Le diabète: tous concernés!

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Le diabète: tous concernés!

14.11.08 - 06:44 Ce 14 novembre, c'est la journée mondiale du diabète et cette année l'accent est mis sur le diabète chez les enfants et les adolescents

Le diabète touche, dans certaines parties du monde, plus de 20 % de la population. Chez nous, 8% des Belges seraient concernés et notre mode de vie sédentaire pourrait faire passer ce chiffre à 10% à l'horizon 2025. L'Association Belge du Diabète réclame d'ailleurs un plan d'action national. L'objectif de cette journée mondiale de sensibilisation est double : souligner l'importance de la détection de la maladie (de nombreux diabétique s'ignorent et ne se soignent pas) mais aussi pousser la population à réduire ses comportements à risque en mangeant sainement et en surveillant son poids, par exemple. Chez nous le diabète touche 8% de la population, un chiffre en constante progression.L'enjeu sanitaire est de taille et pour les professionnels, il faut un vaste plan national pour soutenir une politique de prévention efficace et permanente. Partout dans le monde cette campagne se marquera par l'éclairage en bleu de centaines de monuments tels que les pyramides d’Egypte. Chez nous le Palais des Beaux-Arts de Charleroi sera éclairé en bleu et à Bruxelles Manneken Pis, fera pipi bleu ce vendredi dès midi.
 
300.000 Belges souffrent du diabète, 200.000 l’ignorent

Le diabète est une maladie très répandue en Belgique, dans l’ignorance de 2/3 des personnes qui en sont atteintes. Pourtant, le dépistage est simple : une légère prise de sang suffit.

C’est la journée du diabète aujourd’hui et la sensibilisation veut convaincre les personnes atteintes de symptômes du diabète d’aller faire un dépistage au plus vite : les conséquences d’un diabète non soigné sont graves. Caractérisé par un excès de sucre dans le sang, le diabète le plus répandu est de type 2.

Ecoutez le témoignage de ces personnes diabétiques qui nous expliquent leur quotidien. Une interview réalisée par notre journaliste de BelRTL, Sylvie Degrelle : http://www.rtlinfo.be/rtl/news/thickbox_video_player/article_195249/195270/?ids=MTk1Mjcw&site=rtl

Il y a plusieurs types de diabètes:

1) Le diabète de type 1

Il s’agit du diabète insulinodépendant. Il apparaît le plus souvent chez des personnes jeunes et ses symptômes apparaissent de manière assez forte : on a soif, on maigrit, on urine beaucoup. Il est donc impossible de ne pas diagnostiquer un diabète de type 1 car les symptômes sont évidents et les personnes souffrantes se dirigent assez rapidement vers une consultation médicale.

2) Le diabète de type 2

Il est question ici du diabète non insulinodépendant qui apparaît plutôt chez les personnes plus âgées. Ici, les symptômes sont beaucoup plus discrets et donc, la maladie est généralement dépistée par hasard, lors d’une prise de sang effectuée pour un problème tout autre.

Les conséquences par contre, sont les mêmes pour les deux types de diabètes. Lorsque la maladie est mal soignée, la rétine de l’œil s’abîme provocant des problèmes de vision. Le diabète crée également des problèmes aux reins, aux membres inférieurs et aux vaisseaux sanguins. Il faut être très prudent puisque les problèmes de nécrose des tissus peuvent mener à des amputations.

A quoi est dû le diabète ?

Quand nous mangeons, nous avalons du sucre. Ce glucose, issu de ce sucre, nous sert de carburant et nous donne de l’énergie. L’hormone « insuline » se charge de se glucose pour que le corps puisse l'utiliser. Or, les personnes diabétiques n’ont pas assez ou presque pas d’insuline. Le glucose qui est dans le sang n’est donc presque pas utilisé, et s’accumule dans les veines, avant d’être éliminé par les reins.
 
J'ai trop peur de l'etre ou que mon bébé le sois, mes parents le sont mon petit cousins de 3 ans aussi :( miskine il ne peut plus mangé comme les enfants de sont âge et pleure tojours car sa maman ne peut pas lui acheter de biscuits, ou bonbons c'est dur à cet âge là :(
 
J'ai trop peur de l'etre ou que mon bébé le sois, mes parents le sont mon petit cousins de 3 ans aussi :-( miskine il ne peut plus mangé comme les enfants de sont âge et pleure tojours car sa maman ne peut pas lui acheter de biscuits, ou bonbons c'est dur à cet âge là :-(

Moi, dans la famille de ma mère, les grands oncles pour la plupart le sont mais y'a mon grand frère qui l'est aussi...
Je sais pas trop si je dois m'inquiéter et faire attention ...

C'est une maladie vraiment pas facile à vivre, mon frère est de type 1 ...

Mais c'est clair que pour un enfant, c'est encore plus difficile à vivre et pour les parents aussi ...

Allah ichafi tous les malades ...
 
