Le Dieu des Petits Riens

Pirouettete

杜妮娅
Bonjour,

La valse de petits jumeaux voyageant à travers la vie et l'Inde des Intouchables et des castes supérieures, des hommes et des femmes, des victimes et des bourreaux, de la grandeur de l'Histoire et des petits complexes du peuple, des contrastes d'une société indienne qui tant de fois, nous ressemble, depuis sa cruauté la plus vile jusqu'à l'Amour le plus inconditionnel, qu'elle est capable de nourrir du même sein.

L'envoûtante plume d'Arundhati Roy m'a marquée par cette oeuvre au-delà de toute description.

Je vous invite ici à rendre votre impressions sur ce livre bouleversant, ou sur d'autres livres qui vous auraient fortement marqués.


Merci.
 
Cent ans de solitude, le prix Nobel de Gabriel Garcia Marquez.

Dès la première page, l'histoire haute en couleurs d'une famille nous emporte dans un tourbillon de noms, de lieux, de vies, d'histoires tout aussi différentes que semblables.

Une famille qui enfante dans ses veines le pilier maternel, solide, marié à la folie géniale du père, et qui enfantèrent la dictature, la folie, la beauté, le drame, la jalousie, l'Amour, le raffinement, la fougue.

Ils créèrent la vie à la manière d'Adam et Eve et résumèrent dans leur nombreuse descendance, sur plusieurs générations, l'histoire du monde.

Style possédé, imagination délirante, un pur moment de folie aussi étourdissante que clairvoyante.
 
Alaa El Aswany:

Après avoir eu la chance de vivre l'expérience unique de l'Immeuble Yacoubian, voilà que je m'apprête à voyager à bord de sa plume talentueuse vers son Chicago Cairote.

Qui l'a lu? quelles ont été vos impressions?
 
Les deux des petits riens est excellent, bien que je n’ai pas pu le finir ( comme beaucoup de livres, une trés mauvaise habitude) mais par contre cent ans de solitude, je l'ai lu et relu, et fait partie d’une « short list » de mes romans préférés…ce roman fait partie des textes sacrés de l’humanité….

Ta short list comporte donc d'autres titres? lesquels?
 
Le Jardin de Lumières, ou la leçon d'histoire d'Amin Maalouf. Mani, à l'origine du aujourd'hui tristement célèbre manichéisme, et dont pourtant la philosophie fut autrement plus subtile que la religion qui porte son nom.

Homme simple et dépouillé de tout ce qui n'est pas esprit et spiritualité. Homme dont l'hommage a été rendu de façon remarquable par l'auteur de Léon l'Africain...
 
Léon l'Africain, homme à l'intersection de religions en guerre. Témoin happé par l'histoire de son époque. Appartenant tantôt à l'un, tantôt à l'autre, il fut plus à même de s'élever au-dessus du parti pris pour entrer en profondeur dans l'intimité cachée de l'Histoire.

Livre magnifique, situé à un carrefour historique où le Maroc était l'une des veines les plus importantes, et qui marqua selon moi, pour des centaines d'années, la société marocaine.
 
Pour rester dans la littérature sud américaine, je dirai :

La guerre de la fin du Monde du péruvien Mario vargas Llosa….une fresque sublime sur la naissance d’une révolution contre l’injustice sociale qui va se transformer en dictature de fanatiques religieux….un roman sur les deux fléaux de l’Amérique latine : la politique et la religion….

Le tunnel de l’argentin Ernesto Sabato…un petit roman d’une puissance hypnotique, qu’on peut pas lâcher jusqu’à l’avoir terminé…. L’histoire d’un homme obsédé par une femme au point de la tuer….mais est ce que cette femme l’aimait comme il le pensait ou ce n’est que son obsession où il était enfermé comme dans un tunnel??….

