Le diabète en tête

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Le diabète en tête

C'est aujourd'hui la Journée mondiale du diabète, une maladie en expansion dont les complications peuvent être graves.

Près de 3 millions de patients. Le diabète est devenu en 2010 la première affection de longue durée (ALD), devant les cancers. Le constat des autorités sanitaires va tourner en boucle aujourd'hui, Journée mondiale du diabète. Et ce, d'autant que l'association Handicap International vient de déclarer : « Contrairement aux idées reçues, le diabète n'est pas une maladie de riches. Dans les pays en développement, le nombre de diabétiques augmente de façon inquiétante. D'après l'OMS, 366 millions de personnes seront atteintes par la maladie d'ici à 2030. »

Excès de sucre dans le sang
L'importation du type d'alimentation des pays industrialisés dans les pays en développement n'est d'ailleurs pas pour rien dans « l'épidémie de diabète ». La maladie se caractérise par un excès de sucre dans le sang permanent ou en quasi-permanence. Le pancréas, trop sollicité, ne produit pas assez d'insuline, indispensable pour freiner l'augmentation de la glycémie.

Le diabète est une maladie auto-immune dans laquelle l'organisme retourne ses mécanismes de défense naturelle contre son propre pancréas. Le diabète de type 1, insulinodépendant, se déclare chez des personnes jeunes de moins de 30 ans. Il concerne 10 % des cas. Et soumet les malades à des contraintes très lourdes, notamment en matière de contrôle glycémique quotidien et d'injection d'insuline. La pompe à insuline qui équipe de nombreux patients permet aussi de se soigner sans se retrouver en hypo ou hyperglycémie à cause d'une mauvaise appréciation.

Le diabète de type 2 survient après la quarantaine chez des personnes en surpoids qui développent une insulino-résistance. Suivis par des diabétologues, les patients doivent surtout suivre un régime alimentaire. Mais dans les deux cas, les complications du diabète peuvent être dramatiques : risques d'hypertension et vasculaires, cécité, perte de sensibilité nerveuse des membres risquant de provoquer des gangrènes, mauvais fonctionnement rénal.
 
« Une maladie grave »
D'une façon générale, le diabète pourrit la vie de celui qui en est atteint. Ainsi le docteur Fabienne Elgrably, de l'Hôtel-Dieu, assure-t-elle : « C'est une vraie maladie, une maladie grave. Il faut en parler, mais il faut le recadrer dans la vie. » Ce qui n'est pas facile, le docteur Christophe André, psychiatre à Sainte-Anne, reconnaissant que « le diagnostic implique toute une série de renoncements, à l'insouciance, à l'illusion d'une santé durable ». Reste alors la voie de la prévention, et celle de la recherche.

Pour la première, les diabétologues prônent une prise de ****-cience. Ce professeur de diabétologie au CHU de Bordeaux déplore que « les campagnes de prévention existent, mais [qu']elles sont parasitées par un bruit de fond de l'industrie agroalimentaire ».

Quant à la recherche, nous avons déjà fait allusion dans « Sud Ouest » au projet coordonné par le professeur Bogdan Catargi (notre édition du 31 octobre 2011), qui s'appuie sur des compétences multidisciplinaires et pourrait déboucher sur une manière plus sûre et moins contraignante pour le patient de maîtriser le traitement du diabète insulinodépendant.

Reste l'action des associations. Ainsi Drôles de diab, qui regroupe des familles de diabétiques, organise-t-elle le 26 novembre à l'université (1) une journée d'information sur « Le diabète en partage ».
 
« Une maladie grave »
D'une façon générale, le diabète pourrit la vie de celui qui en est atteint. Ainsi le docteur Fabienne Elgrably, de l'Hôtel-Dieu, assure-t-elle : « C'est une vraie maladie, une maladie grave. Il faut en parler, mais il faut le recadrer dans la vie. » Ce qui n'est pas facile, le docteur Christophe André, psychiatre à Sainte-Anne, reconnaissant que « le diagnostic implique toute une série de renoncements, à l'insouciance, à l'illusion d'une santé durable ». Reste alors la voie de la prévention, et celle de la recherche.

Pour la première, les diabétologues prônent une prise de ****-cience. Ce professeur de diabétologie au CHU de Bordeaux déplore que « les campagnes de prévention existent, mais [qu']elles sont parasitées par un bruit de fond de l'industrie agroalimentaire ».

Quant à la recherche, nous avons déjà fait allusion dans « Sud Ouest » au projet coordonné par le professeur Bogdan Catargi (notre édition du 31 octobre 2011), qui s'appuie sur des compétences multidisciplinaires et pourrait déboucher sur une manière plus sûre et moins contraignante pour le patient de maîtriser le traitement du diabète insulinodépendant.

Reste l'action des associations. Ainsi Drôles de diab, qui regroupe des familles de diabétiques, organise-t-elle le 26 novembre à l'université (1) une journée d'information sur « Le diabète en partage ».


Salem

Ca m'a fait pleuré ton topic ...
Ma mère en est atteinte depuis très longtemps et je sais à quel point c'est dur comme maladie, surtout avec les complications qu'ils s'en suivent ...
Merci d'y avoir pensé. Certains ont trop tendance à oublier que cette maladie existe vraiment et surtout que c'est UNE MALADIE GRAVE et non un petit truc qui passera comme j'ai pu l'entendre quelque fois ...

allah y chafi tous les gens malades
 
Salem

Ca m'a fait pleuré ton topic ...
Ma mère en est atteinte depuis très longtemps et je sais à quel point c'est dur comme maladie, surtout avec les complications qu'ils s'en suivent ...
Merci d'y avoir pensé. Certains ont trop tendance à oublier que cette maladie existe vraiment et surtout que c'est UNE MALADIE GRAVE et non un petit truc qui passera comme j'ai pu l'entendre quelque fois ...

allah y chafi tous les gens malades

Mille excuse...tu m'as touchée :pleurs:....allah y chafihom koulhoum wallah!

il est vrai que certains prennent a la legere, une maladie bénine, alors qu'effectivement c'est une Maladie grave comme parmis tant d'autres!
 
Mille excuse...tu m'as touchée :pleurs:....allah y chafihom koulhoum wallah!

il est vrai que certains prennent a la legere, une maladie bénine, alors qu'effectivement c'est une Maladie grave comme parmis tant d'autres!


Tu n'as pas à t'exuser !! au contraire, je suis contente que tu ai posté un sujet sur le diabète !!

amiiiine ya rabby

& tu vois, peut etre que grace à ton topic, certains prendront conscience que c'est une vraie maladie ...
 
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