300.000 Belges souffrent du diabète, 200.000 l’ignorent

Pour plus d'information sur le sujet, j'ai lu dans une revue spécialisée les estimations à long terme de cette maladie

En 1985 l’organisation mondiale de la santé relevait à "peine" 30 millions de cas de diabète dans le monde. Dix ans plus tard, ils étaient 135 millions et en 2000, l’OMS enregistrait 177 millions de diabétiques. Selon toute vraisemblance, ce nombre va encore doubler d’ici 2025
Aujourd’hui, le diabète est plutôt perçu comme une affection bénigne mais jusque dans les années 1920, ce diagnostic équivalait à une condamnation à mort

Pour la petite histoire j’aime bien rappeler pour la forme la naissance du terme diabète.

En fait ce terme est apparu pour la première fois à Rome vers 150 âpres JC. On trouvera peut être étrange que le mot soit dérive du grec, mais cela s’explique quand on sait que le premier médecin à parler de diabètes mellitus a été un grec établie a Rome, Arétée de Cappadoce
Le diabète est une étrange maladie qu’on ne rencontre pas souvent. Elle se manifeste par la transformation de substances corporelles (chair et glandes) en urine. On urine via les canaux traditionnels : les reins. Le patient a du mal à arrêter d’uriner. L’affection est chronique mais le patient ne survit pas très longtemps. Une fois que la maladie se manifeste dans toute sa violence la mort du patient s’ensuit rapidement écrit Arétée

Diabetes (de diabainein) signifie littéralement passer a travers. Le mot est ne de la comparaison du corps d’un diabétique avec une canalisation par laquelle le liquide ne fait que passer. Aretée a en effet constate que les diabétiques perdent plus de liquide qu’ils ne peuvent en boire. Le liquide passe simplement à travers leur corps. Le terme mellitus, un mot latin s’y est ajoute aux premier siècle âpres JC. Mellitus signifie miel ou sucre et fait référence à l’urine sucrée. Arétée décrit la maladie mais ne sait pas en quoi elle consiste exactement
La cause réside selon lui dans un mauvais fonctionnement de l’estomac. Un peu plus tard, vers le milieu du deuxième siècle âpres JC, Galien pense qu’il faut chercher la cause du diabète dans les reins.

Vers l’an mille, Avicenne est l’un des premiers médecins à arriver a la conclusion qu’il y a deux types de diabète. Dans ses aphorismes moise Maimonide médecin juif originaire d’Espagne fait référence a plusieurs reprises a des cas de diabètes parmi ses patients a la cour d’Egypte
Bien que le médecin suisse Paracelse soit le premier a isoler un résidu d’urine de diabétique, il faudra attendre Thomas willis pour assister a une nouvelle percée dans l’approche de la maladie. Ce médecin personnel du roi Charles d’Angleterre fait à nouveau remarquer la saveur sucrée du sang et constate surtout que la cause du diabète se trouve pas dans les reins mais bien dans le sang du patient…..la voie est ouverte pour les suivants
 
Une équipe de chercheurs français a réussi contrôler la glycémie de souris obèses insulinorésistantes. Ce résultat a été obtenu grâce à l’apeline, une hormone secrétée naturellement par les adipocytes. L’équipe du Pr Philippe Valet (unité Inserm 858 à Toulouse) a montré que cette hormone pouvait augmenter l’entrée du glucose dans les cellules, et faciliter son utilisation par les tisus musculaires et adipeux.

Cette découverte ouvre des perspectives dans le traitement du diabète de type 2 chez l’homme. Une demande d’essai clinique a été déposée à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). En parallèle, les chercheurs tentent de mettre au point une molécule de synthèse de l’apeline, permettant son passage dans l’estomac et d’éviter ainsi son injection chez les patients comme pour l’insuline.

http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/valet_apeline_041108.html

Dans moins de cinquante ans, en comptant sur les recherches sur les cellules souches, on peut espérer que le diabète sera soigné. Une maladie qui touche beaucoup de Marocains ...

@+
 
Moi, dans la famille de ma mère, les grands oncles pour la plupart le sont mais y'a mon grand frère qui l'est aussi...
Je sais pas trop si je dois m'inquiéter et faire attention ...

C'est une maladie vraiment pas facile à vivre, mon frère est de type 1 ...

Mais c'est clair que pour un enfant, c'est encore plus difficile à vivre et pour les parents aussi ...

Allah ichafi tous les malades ...

il semblerait qu'il y ai une prédisposition génétique pr ce genre de maladie plus faible pr le diabète de type un que le type 2.
mais n'en fais pas une maladie (sans jeu de mots)
Mais étant donné tes antécédents familiaux il est certain qu'il faut que tu fasse attention à ce que tu manges, faire des activité éviter la sédentarité.il est prouvé qu'une bonne hygiène de vie permet de prévenir ou retarder cette maladie (de type 2 je parle)chez les personnes à risque.

;)
 
Une équipe de chercheurs français a réussi contrôler la glycémie de souris obèses insulinorésistantes. Ce résultat a été obtenu grâce à l’apeline, une hormone secrétée naturellement par les adipocytes. L’équipe du Pr Philippe Valet (unité Inserm 858 à Toulouse) a montré que cette hormone pouvait augmenter l’entrée du glucose dans les cellules, et faciliter son utilisation par les tisus musculaires et adipeux.