L’automne du patriarche du colombien G.G. Marquez….le même univers burlesque et satirique de cent ans de solitude, mais décrivant le monde d’un dictateur plus vieux que son pays…

« l’aleph » et « fictions » de l’argentin Borges deux romans qui regroupent des nouvelles de ce grand maitre de la littérature …mais il faut s’accrocher, chaque nouvelle est aussi déroutante et désarçonnant qu’un dribble chaloupé de Maradona ou de Messi…c’est un univers à part…ça ne relève pas de la littérature mais de l’envoutement…

Et encore d’autres, sans oublier « conversations à Buenes aires », un livre de discussion dans un café, entre Sabato et Borges, les deux auteurs argentins sur la littérature, la politique, l’histoire et le tango…..

En voilà un chantier à attaquer! je n'en ai lu aucun!
 
Shanghai Baby!

Une oeuvre à l'image d'une ville bouillonnante et provoquante, sensuelle et amoureuse de la vie à travers une génération cultivée, riche et rebelle. Une oeuvre qui porte l'énergie et la fougue d'une modernité bien rouge et bien shanghaienne.

Une oeuvre épatante, bouillonnante et résolument féminine.
 
Alaa El Aswany:

Après avoir eu la chance de vivre l'expérience unique de l'Immeuble Yacoubian, voilà que je m'apprête à voyager à bord de sa plume talentueuse vers son Chicago Cairote.

Qui l'a lu? quelles ont été vos impressions?

Bon bah fidele a l adage de " ce que je ne fais pas de mes mains ne se fera pas", je fais part a vos claviers distraits de mes impressions sur " Chicago":

talent affirme de alaa el aswany en tout cas pour moi car je ne sais pas qui de l immeuble ou de la ville etait premier.

enchevetrements d histoires de personnages ayant le meme point commun: L exil. Avec pour point central une denonciation claire du regime d oppression en egypte, de la corruption et de l abus de pouvoir.

Une question s impose: comment avec le livre ecrit et le regime decrit alaa el aswany arrive t il a rester dehors??
 
Bon bah fidele a l adage de " ce que je ne fais pas de mes mains ne se fera pas", je fais part a vos claviers distraits de mes impressions sur " Chicago":

talent affirme de alaa el aswany en tout cas pour moi car je ne sais pas qui de l immeuble ou de la ville etait premier.

enchevetrements d histoires de personnages ayant le meme point commun: L exil. Avec pour point central une denonciation claire du regime d oppression en egypte, de la corruption et de l abus de pouvoir.

Une question s impose: comment avec le livre ecrit et le regime decrit alaa el aswany arrive t il a rester dehors??

ça me rappelle que j'ai vu une émission où il était invité entre autres écrivains tout aussi lus. En gros, il essayait d'expliquer à des interlocuteurs ouvertement sceptiques, que ses personnages s'affirmaient indépendamment de ses propres opinions et positions. En gros que ce n'est pas un écrivain engagé, qu'il n'a pas de position politique, que c'était un littéraire dont les oeuvres sont à voir telles quelles, sans chercher à y déceler une quelconque couleur de l'auteur.

Mais de la façon dont il s'était exprimé, ses interlocuteurs entendaient plutôt: j'ai un avis mais je ne suis pas d'accord avec :D

Il a fini par pester contre la politique française qui interdit de fumer dans les lieux publics sous le regard outré du présentateur télé :D
 
joli monologue pirouette :de7ki de7ki...:

Même ceux qui se sont donné la peine de me répondre ont pris de soin de cacher qu'ils m'ont parlé, c'est le signe de la folie, personne n'ose plus s'afficher avec moi de peur d'être taxé de fou aussi :D

Bon maintenant que tu es dans mon post, ce n'est plus vraiment un monologue... Je me trompe ?:rolleyes:
 
Même ceux qui se sont donné la peine de me répondre ont pris de soin de cacher qu'ils m'ont parlé, c'est le signe de la folie, personne n'ose plus s'afficher avec moi de peur d'être taxé de fou aussi : D

j'avais remarque ca en effet :D

Bon maintenant que tu es dans mon post, ce n'est plus vraiment un monologue... Je me trompe ?:rolleyez:
non ce n'est plus un monologue. je me devoue pour te parler PUBLIQUEMENT :D
 
layjazeek bekheer:D

...

alors pour commencer, je reprends un vieux commentaire que j'ai deja mis sur bladi sur un petit roman que j'ai lu completement par hasard, et que je pense, pourrait t'interesser ;)

"Hunger" de Elise Blackwell.

