Le début de la fin du vlaams belang...

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PLD (Peace, Love and Diversity)
Opinion: Vu de Flandre

Requiem pour Vlaams Belang
Jan De Troyer

Mis en ligne le 24/03/2010

la stratégie de Dewinter, la discorde à la direction du parti et la fin du monopole sur le thème sécuritaire marquent son déclin.
Une opinion de Jan De Troyer

Le Vlaams Belang, le parti d'extrême droite qui a interpellé le monde politique flamand pendant presque deux décennies, ne sortira plus de la grave crise dans laquelle il est tombé avec la défaite, en 2006, de sa figure de proue Filip Dewinter, lors des élections communales à Anvers. Ce jour-là, Dewinter a dû comprendre qu’il ne serait jamais bourgmestre de la ville portuaire. C’était la fin de la marche victorieuse d’une élection à l'autre, qui laissait croire aux adeptes de l’extrême droite qu’un jour, le parti serait tellement fort que les autres formations seraient obligées de l’accepter comme partenaire.

Entre-temps, les élections régionales de 2009 ont confirmé ce déclin, et la stratégie de Dewinter a perdu toute crédibilité. La situation sans issue s’est traduite par une discorde au sein de la direction du parti. Ce que ni le boycottage par les médias, ni la mise en place d'un cordon sanitaire n’ont réussi à faire, Marie-Rose Morel, la "Yoko Ono du Blok" comme certains l’appellent, y est parvenue à elle seule. Il est assez comique qu’une jolie blonde, qui a commencé sa carrière comme "Princesse des Fraises" ait réussi à briser l’unité inébranlable au sommet du Vlaams Belang.

Deux camps se livrent une guerre permanente. Il y a d’un côté l’ancien "tandem des durs", Dewinter-Annemans, qui veut simplement rester "assez malpropre pour être crédible". Et d’autre part, le tandem Morel-Van Hecke qui se révolte contre "l’emprise du conseil communal anversois". A un certain moment, le président du Vlaams Belang, Bruno Valkeniers, a donné l’impression de rejoindre ces derniers en souscrivant, dans un projet de texte exposant sa vision sur l’avenir du parti, à l’idée que le Vlaams Belang devait avant tout sortir de l’isolement en adoucissant ses positions racistes et en abandonnant son discours agressif. Mais très vite, on lui a rappelé qui était le vrai patron du parti. Le groupe autour de Filip Dewinter a exigé qu'il adapte son texte avant de le représenter au conseil du parti. Valkeniers a également dû abandonner son intention d’accorder à Marie-Rose Morel la place de vice-présidente.

Après ces concessions, l’ancien président Frank Van Hecke a démissionné de la direction du parti. Ensuite, on a pu lire dans la presse une lettre de Frank Van Hecke au président Valckeniers, dénonçant des pratiques de fraude au sommet du parti. Un ami de Dewinter, Eric Deleu, propriétaire de l’agence de communication qui élabore depuis toujours les campagnes électorales du parti, aurait surfacturé une série de prestations, détournant ainsi des sommes considérables. Cela n’a pas empêché Valckeniers de désigner ce même Deleu comme représentant du VB au sein du conseil d’administration de la VRT. Marie-Rose Morel a entre-temps attiré l’attention des médias sur sa personne en publiant son journal intime de cancéreuse. Au cours des innombrables interviews qui ont suivi son traitement, elle a surpris la Flandre par son intelligence et son charme, à tel point qu’on se demande comment un tel talent politique a succombé à la démagogie de l’extrême droite. C’est sûr qu’avec Marie-Rose Morel à sa tête, le Vlaams Belang serait un parti différent. On peut se demander si c’est une bonne ou une mauvaise chose que sa révolte ait été étouffée dans l’œuf.

Entre-temps, le Vlaams Belang a perdu tout bien-fondé politique. Dewinter a trouvé son maître en la personne de Bart De Wever qui l’emporte par un discours intelligent et policé sur l’autonomie flamande. Le parti a également perdu le monopole sur son grand thème, puisque le débat sur la sécurité et la délinquance dans la rue est aujourd’hui mené par tous les partis politiques. Même la discussion sur la position de l’islam dans les sociétés européennes n’est plus l’apanage du Vlaams Belang. Il ne lui reste que le racisme pur et dur. On verra si cela lui suffira pour survivre comme parti politique.
 
bonne analyse dans cette carte blanche...


c est vrai que maintenant tous les partis parlent de sécurité, d islam....alors qu'il y a 10 ans c etait tabou....les seuls à en parler a l epoque c etait le FN en FR et la fascistes du VB en BE.


Maintenant même les dinausaures du PS comme Charles Piqués parlent des heures et des heures sur l immigration, l insecurité et proposent des pistes demagogiques (ce n est pas moi qui le dit, mais ce sont les organisation de Jeunesse), proches de l extrême droite : comme la majorité pénale à 16 ans....

Il y a de multiples exemples comme ça.... Charles Picqués et les autres ont tous piqué à dewinter..... lol, le pauvre il ne lui reste plus rien:D.... même des sujets aussi originale que supide (puisque cela concerne que moins d'une centaine de personnes sur 10 millions de citoyen) comme la Burqa c'est dejà pris!!!
 
Si tu étais toi-même dinosaure, tu saurais que Piquet ne fait que revenir à ses premiers amours. Leurs tracts électorales, de la fin des années 80 jusqu'au début des années 90 n'avaient rien à envier à ceux de la droite dur.
 
tu as un certain âge... tu dois connaître ces personnes mieux que nous... donc tu dois avoir d'autres experiences à nous raconter.....:D


Si tu étais toi-même dinosaure, tu saurais que Piquet ne fait que revenir à ses premiers amours. Leurs tracts électorales, de la fin des années 80 jusqu'au début des années 90 n'avaient rien à envier à ceux de la droite dur.
 
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