Cette découverte ouvre des perspectives dans le traitement du diabète de type 2 chez l’homme. Une demande d’essai clinique a été déposée à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). En parallèle, les chercheurs tentent de mettre au point une molécule de synthèse de l’apeline, permettant son passage dans l’estomac et d’éviter ainsi son injection chez les patients comme pour l’insuline.

http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/valet_apeline_041108.html

Dans moins de cinquante ans, en comptant sur les recherches sur les cellules souches, on peut espérer que le diabète sera soigné. Une maladie qui touche beaucoup de Marocains ...

@+

Alors ça c'est une bonne nouvelle.Espérons que les recherches soit fructueuses et surtout donnent les résultats attendus !;)
 
Une équipe de chercheurs français a réussi contrôler la glycémie de souris obèses insulinorésistantes. Ce résultat a été obtenu grâce à l’apeline, une hormone secrétée naturellement par les adipocytes. L’équipe du Pr Philippe Valet (unité Inserm 858 à Toulouse) a montré que cette hormone pouvait augmenter l’entrée du glucose dans les cellules, et faciliter son utilisation par les tisus musculaires et adipeux.

Cette découverte ouvre des perspectives dans le traitement du diabète de type 2 chez l’homme. Une demande d’essai clinique a été déposée à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). En parallèle, les chercheurs tentent de mettre au point une molécule de synthèse de l’apeline, permettant son passage dans l’estomac et d’éviter ainsi son injection chez les patients comme pour l’insuline.

Le diabète est une affection fréquente qui exige différents niveaux de recherche, car de multiples facteurs y jouent un rôle (obésité complication….) Le volet de recherche le plus important est la recherche biologique sur les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Selon le professeur Pipeleers, c’est là que se situe le véritable point de départ de la recherche sur le diabète du type 1 que du type 2.

Au niveau de la recherche, tout le monde est convaincu que la transplantation de cellule B peut guérir le diabète.

Le diabète du type 1 apparait lorsque le nombre de cellule B du pancréas devient trop faible, plus précisément dans les ilots de langerhans ou l’insuline est produite. Cette forme peut apparaitre tout au long de la vie et est le plus souvent prise en charge par des injections d’insuline. Le contrôle de la glycémie reste toutefois imparfait ce qui a la longue peut conduire a diverses complications.

De meilleures méthodes de traitements s’imposent donc…… un de ces nouveaux traitements consiste à remplacer les cellules B absentes par des cellules issues d’organes de donneurs.
Des cellules B peuvent être isolées d’un pancréas de donneur. Via une perfusion elles seront ensuite acheminées vers le foie, ou elles pourront se fixer et produire de l’insuline
A l’avenir la recherche envisage même la possibilité de régénérer des cellules B dans le pancréas, par exemple en stimulant des cellules souches pour les différencier en nouvelles cellules B

Ce domaine de recherche est en plein développement pour le moment. Les résultats obtenus en sont encore au stade de la recherche fondamentale, mais ils ont déjà ouvert de nombreuses nouvelles pistes. Par exemple, jusqu’il y a peu on savait a peine si et comment les ilots de langerhans pouvaient se régénérer et comment de nouvelles cellules B pouvaient être obtenues. Dans cette optique la VUB a teste sur des animaux la capacité d’un facteur chemotropique, la netrine a stimuler ou a améliorer le contrôle de la régénération(in vivo) ou de la fabrication(in vitro) de cellule B
 
on a découvert avec horreur ces derniers jours que ma soeur a de grands risques de l'être. elle a énormément maigri en peu de temps et ma mère l'a piqué pour se rassurer, elle a trouvé plus de 5g de glycémie !!!!!!! une enfant de 7ans !!!
 
on a découvert avec horreur ces derniers jours que ma soeur a de grands risques de l'être. elle a énormément maigri en peu de temps et ma mère l'a piqué pour se rassurer, elle a trouvé plus de 5g de glycémie !!!!!!! une enfant de 7ans !!!

Le risque de devenir diabétique est plus grand si l’un des membres de la famille est atteint (7 à 10% des diabétiques sont familiaux). On peut détecter avec précision ceux des frères ou des sœurs d’un enfant diabétique qui le deviendront.

C’est rarement la découverte du sucre dans les urines qui permet de mettre en évidence le diabète de l’enfant. Plus souvent, le diabète se révèle par un amaigrissement important, s’accompagnant d’une soif intense qui incite l’enfant a boire sans arrêt et a uriner avec abondance. Les douleurs abdominales sont fréquentes. La polydipsie (soif intense)i induit une absorption trop élevée de liquides entrainant une polyurie(volume urinaire dépassant 2550 ml)

Certains diabètes débutent d’une façon trompeuse. L’enfant présente une infection sévère qui semble expliquer l’amaigrissement et l’altération de son état général.
Chez d’autres enfants, la poussée initiale régresse et pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, l’enfant semble guéri

Les examens de laboratoire confirme le diagnostic sans difficulté, le taux de sucre sanguin est très élève (2 à 10 g par litre au lieu de 0,80 à 1g)
L’élimination de sucre dans les urines est massive et d’accompagne de la présence de corps cétoniques. Le médecin complet l’examen biologique en demandant le dosage de l’hémoglobine glycolysée….je t’invite à prendre contact avec votre médecin pour une consultation de ta petite sœur
 
Le risque de devenir diabétique est plus grand si l’un des membres de la famille est atteint (7 à 10% des diabétiques sont familiaux). On peut détecter avec précision ceux des frères ou des sœurs d’un enfant diabétique qui le deviendront.