L'histoire de la famine qui a sevit parmi la population de leningrad suite au siege allemond pendant la grande guerre. Ce qui est particulier, c'est le destin unique d'un groupe de personnes, travaillant dans un des centres botaniques ou ils font des recherches sur les plantes...etc. Au debut du siege, ils se font un pacte, que quoi qu'il arrive, il defendront la collection de plantes et graines de la population affamee et d'eux meme. Le roman est en quelques sortes le recit d'un combat interne entre le besoin de survie et le devoir de proteger une collection si rare....mais au bout du compte, si insignifiante quand des vies tombent les unes apres les autres. Entre le courage et la bassesse de l'ame humaine quand la mort est si proche, le roman montre avec honnetete que ces faces se retrouvent souvent dans la meme pesonne. Et en fin de compte, ceux qui ont survecu l'on-t-il fait par leur courage? ou a l'inverse ils auraient survecu parce que la vie etait leur pretexte pour "absolument tout faire sans scrupule".

Le roman est raconte a la premiere personne, par la voix d'un homme infidele a sa femme, qui trouvait plaisir dans "l'experience adultere" malgre son amour inconditionnel pour sa femme. Mais le besoin d'aimer comme le besoin de manger peut etre sujet a "reevaluation de l'esentiel", quand on en manque ou quand on le perd. Dans une periode de famine, on realise combien c'etait important cette petite bouchee de pain sec, et quand on perd l'etre qu'on a toujours aime, on realise combien on aurait pu echanger les plaisirs de toute la vie pour se retrouver un instant a ses cotes.

Aussi, des souvenirs de voyages sont-ils racontes au fil de la lecture, des souvenirs bien particuliers car leurs objets est souvent : la nourriture dans ce pays, la merveilleuse mangue mangee dans cette autre place, les plats d'ici, les graines de la bas....On a parfois l'impression d'etre dans l'imaginaire de quelqu'un qui effectivement faim, et dont toute la pensee est obsebee par les aliments, meme ses souvenirs de voyage. Interessant.

Enfin, le recit est un peu decousu (normal, c'est le premier roman de cette ecrivaine), parfois meme agacant, mais non moins interessant quand meme. Il est surtout unique parce qu'il n'en fait pas trop, juste assez. On ne sombre pas dans les histoires d'horreurs que la famine peut amenrer les gens a vivre, ni dans les recits heroiques limites fantastiques. C'est juste assez, a la mesure de la condition humaine, faible devant ses besoins les plus essentiels et forte par ses convictions et ses principes.

A lire.
 
alors pour commencer, je reprends un vieux commentaire que j'ai deja mis sur bladi sur un petit roman que j'ai lu completement par hasard, et que je pense, pourrait t'interesser ;)

"Hunger" de Elise Blackwell.

L'histoire de la famine qui a sevit parmi la population de leningrad suite au siege allemond pendant la grande guerre. Ce qui est particulier, c'est le destin unique d'un groupe de personnes, travaillant dans un des centres botaniques ou ils font des recherches sur les plantes...etc. Au debut du siege, ils se font un pacte, que quoi qu'il arrive, il defendront la collection de plantes et graines de la population affamee et d'eux meme. Le roman est en quelques sortes le recit d'un combat interne entre le besoin de survie et le devoir de proteger une collection si rare....mais au bout du compte, si insignifiante quand des vies tombent les unes apres les autres. Entre le courage et la bassesse de l'ame humaine quand la mort est si proche, le roman montre avec honnetete que ces faces se retrouvent souvent dans la meme pesonne. Et en fin de compte, ceux qui ont survecu l'on-t-il fait par leur courage? ou a l'inverse ils auraient survecu parce que la vie etait leur pretexte pour "absolument tout faire sans scrupule".

