Le diane 35 fait son retour au maroc

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Sept mois après l'éclatement du scandale lié à Diane 35, un traitement anti-acnéique prescrit à tort comme pilule, le ministère de la Santé a décidé de remettre ce traitement sur le marché. «Les études approfondies de réévaluation menées par de la Commission nationale de pharmacovigilance ont démontré que le rapport bénéfice/risque de la spécialité Diane 35 demeure favorable. Bayer HealthCare Maroc se félicite de cette décision et s’engage à poursuivre ses efforts en concert avec les autorités sanitaires pour veiller au bon usage de son médicament au Maroc», affirme Jacques-Henri Charpentier, directeur général de Bayer HealthCare Maroc.Ainsi, Diane 35 a été remise en vente depuis le 19 septembre dernier. Mais les avis d’anciennes patientes et de certains professionnels de la Santé restent mitigés.
Le matin.
 
Tenant compte de ces inquiétudes, le ministère a, toutefois, décidé de restreindre les prescriptions de ce médicament et d'imposer une meilleure information sur ses contre-indications. Ce médicament ne sera donc plus prescrit comme pilule, mais seulement pour traiter l’acné modérée à sévère liée à la sensibilité aux hormones mâles (androgènes) et/ou hirsutisme chez les femmes en âge de procréer. Cependant, le ministère précise que ce médicament devra «être utilisé uniquement lorsque les médicaments alternatifs ont échoué». Il n’est donc pas conseillé en premier lieu. Pourquoi, s’il ne comporte plus de risque ? «Comme tous les médicaments en général, et les médicaments hormonaux en particulier, l’utilisation de Diane 35 peut être associée à des risques ces risques sont connus et les mentions légales du produit les traitent dans les détails. Le médecin choisit le traitement à prescrire en comparant le rapport bénéfice/risque des options thérapeutiques disponibles»

nous répond le Dr Choukri Hakkou, directeur médical pour le Maghreb de Bayer HealthCare.Avec ces précautions, le ministère pense pouvoir minimiser le risque connu de thrombo-embolie (formation de caillots sanguins pouvant boucher un vaisseau irriguant les poumons), ce même risque qui avait d’ailleurs causé la mort de plusieurs femmes dans le monde
 
Dernière édition:
. La composition du médicament n’ayant pas changé, que reste-t-il de ces risques justement ? Selon le Dr Choukri Hakkou, le risque est toujours réel. «Il est plus important chez les femmes traitées par une association oestro-progestative, telle que Diane 35, en comparaison aux femmes ne bénéficiant pas de ce type de médicaments. Il est important que le médecin respecte les contre-indications et les précautions d’emploi dans sa prescription afin de permettre l’utilisation de ce produit avec un maximum de sécurité»,
précise-t-il.Prescrit en tant que traitement contre l’acné d’abord, détourné en contraceptif hormonal (pilule) plus tard. Que feront les femmes qui souhaitent lutter contre leur acné avec ce médicament et prendre la pilule en même temps ? Devront-elles prendre deux moyens de contraception (puisque Diane 35 ne peut plus être considéré comme tel), et s’exposer à un risque de surdosage ? À ce sujet, le Dr Choukri Hakkou est très clair : «Diane 35 possède un effet contraceptif et ne doit en aucun cas être pris en même temps qu’une autre pilule», a-t-il affirmé. En outre, il recommande aux patientes de suivre «scrupuleusement la prescription de leur médecin». Ce cas de détournement de médicament n’est pas le premier. D’ailleurs en France, où Diane 35 vient également d’être remis sur le marché, certains cas sont acceptés par les pouvoirs publics depuis bien longtemps.
 
Il est important que le médecin respecte les contre-indications et les précautions d’emploi dans sa prescription afin de permettre l’utilisation de ce produit avec un maximum de sécurité»,

En outre, il recommande aux patientes de suivre «scrupuleusement la prescription de leur médecin». Ce cas de détournement de médicament n’est pas le premier.


Autrement dit: Ce n' est pas un médicament pour les pays en voie de développement (tiers monde pour être honnête).
 
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