C’est rarement la découverte du sucre dans les urines qui permet de mettre en évidence le diabète de l’enfant. Plus souvent, le diabète se révèle par un amaigrissement important, s’accompagnant d’une soif intense qui incite l’enfant a boire sans arrêt et a uriner avec abondance. Les douleurs abdominales sont fréquentes. La polydipsie (soif intense)i induit une absorption trop élevée de liquides entrainant une polyurie(volume urinaire dépassant 2550 ml)

Certains diabètes débutent d’une façon trompeuse. L’enfant présente une infection sévère qui semble expliquer l’amaigrissement et l’altération de son état général.
Chez d’autres enfants, la poussée initiale régresse et pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, l’enfant semble guéri

Les examens de laboratoire confirme le diagnostic sans difficulté, le taux de sucre sanguin est très élève (2 à 10 g par litre au lieu de 0,80 à 1g)
L’élimination de sucre dans les urines est massive et d’accompagne de la présence de corps cétoniques. Le médecin complet l’examen biologique en demandant le dosage de l’hémoglobine glycolysée….je t’invite à prendre contact avec votre médecin pour une consultation de ta petite sœur

Quelques petites précisions, si tu le permets...
Et uniquement dans le but de ne pas encourager les diagnostics fait en "famille" et pousser davantage à se tourner vers son médecin...
Le diagnostic du diabéte n'est pas si aisé que cela et nécessite en principe une courte hospitalisation. En premier lieu, la mise en évidence d'une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l, à deux prélévements consécutifs. Une épreuve appellée HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale) consistant à administer une certaine dose de glucose puis déterminer la glycémie toutes les 30 minutes, pendant deux heures. Ce test permet de lever le doute et de définir les personnes non encore diabétiques puis fortement prédisposées et le diagnostic qui leur est annoncé est celui d'une intolérance aux hydrates de carbone. Enfin, il sera réalisé un cycle glycémique, soit une estimation de l'évolution de la glycémie durant la journée.
La présence du sucre dans les urines (glycosurie) ne fait pas partir des éléments de diagnostic du diabéte. Elle n'apparaît que lorsque la glycémie est supérieure à 4g/l. Quant à la cétonurie (corps cétoniques dans les urines), une extrême vigilance est requise en cas de positivité. Elle signale une hyperglycémie majeure et la survenue imminente d'une décompensation acido-acétique imminente pouvant aller jusqu'au coma.
Et enfin...l'hémoglobine glyquée renseigne sur la moyenne de la glycémie, sur une période de 2-3 mois. En pratique, elle est utilisée pour s'assurer que le diabéte du patient est bien équilibré.
.
.
Et enfin (bis), le diabéte est bien une maladie chronique, à la prévalence galopante...De grands espoirs reposent sur la thérapie génique. Mais il n'est pas moins nécessaire de saluer l'impact des campagnes de sensibilisations, le travail des nutrionnistes, infirmières spécialisées et médecins dans l'éducation du diabétique...C'est au prix d'une telle bataille qu'on a pu réduire l'incidence des complications...
 
L'impact des campagnes de sensibilisations est limité en France. Une récente étude de l'INVS le confirme car la prévalence du diabète a fortement augmenté entre 2000 et 2005.

Plusieurs raisons à cette augmentation :
- progression de l'obésité,
- viellissement de la population cible,
- intensification du dépistage,
- l’abaissement du seuil glycémique de 1,40g/l à 1,26g/l

En 2005, le patient diabétique était âgé en moyenne de 64,7 ans et les hommes représentaient 53,6 % des malades traités.

Entre 2000 et 2005, la prévalence du diabète traité a augmenté dans toutes les classes d’âge, chez les hommes comme chez les femmes.

++
 

Pièces jointes

  • STAT DIAB FRANCE.JPG
    STAT DIAB FRANCE.JPG
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Le risque de devenir diabétique est plus grand si l’un des membres de la famille est atteint (7 à 10% des diabétiques sont familiaux). On peut détecter avec précision ceux des frères ou des sœurs d’un enfant diabétique qui le deviendront.

C’est rarement la découverte du sucre dans les urines qui permet de mettre en évidence le diabète de l’enfant. Plus souvent, le diabète se révèle par un amaigrissement important, s’accompagnant d’une soif intense qui incite l’enfant a boire sans arrêt et a uriner avec abondance. Les douleurs abdominales sont fréquentes. La polydipsie (soif intense)i induit une absorption trop élevée de liquides entrainant une polyurie(volume urinaire dépassant 2550 ml)

Certains diabètes débutent d’une façon trompeuse. L’enfant présente une infection sévère qui semble expliquer l’amaigrissement et l’altération de son état général.
Chez d’autres enfants, la poussée initiale régresse et pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, l’enfant semble guéri