Le roman est raconte a la premiere personne, par la voix d'un homme infidele a sa femme, qui trouvait plaisir dans "l'experience adultere" malgre son amour inconditionnel pour sa femme. Mais le besoin d'aimer comme le besoin de manger peut etre sujet a "reevaluation de l'esentiel", quand on en manque ou quand on le perd. Dans une periode de famine, on realise combien c'etait important cette petite bouchee de pain sec, et quand on perd l'etre qu'on a toujours aime, on realise combien on aurait pu echanger les plaisirs de toute la vie pour se retrouver un instant a ses cotes.

Aussi, des souvenirs de voyages sont-ils racontes au fil de la lecture, des souvenirs bien particuliers car leurs objets est souvent : la nourriture dans ce pays, la merveilleuse mangue mangee dans cette autre place, les plats d'ici, les graines de la bas....On a parfois l'impression d'etre dans l'imaginaire de quelqu'un qui effectivement faim, et dont toute la pensee est obsebee par les aliments, meme ses souvenirs de voyage. Interessant.

Enfin, le recit est un peu decousu (normal, c'est le premier roman de cette ecrivaine), parfois meme agacant, mais non moins interessant quand meme. Il est surtout unique parce qu'il n'en fait pas trop, juste assez. On ne sombre pas dans les histoires d'horreurs que la famine peut amenrer les gens a vivre, ni dans les recits heroiques limites fantastiques. C'est juste assez, a la mesure de la condition humaine, faible devant ses besoins les plus essentiels et forte par ses convictions et ses principes.

A lire.


ça a l'air vraiment intéressant à la lumière de ta description.
 
de la prison : rolleyes: :D

d'accord...:D Alla Al aswani, que j'admire, me rappelle une caricature que j'ai vu dan un journal arabe, où on voit un orateur devant un chef d'Etat arabe en train d'insulter le gouvernement et les ministres, et le président souriait et s'en amusait, en quand l'orateur a commencé à critiquer le Président (ou le roi), ce dernier a sorti un sabre, et lui a coupé le bras en lui disant "illa al 7akim" ( tout sauf le chef)...c'est un peu ça, dans les romans d'Al Aswani car il est trés critique à l'égard du régime, mais jamais sans entrer dans une confrontation direct avec Moubarak. si ma mémoire est bonne, dans l'immeuble yacoubian, il y a une allusion au président égyptien, sans le désigner par le nom, mais en l'appelant "al rajoul al kabir" ( le grand homme)....mais, ça n'enléve rien à l'engagement de ce désormais grand romancier...
 
d'accord...:D Alla Al aswani, que j'admire, me rappelle une caricature que j'ai vu dan un journal arabe, où on voit un orateur devant un chef d'Etat arabe en train d'insulter le gouvernement et les ministres, et le président souriait et s'en amusait, en quand l'orateur a commencé à critiquer le Président (ou le roi), ce dernier a sorti un sabre, et lui a coupé le bras en lui disant "illa al 7akim" ( tout sauf le chef)...c'est un peu ça, dans les romans d'Al Aswani car il est trés critique à l'égard du régime, mais jamais sans entrer dans une confrontation direct avec Moubarak. si ma mémoire est bonne, dans l'immeuble yacoubian, il y a une allusion au président égyptien, sans le désigner par le nom, mais en l'appelant "al rajoul al kabir" ( le grand homme)....mais, ça n'enléve rien à l'engagement de ce désormais grand romancier...
mais si lui meme dit qu'il n'est pas un ecrivain engage? :rolleyes:
 
d'accord...:D Alla Al aswani, que j'admire, me rappelle une caricature que j'ai vu dan un journal arabe, où on voit un orateur devant un chef d'Etat arabe en train d'insulter le gouvernement et les ministres, et le président souriait et s'en amusait, en quand l'orateur a commencé à critiquer le Président (ou le roi), ce dernier a sorti un sabre, et lui a coupé le bras en lui disant "illa al 7akim" ( tout sauf le chef)...c'est un peu ça, dans les romans d'Al Aswani car il est trés critique à l'égard du régime, mais jamais sans entrer dans une confrontation direct avec Moubarak. si ma mémoire est bonne, dans l'immeuble yacoubian, il y a une allusion au président égyptien, sans le désigner par le nom, mais en l'appelant "al rajoul al kabir" ( le grand homme)....mais, ça n'enléve rien à l'engagement de ce désormais grand romancier...

