« Rester neutre face à linjustice, cest choisir le parti de loppresseur » - Desmond Tutu.
Nous vivons dans une période de brutalité. Il nous faut soit laccepter - soit prendre les risques nécessaires pour transformer notre monde en une communauté solidaire.
En août dernier, 44 personnes ordinaires, en provenance de 17 pays, ont navigué vers Gaza dans deux petits bateaux de bois. Nous avons fait ce que le monde nallait pas faire- nous avons brisé le siège de Gaza. Au cours de lannée écoulée, le mouvement Free Gaza a organisé sept voyages de plus, et il a atteint Gaza avec succès à cinq reprises. Nos bateaux restent les seules embarcations internationales qui soient arrivées jusquà la bande de Gaza depuis plus de 42 ans.
Chevauchant tous ces troubles, bloquant pratiquement toute tentative de progrès dans la région, on trouve deux colosses jumeaux : le Grand pétrole et Israël. Il est rare quune population ait eu à subir des fardeaux plus amers, plus dévastateurs et apparemment plus inéluctables, que la population arabe face au Pétrole et à Israël.
Cest à Gaza que ceci est le plus vrai. En 1999, British Gas a découvert dimmenses champs de gaz naturel, valant des milliards de dollars, dans les eaux territoriales palestiniennes au large de la côte de Gaza. Israël a déjà construit un pipeline horizontal pour siphonner le gaz dau moins un de ces champs. Sil existe une raison occulte pour le siège de Gaza, la voilà.
Israël maintient un contrôle effectif sur tous les points dentrée et de sortie de Gaza dont il contrôle de fait les recettes et léconomie. À cause de cela, et malgré la fermeture des colonies en 2005, Israël reste une puissance occupante, à Gaza comme dans le reste de la Palestine. En tant que puissance occupante, Israël est responsable du bien-être de la population quelle occupe et ne peut pas légalement imposer un blocus, particulièrement un blocus qui punit collectivement toute la population de la Bande. Il commet de toute évidence un crime et son gouvernement ainsi que son armée devraient être traduits en justice à ce titre.
Pendant les dernières trois années et demie, le siège israélien est devenu de plus en plus brutal. Moins de 20 % du commerce normal est autorisé à pénétrer à Gaza aujourdhui. Le siège a causé leffondrement de léconomie locale, aggravant le chômage, la pauvreté et la malnutrition infantile.
Israël commet depuis longtemps des violences à lencontre des enfants palestiniens. Pour ne citer que quelques exemples : en décembre 2004, les forces israéliennes ont tué par balles Rana Siyam âgée de sept ans. La même année, les Forces israéliennes avaient tué Raghda Alassar, 9 ans , alors quelle passait un examen danglais dans son école. Iman al-Hams, 13 ans, a reçu 17 balles tirées par les forces israéliennes alors quelle revenait à pied de lécole à la maison. Un capitaine israélien est allé jusquà son cadavre et lui a tiré une balle dans la tête pour être certain quelle était morte. Les FID ont traduit le capitaine en justice, non pas pour assassinat, mais pour « utilisation illégale de son arme », et bien quil ait admis avoir vidé son chargeur sur la fillette, il a été jugé non coupable.
Pendant lété de 2006, les forces israéliennes ont tué Bara Habib, 3 ans, Rajaa Abu Shaban, 3 ans, Rawan Hajjah, 6 ans, Aya Salmeya, 9 ans et plus de 35 autres enfants rien quà Gaza. Le 16 janvier 2007, les forces israéliennes ont tué Abir Aramin, 10 ans, fille dun palestinien militant pour la paix alors quelle rentrait à pied de lécole. Ce ne sont que quelques cas. Lorganisation israélienne de défense des droits humains, Btselem, estime que plus de 900 enfants palestiniens ont été tués par larmée israélienne de 2000 à 2008.