Les examens de laboratoire confirme le diagnostic sans difficulté, le taux de sucre sanguin est très élève (2 à 10 g par litre au lieu de 0,80 à 1g)
L’élimination de sucre dans les urines est massive et d’accompagne de la présence de corps cétoniques. Le médecin complet l’examen biologique en demandant le dosage de l’hémoglobine glycolysée….je t’invite à prendre contact avec votre médecin pour une consultation de ta petite sœur

c'est exactement ce qui se passe pour ma soeur
elle boit énormément
elle va au petit coin énormément aussi
elle a littéralement fondue (elle était carrément boulotte avant donc on trouvait que c'etait une bonne chose qu'elle perde du poid)
mais cette perte de poid on l'a attribué à son mal de dent qui l'empêchait de manger normalement. elle a oté pas moins de 7 dents à l'hopital sous anesthesie général parce qu'elle refusait de laisser le dentiste les extraire sous anesth. locale. elle avait des rages de dents horribles. hamdulillah aujourd'hui ce niveau là c'est reglé. mais voilà qu'elle continu de perdre encore du poid.
elle a été chez le medecin, et a fait sa prise de sang hier matin, demain on a les résultats, j'espère encore que le résultats soient négatifs, mais j'ai bien peur que se ne soit qu'un espoir. mon père est diabétique, ma mère est prediabetique (je sais pas si ça existe), dans la famille de mon père, son frère est decedé du diabète, ses parents (l'un ou les deux) l'étaient surement bien qu'aucun medecin n'ai jamais posé de diagnostic .
 
je comprends ton anxiété au vu de la symptomatologie que présente ta soeur et de vos antécédents familiaux,mais cela dit il vaut mieux attendre les résultats et ce que dira ton médecin vis a vis de ses résultats.Pas de conclusion hâtives,peut être que c'est autre choses allah ou a3lem.
courage!

inchallah may koun 3i lkheir.
 
je comprends ton anxiété au vu de la symptomatologie que présente ta soeur et de vos antécédents familiaux,mais cela dit il vaut mieux attendre les résultats et ce que dira ton médecin vis a vis de ses résultats.Pas de conclusion hâtives,peut être que c'est autre choses allah ou a3lem.
courage!

inchallah may koun 3i lkheir.

amin merci beaucoup miss.
ya pas plus peinant que de priver un enfant de manger comme ses camarades. un adulte passe encore c'est un adulte il sait prendre sur lui, mais un enfant ...
 
Quelques petites précisions, si tu le permets...
Et uniquement dans le but de ne pas encourager les diagnostics fait en "famille" et pousser davantage à se tourner vers son médecin...
Le diagnostic du diabéte n'est pas si aisé que cela et nécessite en principe une courte hospitalisation. En premier lieu, la mise en évidence d'une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l, à deux prélévements consécutifs. Une épreuve appellée HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale) consistant à administer une certaine dose de glucose puis déterminer la glycémie toutes les 30 minutes, pendant deux heures. Ce test permet de lever le doute et de définir les personnes non encore diabétiques puis fortement prédisposées et le diagnostic qui leur est annoncé est celui d'une intolérance aux hydrates de carbone. Enfin, il sera réalisé un cycle glycémique, soit une estimation de l'évolution de la glycémie durant la journée.
La présence du sucre dans les urines (glycosurie) ne fait pas partir des éléments de diagnostic du diabéte. Elle n'apparaît que lorsque la glycémie est supérieure à 4g/l. Quant à la cétonurie (corps cétoniques dans les urines), une extrême vigilance est requise en cas de positivité. Elle signale une hyperglycémie majeure et la survenue imminente d'une décompensation acido-acétique imminente pouvant aller jusqu'au coma.
Et enfin...l'hémoglobine glyquée renseigne sur la moyenne de la glycémie, sur une période de 2-3 mois. En pratique, elle est utilisée pour s'assurer que le diabéte du patient est bien équilibré.
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Et enfin (bis), le diabéte est bien une maladie chronique, à la prévalence galopante...De grands espoirs reposent sur la thérapie génique. Mais il n'est pas moins nécessaire de saluer l'impact des campagnes de sensibilisations, le travail des nutrionnistes, infirmières spécialisées et médecins dans l'éducation du diabétique...C'est au prix d'une telle bataille qu'on a pu réduire l'incidence des complications...

Je t’en pris blablote.....

Quant il y a des antécédents familiaux je préconise dans la mesure du possible un examen pour l’enfant. Le diabète est une maladie auto-immune. La destruction des cellules pancréatiques secrétant l’insuline est provoquée par l’apparition d’auto-anticorps, a la suite d’une affection virale chez les enfants génétiquement plus fragiles. Lorsqu’un jumeau homozygote (un vrai jumeau) devient diabétique, l’autre jumeau n’a qu’une chance, ou une malchance sur deux de le devenir lui-même. Les facteurs d’environnement ont donc leur importance.

