> À lire aussi : "Cyclone Freddy : anatomie d’un phénomène météo extraordinaire"
Formé début février au large de l'Australie, le cyclone en passe d'être classé le plus long jamais enregistré a fait une traversée inédite de plus de 8 000 kilomètres d'est en ouest dans l'océan Indien. Il a touché terre pour la première fois le 21 février sur la côte est de Madagascar, faisant sept morts. Le phénomène, qui sévit depuis plus de 35 jours, a ensuite frappé le Mozambique, tuant dix personnes. Puis il a rebroussé chemin et touché Madagascar une seconde fois début mars, y faisant dix nouveaux morts. Il est également reparti vers le Mozambique, où il a encore provoqué 63 morts.
"Tragédie nationale" au Malawi
Mais c'est au Malawi, pays enclavé qui n'avait ressenti qu'une augmentation des précipitations au premier passage du cyclone, que Freddy a fait le plus de ravages à son retour. Les pluies diluviennes ont entraîné inondations et glissements de terrain.L'état de catastrophe et deux semaines de deuil national ont été décrétés, la police et l'armée déployées.
"Le cyclone a détruit des biens, des maisons, des récoltes et des infrastructures, y compris des ponts, isolant des communautés désespérément en besoin d'aide", a déploré le président Chakwera, qui a réitéré son appel à l'aide. Le chef d'État en avait appelé la veille à l'aide internationale face à une "tragédie nationale".
Au Mozambique voisin, le président Filipe Nyusi, qui s'est rendu mercredi dans la province la plus touchée de Zambézia (centre), limitrophe du Malawi, avait également appelé à une mobilisation "d'urgence" pour "réparer les infrastructures détruites".