SI VOUS AVEZ ENCORE LE COEUR A LIRE LA SUITE /
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7067
Nous vivons dans une période de brutalité. Il nous faut soit laccepter - soit prendre les risques nécessaires pour transformer notre monde en une communauté solidaire.
En août dernier, 44 personnes ordinaires, en provenance de 17 pays, ont navigué vers Gaza dans deux petits bateaux de bois. Nous avons fait ce que le monde nallait pas faire- nous avons brisé le siège de Gaza. Au cours de lannée écoulée, le mouvement Free Gaza a organisé sept voyages de plus, et il a atteint Gaza avec succès à cinq reprises. Nos bateaux restent les seules embarcations internationales qui soient arrivées jusquà la bande de Gaza depuis plus de 42 ans.
Chevauchant tous ces troubles, bloquant pratiquement toute tentative de progrès dans la région, on trouve deux colosses jumeaux : le Grand pétrole et Israël. Il est rare quune population ait eu à subir des fardeaux plus amers, plus dévastateurs et apparemment plus inéluctables, que la population arabe face au Pétrole et à Israël.
Cest à Gaza que ceci est le plus vrai. En 1999, British Gas a découvert dimmenses champs de gaz naturel, valant des milliards de dollars, dans les eaux territoriales palestiniennes au large de la côte de Gaza. Israël a déjà construit un pipeline horizontal pour siphonner le gaz dau moins un de ces champs. Sil existe une raison occulte pour le siège de Gaza, la voilà.
Israël maintient un contrôle effectif sur tous les points dentrée et de sortie de Gaza dont il contrôle de fait les recettes et léconomie. À cause de cela, et malgré la fermeture des colonies en 2005, Israël reste une puissance occupante, à Gaza comme dans le reste de la Palestine. En tant que puissance occupante, Israël est responsable du bien-être de la population quelle occupe et ne peut pas légalement imposer un blocus, particulièrement un blocus qui punit collectivement toute la population de la Bande. Il commet de toute évidence un crime et son gouvernement ainsi que son armée devraient être traduits en justice à ce titre.
Pendant les dernières trois années et demie, le siège israélien est devenu de plus en plus brutal. Moins de 20 % du commerce normal est autorisé à pénétrer à Gaza aujourdhui. Le siège a causé leffondrement de léconomie locale, aggravant le chômage, la pauvreté et la malnutrition infantile.
Israël commet depuis longtemps des violences à lencontre des enfants palestiniens. Pour ne citer que quelques exemples : en décembre 2004, les forces israéliennes ont tué par balles Rana Siyam âgée de sept ans. La même année, les Forces israéliennes avaient tué Raghda Alassar, 9 ans , alors quelle passait un examen danglais dans son école. Iman al-Hams, 13 ans, a reçu 17 balles tirées par les forces israéliennes alors quelle revenait à pied de lécole à la maison. Un capitaine israélien est allé jusquà son cadavre et lui a tiré une balle dans la tête pour être certain quelle était morte. Les FID ont traduit le capitaine en justice, non pas pour assassinat, mais pour « utilisation illégale de son arme », et bien quil ait admis avoir vidé son chargeur sur la fillette, il a été jugé non coupable.
Pendant lété de 2006, les forces israéliennes ont tué Bara Habib, 3 ans, Rajaa Abu Shaban, 3 ans, Rawan Hajjah, 6 ans, Aya Salmeya, 9 ans et plus de 35 autres enfants rien quà Gaza. Le 16 janvier 2007, les forces israéliennes ont tué Abir Aramin, 10 ans, fille dun palestinien militant pour la paix alors quelle rentrait à pied de lécole. Ce ne sont que quelques cas. Lorganisation israélienne de défense des droits humains, Btselem, estime que plus de 900 enfants palestiniens ont été tués par larmée israélienne de 2000 à 2008.
SI VOUS AVEZ ENCORE LE COEUR A LIRE LA SUITE /
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7067