Le déficit de liquidité des banques s'aggrave de 312% en un an ! Où va-t-on ?

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
En cause, les réserves en devises de Bank Al-Maghrib qui ont chuté de 7.2% en trois mois et de 14.2% en un an. Malgré l'abaissement du taux directeur à 3%, les taux de refinancement sur le marché interbancaire ne se détendent pas.
Maroc Banques 2012

L ’état des liquidités sur le système bancaire devient de plus en plus inquiétant. Il y a à peine une année, le déficit de trésorerie des banques se limitait à 16 milliards de DH. Aujourd’hui, il atteint un niveau historiquement inégalé : 66 milliards à la mi-avril ! Si Bank Al-Maghrib n’alimentait pas les banques à travers ses avances hebdomadaires, elles n’auraient pu continuer à couvrir leurs besoins en ressources au quotidien.

Lors de la séance du 18 avril, la banque centrale a en effet servi 43 milliards de DH au taux directeur de 3% pour soulager leur trésorerie. Cela dit, il y a lieu de préciser que les établissements bancaires ne sont pas tous touchés par le manque de ressources de la même manière. «Les grandes banques, comme la BCP et Attijariwafa bank, souffrent moins que celles de taille petite et moyenne», avance un banquier.

Quoi qu’il en soit, le déficit de liquidité s’aggrave globalement et cela est dû à un facteur principal : la chute des réserves en devises. En effet, les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib, qui entrent dans le calcul du solde de liquidité du système bancaire, ont reculé de 7,2% en trois mois seulement, pour ne plus totaliser que 155 milliards de DH à fin mars 2012. Sur une année glissante, la chute atteint plus de 14%. Cette situation s’explique par le creusement du déficit de la balance commerciale, déficit que les autres recettes en devises (transferts des MRE, recettes touristiques et IDE) n’arrivent plus à combler. En 2011, le gap commercial s’est élevé à 184 milliards de DH, en aggravation de 24% par rapport à 2010. Il a ainsi dépassé le volume global des exportations qui s’élève à 173 milliards. La situation n’a pas changé au premier trimestre 2012 puisque les importations continuent d’évoluer deux fois plus rapidement que les exportations, soutenues par l’envolée des prix des produits pétroliers.

http://www.lavieeco.com/news/econom...ggrave-de-312-en-un-an-ou-va-t-on--21966.html
 
En cause, les réserves en devises de Bank Al-Maghrib qui ont chuté de 7.2% en trois mois et de 14.2% en un an. Malgré l'abaissement du taux directeur à 3%, les taux de refinancement sur le marché interbancaire ne se détendent pas.
Maroc Banques 2012

L ’état des liquidités sur le système bancaire devient de plus en plus inquiétant. Il y a à peine une année, le déficit de trésorerie des banques se limitait à 16 milliards de DH. Aujourd’hui, il atteint un niveau historiquement inégalé : 66 milliards à la mi-avril ! Si Bank Al-Maghrib n’alimentait pas les banques à travers ses avances hebdomadaires, elles n’auraient pu continuer à couvrir leurs besoins en ressources au quotidien.

Lors de la séance du 18 avril, la banque centrale a en effet servi 43 milliards de DH au taux directeur de 3% pour soulager leur trésorerie. Cela dit, il y a lieu de préciser que les établissements bancaires ne sont pas tous touchés par le manque de ressources de la même manière. «Les grandes banques, comme la BCP et Attijariwafa bank, souffrent moins que celles de taille petite et moyenne», avance un banquier.

Quoi qu’il en soit, le déficit de liquidité s’aggrave globalement et cela est dû à un facteur principal : la chute des réserves en devises. En effet, les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib, qui entrent dans le calcul du solde de liquidité du système bancaire, ont reculé de 7,2% en trois mois seulement, pour ne plus totaliser que 155 milliards de DH à fin mars 2012. Sur une année glissante, la chute atteint plus de 14%. Cette situation s’explique par le creusement du déficit de la balance commerciale, déficit que les autres recettes en devises (transferts des MRE, recettes touristiques et IDE) n’arrivent plus à combler. En 2011, le gap commercial s’est élevé à 184 milliards de DH, en aggravation de 24% par rapport à 2010. Il a ainsi dépassé le volume global des exportations qui s’élève à 173 milliards. La situation n’a pas changé au premier trimestre 2012 puisque les importations continuent d’évoluer deux fois plus rapidement que les exportations, soutenues par l’envolée des prix des produits pétroliers.

http://www.lavieeco.com/news/econom...ggrave-de-312-en-un-an-ou-va-t-on--21966.html
Nos banques sont soit en sur liquidités soit en sous liquidités ,jamais comme on le désire.:prudent:
 
Salam,
Et alors ...
Les marocains champions, en avance sur le CERN : maitrise parfaite de la technologie de la maitrise du noir, des trous noirs de la matière noire ....
Honni soit qui mal y pense ...

Une privatisation regroupante à l'horizon .... ?
Les banques islamiques à la rescousse .... ?
Moi, y en a pas comprendre principe de conservation de la masse, de la matière, de Carnot, les inputs, sans output et sans délestage par quelqu'un de leste ...
 
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Au Maroc, les plus beaux monuments, même dans les rues les plus pauvres, sont les banques .
Certaines banques méritent la faillite et leurs responsables derrière les barreaux.
Les banques ont explosé avec l'argent des immigrés et ces immigrés n'y sont plus.

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