Le documentariste français Christian Poveda a été tué mercredi au Salvador, où il avait tourné "La Vida Loca", qui dépeint le quotidien désespéré des membres du gang Mara 18, annonce la police locale.
Christian Poveda, 53 ans, a été abattu à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale San Salvador par des membres présumés d'une bande alors qu'il revenait de La Campanera, banlieue déshéritée et surpeuplée et bastion de la Mara 18 où il venait de tourner des images.
Le président du Salvador, Mauricio Funes, s'est dit "choqué" dans un communiqué et a demandé une enquête exhaustive.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a demandé que "toute la lumière soit faite" sur les circonstances de cet assassinat et a dit soutenir les efforts des autorités salvadoriennes en ce sens.
"Christian Poveda était un journaliste estimé, un grand professionnel qui n'hésitait pas à prendre de grands risques au service de la liberté de l'information", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"La Vida Loca", qui doit sortir en France le 30 septembre, suit au quotidien plusieurs des membres de la Mara 18, un gang de rue, dont certains sont morts ou ont été arrêtés pendant le tournage.
Ancien photoreporter auteur de plusieurs documentaires, Christian Poveda s'était rendu pour la première fois au Salvador dans les années 1980 pour y couvrir la guerre civile. Il y était revenu ensuite pour s'intéresser aux bandes armées.
La Mara 18 et leurs rivaux de la Mara Salvatrucha, forment de vastes réseaux criminels qui prennent leurs racines à Los Angeles.
Les autorités estiment jusqu'à 30.000 le nombre de membres des "Mara", reconnaissables à leurs très nombreux tatouages. Ces organisations se livrent au trafic de drogue et à des extorsions visant essentiellement les immigrants illégaux et les entreprises.
yahoo news
Christian Poveda, 53 ans, a été abattu à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale San Salvador par des membres présumés d'une bande alors qu'il revenait de La Campanera, banlieue déshéritée et surpeuplée et bastion de la Mara 18 où il venait de tourner des images.
Le président du Salvador, Mauricio Funes, s'est dit "choqué" dans un communiqué et a demandé une enquête exhaustive.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a demandé que "toute la lumière soit faite" sur les circonstances de cet assassinat et a dit soutenir les efforts des autorités salvadoriennes en ce sens.
"Christian Poveda était un journaliste estimé, un grand professionnel qui n'hésitait pas à prendre de grands risques au service de la liberté de l'information", a-t-il déclaré dans un communiqué.
"La Vida Loca", qui doit sortir en France le 30 septembre, suit au quotidien plusieurs des membres de la Mara 18, un gang de rue, dont certains sont morts ou ont été arrêtés pendant le tournage.
Ancien photoreporter auteur de plusieurs documentaires, Christian Poveda s'était rendu pour la première fois au Salvador dans les années 1980 pour y couvrir la guerre civile. Il y était revenu ensuite pour s'intéresser aux bandes armées.
La Mara 18 et leurs rivaux de la Mara Salvatrucha, forment de vastes réseaux criminels qui prennent leurs racines à Los Angeles.
Les autorités estiment jusqu'à 30.000 le nombre de membres des "Mara", reconnaissables à leurs très nombreux tatouages. Ces organisations se livrent au trafic de drogue et à des extorsions visant essentiellement les immigrants illégaux et les entreprises.
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