Il est clair que s'il a dans ses projets de continuer à vivre en Egypte, mieux vaut qu'il reste soft. Mais les allusions m'ont paru plus que directes dans "Chicago". Il dénonçait clairement un régime pourri jusqu'à la moelle.
 
mais si lui meme dit qu'il n'est pas un ecrivain engage? :rolleyes:

euh, un petit peu quand même

Il est clair que s'il a dans ses projets de continuer à vivre en Egypte, mieux vaut qu'il reste soft. Mais les allusions m'ont paru plus que directes dans "Chicago". Il dénonçait clairement un régime pourri jusqu'à la moelle.

c'est vrai....mais si tu veux lire un grand romancier, et en même temps "qui n'a rien à foutre" de ce que pense Moubarrak, il faut lire Sonallah Ibrahim....je le recommande fortement....
 
qu'est ce qu'il a écrit?

je l'ai lu en arabe...et mes romans préférés sont "allajna" et "warda"...et qui ont été traduits en français...il avait reçu il y a quelques années la plus haute distinction littéraire en Egypte, et le jour de la cérémonie devant les ministres et la télé, il a fait un discours pour expliquer son refus d'accepter ce prix, en fustigeant le régime et son Président...il y avait beaucoup de courage dans son attitude.....
 
Sonallah Ibrahim
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, RechercherSonallah Ibrahim (en arabe : صنع الله إبراهيم) est un écrivain égyptien né en 1937 dans une famille de la petite bourgeoisie cairote.

Dans les années 1950, il interrompt ses études universitaires pour se consacrer à la lutte politique au sein du parti communiste égyptien. Arrêté le 1er janvier 1959 avec quelques centaines d'autres militants, il ne sera libéré qu'en avril 1964. C'est dans ces années de prison qu'il décide de devenir écrivain. Son premier roman, Cette odeur-là, censuré lors de sa première parution en 1966, l’impose d’emblée au sein de la nouvelle avant-garde des années 1960. Après un séjour en à Berlin-Est puis à Moscou, où il achève son deuxième roman (Etoile d'août, publié à Damas en 1974), il rentre au Caire en 1974 et décide de se consacrer exclusivement à l'écriture. Il a publié depuis sept autres romans, presque tous traduits en français, dont Les Années de Zeth (1992), satire féroce de la déliquescence politique, sociale et morale de l’Égypte de Moubarak.

En octobre 2003, choisi par un jury panarabe pour être le lauréat du Prix du Caire pour la création romanesque, décerné par le ministère égyptien de la Culture, il a refusé publiquement ce prix « octroyé par un gouvernement qui, à [ses] yeux, ne dispose d’aucune crédibilité pour ce faire ». En 2004, il reçoit le prix Ibn Rushd pour la liberté de pensée.


Bibliographie [modifier]
Tilka l-râ'iha, roman 1966 (trad. française Cette odeur-là, 1992)
Najmat Aghustus, roman 1974 (trad. française Etoile d'août, 1986)
Al-Lajna, roman 1981 (trad. française Le Comité, 1992)
Bayrût Bayrût (Beyrouth Beyrouth), roman 1984
Dhât, roman 1992 (trad. française Les Années de Zeth, 1993)
Sharaf, roman 1997 (trad. française Charaf ou L'honneur, 1999)
Warda, roman 2000 (trad. française Warda, 2002)
Amrikanli, roman 2003 (trad. française Amrikanli. Un automne à San Francisco, 2005)
Yawmiyyât al-Wâhât (Journal des Oasis), carnets de prison 2005
 
je l'ai lu en arabe...et mes romans préférés sont "allajna" et "warda"...et qui ont été traduits en français...il avait reçu il y a quelques années la plus haute distinction littéraire en Egypte, et le jour de la cérémonie devant les ministres et la télé, il a fait un discours pour expliquer son refus d'accepter ce prix, en fustigeant le régime et son Président...il y avait beaucoup de courage dans son attitude.....

Bon bah un tour à la fnac s'impose...
ça me changera de la princesse morte.
 
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