Alain Juppé a-t-il convaincu les responsables algériens de soutenir plus ouvertement le CNT libyen*? Rien n'est moins sûr. Même si Mourad Medelci a noté*«*beaucoup de convergences*»*avec la France sur ce dossier, l'Algérie ne souhaite pas pour l'instant, emboîter le pas à la France et aux autres pays qui ont reconnu le CNT. Expliquant que sur ce dossier, l'Algérie a toujours agi collectivement au sein de la Ligue arabe et de l'Union africaine, M.*Medelci*a avancé que«*c'est une position collective que l'Algérie adoptera s'agissant de la reconnaissance du CNT*». En revanche, Alain Juppé a rejeté les accusations du CNT concernant l'envoi par l'Algérie de mercenaires en Libye pour soutenir Kadhafi, évoquant*«*des rumeurs et des accusations infondées*».*Une position qui satisfait Alger. Le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, s'est félicité dans une déclaration à TSA des propos d'Alain Juppé,*«*clairs et catégoriques*».
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Mais le ministre français a répété que l'intervention militaire devait se poursuivre et a défendu le recours aux hélicoptères de combat, critiqué par certains pays. «*La résolution 1973 prévoit une zone d'exclusion aérienne mais elle autorise aussi l'utilisation de tous les moyens nécessaires pour protéger les populations civiles*», a‑t‑il soutenu, démentant également que les forces de la coalition aient tiré sur des civils.**«*Toutes les frappes ont eu pour cibles des installations ou des équipements militaires et nous avons évité les dommages collatéraux*», a déclaré Alain Juppé. La France, à linstar de la quasi‑unanimité de la communauté internationale, souhaite désormais le départ de Mouammar Kadhafi, a‑t‑il affirmé.
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Mais le ministre français a répété que l'intervention militaire devait se poursuivre et a défendu le recours aux hélicoptères de combat, critiqué par certains pays. «*La résolution 1973 prévoit une zone d'exclusion aérienne mais elle autorise aussi l'utilisation de tous les moyens nécessaires pour protéger les populations civiles*», a‑t‑il soutenu, démentant également que les forces de la coalition aient tiré sur des civils.**«*Toutes les frappes ont eu pour cibles des installations ou des équipements militaires et nous avons évité les dommages collatéraux*», a déclaré Alain Juppé. La France, à linstar de la quasi‑unanimité de la communauté internationale, souhaite désormais le départ de Mouammar Kadhafi, a‑t‑il affirmé.