D’ailleurs toutes les études prouvent que le risque de devenir diabétique est plus grand si l’un des membres de la famille est atteint. La prédisposition héréditaire du diabète a été établie ces dernières années par la mise en évidence d’une association entre le diabète juvénile insulinodépendant et certains antigènes du système majeur d’histocompatibilité ou système HLA. Plus de 95% des diabètes juvéniles sont lies aux groupes HLA DR (DR3-X, DR4-X ou DR3-D4). On peut définir ainsi avec un certain degré d’approximation le risque de survenue d’un diabète dans la famille dont un membre est déjà atteint de diabète insulinodépendant. Une fois le diagnostic pose, le traitement insulinique doit être immédiatement commencé. Il a pour but de diminuer ou d’éviter des lésions dégénératives du diabète apparaissant à l’âge adulte. Les programmes de traitement sont souvent lourds et heurtent les habitudes familiales. Ils doivent être compatibles avec la vie et l’épanouissement de l’enfant.

Seule une équipe pluridisciplinaire (pédiatre, endocrinologue, biologiste, diététicien, psychologue, assistante sociale) habituée aux difficultés de la prise en charge de l’enfant diabétique, peut résoudre avec la participation de l’enfant et des parents les problèmes nombreux et complexes qui se posent et qui modifient profondément les habitudes familiales
Donc il y a urgence, car un traitement immédiat décèle a temps permet de sauvegarder pour un temps une sécrétion pancréatique partielle.

@thyazit, n’oublie pas de nous informer sur les résultats…. Courage
 
Au niveau de la recherche, tout le monde est convaincu que la transplantation de cellule B peut guérir le diabète.

Le diabète du type 1 apparait lorsque le nombre de cellule B du pancréas devient trop faible, plus précisément dans les ilots de langerhans ou l’insuline est produite. Cette forme peut apparaitre tout au long de la vie et est le plus souvent prise en charge par des injections d’insuline. Le contrôle de la glycémie reste toutefois imparfait ce qui a la longue peut conduire a diverses complications.

De meilleures méthodes de traitements s’imposent donc…… un de ces nouveaux traitements consiste à remplacer les cellules B absentes par des cellules issues d’organes de donneurs.
Des cellules B peuvent être isolées d’un pancréas de donneur. Via une perfusion elles seront ensuite acheminées vers le foie, ou elles pourront se fixer et produire de l’insuline
A l’avenir la recherche envisage même la possibilité de régénérer des cellules B dans le pancréas, par exemple en stimulant des cellules souches pour les différencier en nouvelles cellules B

Ce domaine de recherche est en plein développement pour le moment. Les résultats obtenus en sont encore au stade de la recherche fondamentale, mais ils ont déjà ouvert de nombreuses nouvelles pistes. Par exemple, jusqu’il y a peu on savait a peine si et comment les ilots de langerhans pouvaient se régénérer et comment de nouvelles cellules B pouvaient être obtenues. Dans cette optique la VUB a teste sur des animaux la capacité d’un facteur chemotropique, la netrine a stimuler ou a améliorer le contrôle de la régénération(in vivo) ou de la fabrication(in vitro) de cellule B

Juste pour précision. Il arrive, dans un contexte post opératoire notamment que le diabète non insulino dépendant dit diabète de type gras évolue vers un diabète insulino dépendant. Et l'on fait par ailleurs une distinction de moins en moins nette entre ces deux manifestations de la maladie.

Par ailleurs, en effet, la transplantation de cellules bêta pancréatiques clairement sont à mes yeux l'avenir du traitement de cette maladie chronique qui implique facteurs environnementaux certains (sédentarité et obésité) et profils génétiques. Les deux étant intimement liés par ailleurs pour ne pas dire intriqués.

La transplantation se heurte malheureusement à une problématique : la pénurie de donneurs d'organes. L'on espère alors que générer des cellules insulino-sécrétrices à partir de progéniteurs faciliterait la mise en place d'un programme de transplantation à grande échelle. Ce qui ne saurait à mes yeux tarder compte tenu des retombées épidémiologiques manifestes et le retentissement que cela pourra avoir sur la santé de millions de personnes.

http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/gradwohl_250108.html

La France est toujours à l'avant-garde dans la recherche médicale et l'on ne peut que s'en féliciter.

@+
 
L'impact des campagnes de sensibilisations est limité en France. Une récente étude de l'INVS le confirme car la prévalence du diabète a fortement augmenté entre 2000 et 2005.

Plusieurs raisons à cette augmentation :
- progression de l'obésité,
- viellissement de la population cible,
- intensification du dépistage,
- l’abaissement du seuil glycémique de 1,40g/l à 1,26g/l

En 2005, le patient diabétique était âgé en moyenne de 64,7 ans et les hommes représentaient 53,6 % des malades traités.

Entre 2000 et 2005, la prévalence du diabète traité a augmenté dans toutes les classes d’âge, chez les hommes comme chez les femmes.

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tu peux rajouter à ces raisons la fréquence de l'insuffisance rénale chronique terminale associée à un diabète et la prévalence et les caractéristiques du diabète chez les personnes sans domicile fixe.
malheuresement l'épidémie de diabète continue de progresser, dépassant les prévisions des experts (3,75% pour 2008).
 
Autre méthode de recherche également de plus en plus privilégiée, les croisements de traitements médicamenteux. il apparait que de plus en plus de médicaments initialement destinés à traiter une affection particulière s'avèrent être de très bons traitements pour d'autres maladies. C'est le cas par exemple de deux médicaments initialement destinés à soigner le cancer qui s'avèrent être efficaces pour la prise en charge du diabète juvénile décrit plus haut et qui a connu une augmentation importante pour les raisons que l'on connait.

