Le Danemark supprime le contrôle des « compétences parentales » des familles groenlandaises jugé discriminatoire

Un geste pour apaiser les tensions ? Alors que le président des États-Unis nouvellement investi, Donald Trump, n’a pas caché ses vues sur le Groenland, et que le climat n’est pas au beau fixe entre le Danemark et le territoire placé sous son autorité, le pays nordique renonce aux tests de « compétences parentales » sur les personnes d’origine inuite, rapporte The Guardian.

Une avancée pour les associations de défense des droits humains qui plaident depuis plusieurs années pour sa suppression. Au Danemark, les tests psychométriques danois (FKU) sont largement utilisés dans le cadre des enquêtes de protection de l’enfance pour évaluer les compétences des nouveaux parents. Ils sont toutefois controversés quand ils sont appliqués aux familles d’origine groenlandaise, car jugés culturellement « inadaptés ».

« Des doutes ont été émis »​

« Des doutes ont été émis quant à savoir si un test psychologique standardisé prend suffisamment en compte la culture et la langue groenlandaises, détaille le Danemark. Par conséquent, le gouvernement (danois) et le gouvernement groenlandais ont convenu de supprimer l’utilisation de tests psychologiques standardisés dans les cas d’enfants issus de familles d’origine groenlandaise lors de l’évaluation des compétences parentales. »

Les examens, systématiquement réalisés sur les personnes d’origine inuite, conduisaient dans de nombreux cas à la séparation des nouveau-nés de leur mère. Un rapport de 2022 montrait ainsi que 5,6 % des enfants d’origine groenlandaise vivant au Danemark étaient placés, contre seulement 1 % de ceux d’origine danoise.

Des mesures alternatives​

En novembre dernier, le cas de Keira Alexandra Kronvold avait suscité un vif émoi. Cette femme de 38 ans dont la langue maternelle était le Kalaallisut (groenlandais occidental) avait perdu la garde de sa fille deux heures après sa naissance. En cause, son test concluait que « son origine groenlandaise rendrait difficile pour elle la préparation de l’enfant aux attentes et codes sociaux nécessaires dans la société danoise ».

Louise Holck, la directrice de l’Institut danois des droits de l’homme, a salué lundi la décision de supprimer les tests, insistant sur le caractère « injuste » des évaluations des parents groenlandais. Une unité spéciale, avec une expertise en langue et en culture, sera désormais chargée d’assister les municipalités dans l’évaluation des compétences parentales.
 
Un geste pour apaiser les tensions ? Alors que le président des États-Unis nouvellement investi, Donald Trump, n’a pas caché ses vues sur le Groenland, et que le climat n’est pas au beau fixe entre le Danemark et le territoire placé sous son autorité, le pays nordique renonce aux tests de « compétences parentales » sur les personnes d’origine inuite, rapporte The Guardian.

Une avancée pour les associations de défense des droits humains qui plaident depuis plusieurs années pour sa suppression. Au Danemark, les tests psychométriques danois (FKU) sont largement utilisés dans le cadre des enquêtes de protection de l’enfance pour évaluer les compétences des nouveaux parents. Ils sont toutefois controversés quand ils sont appliqués aux familles d’origine groenlandaise, car jugés culturellement « inadaptés ».

« Des doutes ont été émis »​

« Des doutes ont été émis quant à savoir si un test psychologique standardisé prend suffisamment en compte la culture et la langue groenlandaises, détaille le Danemark. Par conséquent, le gouvernement (danois) et le gouvernement groenlandais ont convenu de supprimer l’utilisation de tests psychologiques standardisés dans les cas d’enfants issus de familles d’origine groenlandaise lors de l’évaluation des compétences parentales. »

Les examens, systématiquement réalisés sur les personnes d’origine inuite, conduisaient dans de nombreux cas à la séparation des nouveau-nés de leur mère. Un rapport de 2022 montrait ainsi que 5,6 % des enfants d’origine groenlandaise vivant au Danemark étaient placés, contre seulement 1 % de ceux d’origine danoise.

Des mesures alternatives​

En novembre dernier, le cas de Keira Alexandra Kronvold avait suscité un vif émoi. Cette femme de 38 ans dont la langue maternelle était le Kalaallisut (groenlandais occidental) avait perdu la garde de sa fille deux heures après sa naissance. En cause, son test concluait que « son origine groenlandaise rendrait difficile pour elle la préparation de l’enfant aux attentes et codes sociaux nécessaires dans la société danoise ».

Louise Holck, la directrice de l’Institut danois des droits de l’homme, a salué lundi la décision de supprimer les tests, insistant sur le caractère « injuste » des évaluations des parents groenlandais. Une unité spéciale, avec une expertise en langue et en culture, sera désormais chargée d’assister les municipalités dans l’évaluation des compétences parentales.
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Cela me rappelle les milliers d'enfants indiens

pris à leurs parents au Canada et mis dans des

instituts où ils ont été violentés et violés.

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