En effet, dans le cadre d'une étude portée sur des souris de laboratoire à l'University of California, San Francisco, les médicaments imatinib (vendus aux US sous le nom Gleevec) et sunitinib (vendus aux US sous le nom Sutent) ont permis une rémission du diabète de type 1 sur 80% des souris traitées et de manière permanente dans 80% des cas en rémission.

Il semblerait que les récepteurs de tyrosine kinase totalement exclus du champs d'investigation dans la recherche sur le diabète soient impliqués ... Ces derniers jouent un rôle important dans les mécanismes inflammatoires ainsi que dans la multiplication cellulaire.

http://news.ucsf.edu/releases/cancer-drugs-type-1-diabetes/

Par ailleurs, le NEJM (New England Journal of Medicine) indique dans un article intitulé " Imatinib and Regression of Type 2 Diabetes " que pour le diabète de type 2, l'imatinib utilisé dans le traitement de la leucémie a permis chez une patiente agée de 70 ans une rémission de son diabète qu'elle avait contractée à l'âge de 62 ans.

@+
 
Je suis allée au salon du diabete à La Defense samedi dernier c'etait interessant, je ne suis pas diabetique mais j'ai des proches qui le sont...c'est dur dur la vie de diabetique !
 
on a découvert avec horreur ces derniers jours que ma soeur a de grands risques de l'être. elle a énormément maigri en peu de temps et ma mère l'a piqué pour se rassurer, elle a trouvé plus de 5g de glycémie !!!!!!! une enfant de 7ans !!!

je vais te rassurer le diabete diagnostiqué de nos jours est mieux pris en charge que le did diagnostiqué y a 20 ans (comme c est mon cas)
:)
 
Juste pour précision. Il arrive, dans un contexte post opératoire notamment que le diabète non insulino dépendant dit diabète de type gras évolue vers un diabète insulino dépendant. Et l'on fait par ailleurs une distinction de moins en moins nette entre ces deux manifestations de la maladie.

Par ailleurs, en effet, la transplantation de cellules bêta pancréatiques clairement sont à mes yeux l'avenir du traitement de cette maladie chronique qui implique facteurs environnementaux certains (sédentarité et obésité) et profils génétiques. Les deux étant intimement liés par ailleurs pour ne pas dire intriqués.

La transplantation se heurte malheureusement à une problématique : la pénurie de donneurs d'organes. L'on espère alors que générer des cellules insulino-sécrétrices à partir de progéniteurs faciliterait la mise en place d'un programme de transplantation à grande échelle. Ce qui ne saurait à mes yeux tarder compte tenu des retombées épidémiologiques manifestes et le retentissement que cela pourra avoir sur la santé de millions de personnes.

http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/gradwohl_250108.html

La France est toujours à l'avant-garde dans la recherche médicale et l'on ne peut que s'en féliciter.

@+
Personnellement je le pense aussi, t’imagine qu’âpres cette transplantation les patients pourront a nouveau fabriquer leur propre insuline et donc retrouver un meilleur contrôle métabolique. Ils devront bien entendu prendre un immunosuppresseur pour éviter un éventuel rejet. D’âpres mes renseignements la thérapie cellulaire du diabète du type 1 est déjà à un stade avance.

Cependant il reste encore un problème comme tu l’as signalé un peu plus haut. En fait il y a deux problèmes et non un. Premièrement il n’y a pas assez de matériel pour pouvoir transplanter un grand nombre de patients. La disponibilité d’organes donneurs est largement insuffisante. On a besoin de 2 donneurs au minimum pour disposer de suffisamment de cellules B pour une transplantation.

Le deuxième problème réside dans les risques de rejets. Le monde de la recherche se penche sur la recherche d’une alternance efficace aux immunosuppresseurs. L’idée serait d’induire une sorte d’immunotolérance. Le patient susceptible de recevoir des cellules B serait rendu tolérant aux cellules du donneur. Certains médicaments ou des anticorps spécifiques pourraient être administres avant l’intervention a un moment précis de façon a diminuer momentanément les réactions immunitaires du receveur

Pour le type 2 il y a également un espoir. Apres l’apparition de la résistance à l’insuline, le nombre de cellule B active devient souvent insuffisant, et c’est pourquoi une partie de ces patients nécessitent aussi un traitement à l’insuline. La recherche s’est aussi penche pour une thérapie B cellulaire de régénération. Pour étudier cette possibilité, des études ont été entreprises sur des animaux. Le groupe de chercheurs a traite des souris avec de l’alloxan qui détruit leurs cellules B et provoque un diabète. Par l’administration d’une combinaison de gastrine et de facteur de croissance épidermique ces animaux semblent revenir a une glycémie normale et a une amélioration de leur tolérance aux glucides…affaire à suivre

ps:merci pour les liens
 
Amine ajma3ine

Avec une bonne observance du traitement,un suivi régulier, de l'activité physique et une bonne alimentation, on peut tout à fait vivre normalement du diabète

encore faut il que ce soit un diabete dû à l'alimentation et non au fait que le pancreas soit malade....dans le 2em cas, c'est + grave et + contraignant.
 
encore faut il que ce soit un diabete dû à l'alimentation et non au fait que le pancreas soit malade....dans le 2em cas, c'est + grave et + contraignant.

Les deux sont liés. l'un ne va pas sans l'autre. C'est à cause d'une mauvaise alimentation combinée à un facteur de prédisposition ss doute mais aussi de sédentarité que le diabète se manifeste. Dans tous les cas, il y a une dysfonction pancréatique. C'est une maladie chronique.
 
Quelques petites précisions, si tu le permets...
Et uniquement dans le but de ne pas encourager les diagnostics fait en "famille" et pousser davantage à se tourner vers son médecin...
Le diagnostic du diabéte n'est pas si aisé que cela et nécessite en principe une courte hospitalisation. En premier lieu, la mise en évidence d'une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l, à deux prélévements consécutifs. Une épreuve appellée HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale) consistant à administer une certaine dose de glucose puis déterminer la glycémie toutes les 30 minutes, pendant deux heures. Ce test permet de lever le doute et de définir les personnes non encore diabétiques puis fortement prédisposées et le diagnostic qui leur est annoncé est celui d'une intolérance aux hydrates de carbone. Enfin, il sera réalisé un cycle glycémique, soit une estimation de l'évolution de la glycémie durant la journée.
La présence du sucre dans les urines (glycosurie) ne fait pas partir des éléments de diagnostic du diabéte. Elle n'apparaît que lorsque la glycémie est supérieure à 4g/l. Quant à la cétonurie (corps cétoniques dans les urines), une extrême vigilance est requise en cas de positivité. Elle signale une hyperglycémie majeure et la survenue imminente d'une décompensation acido-acétique imminente pouvant aller jusqu'au coma.
Et enfin...l'hémoglobine glyquée renseigne sur la moyenne de la glycémie, sur une période de 2-3 mois. En pratique, elle est utilisée pour s'assurer que le diabéte du patient est bien équilibré.
.
.
Et enfin (bis), le diabéte est bien une maladie chronique, à la prévalence galopante...De grands espoirs reposent sur la thérapie génique. Mais il n'est pas moins nécessaire de saluer l'impact des campagnes de sensibilisations, le travail des nutrionnistes, infirmières spécialisées et médecins dans l'éducation du diabétique...C'est au prix d'une telle bataille qu'on a pu réduire l'incidence des complications...

Wawou,je suis impressionné par ta culture médicale,
On dirait un Docteur qui parle,pardon qui écrit :eek::langue:
 
Quelques petites précisions, si tu le permets...
Et uniquement dans le but de ne pas encourager les diagnostics fait en "famille" et pousser davantage à se tourner vers son médecin...
Le diagnostic du diabéte n'est pas si aisé que cela et nécessite en principe une courte hospitalisation. En premier lieu, la mise en évidence d'une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l, à deux prélévements consécutifs. Une épreuve appellée HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale) consistant à administer une certaine dose de glucose puis déterminer la glycémie toutes les 30 minutes, pendant deux heures. Ce test permet de lever le doute et de définir les personnes non encore diabétiques puis fortement prédisposées et le diagnostic qui leur est annoncé est celui d'une intolérance aux hydrates de carbone. Enfin, il sera réalisé un cycle glycémique, soit une estimation de l'évolution de la glycémie durant la journée.
La présence du sucre dans les urines (glycosurie) ne fait pas partir des éléments de diagnostic du diabéte. Elle n'apparaît que lorsque la glycémie est supérieure à 4g/l. Quant à la cétonurie (corps cétoniques dans les urines), une extrême vigilance est requise en cas de positivité. Elle signale une hyperglycémie majeure et la survenue imminente d'une décompensation acido-acétique imminente pouvant aller jusqu'au coma.
Et enfin...l'hémoglobine glyquée renseigne sur la moyenne de la glycémie, sur une période de 2-3 mois. En pratique, elle est utilisée pour s'assurer que le diabéte du patient est bien équilibré.
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Et enfin (bis), le diabéte est bien une maladie chronique, à la prévalence galopante...De grands espoirs reposent sur la thérapie génique. Mais il n'est pas moins nécessaire de saluer l'impact des campagnes de sensibilisations, le travail des nutrionnistes, infirmières spécialisées et médecins dans l'éducation du diabétique...C'est au prix d'une telle bataille qu'on a pu réduire l'incidence des complications...

Ca ne serait pas le test Diabete G 0'Sullivan...je l'ai fait quand j'etais enceinte,parce que mes analyses sanguin montrait un taux élévé de sucre..alors que le test etait négatif alhamdoullillah...:)
 
Wawou,je suis impressionné par ta culture médicale,
On dirait un Docteur qui parle,pardon qui écrit :eek::langue:

Chefti, chefti...
Impressionnant hein?. Merci le Larousse médical...

Ca ne serait pas le test Diabete G 0'Sullivan...je l'ai fait quand j'etais enceinte,parce que mes analyses sanguin montrait un taux élévé de sucre..alors que le test etait négatif alhamdoullillah...: )

Le test O'Sullivan est indiqué uniquement pour dépister le diabète gestationnel et différemment de l'HGPO, ça ne prend qu'une heure. Mais le principe est le même, oui.
 
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