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comparer avec la difference entre la pensé grecs et asiatique ...
Schmitt insiste aussi sur la distinction terre/mer : les puissances terrestres (ex. Rome, Allemagne) privilégient un ordre stable et enraciné,
tandis que les puissances maritimes (ex. Angleterre, États-Unis) développent une pensée plus fluide, mobile et tournée vers l’expansion.
En somme, pour Schmitt, l’espace n’est pas neutre :
il façonne les structures politiques et les cadres mentaux des sociétés.
La différence entre les puissances terrestres et maritimes, telle que l’analyse Carl Schmitt, repose sur une interaction profonde entre l’environnement physique et les structures politiques, économiques et mentales.
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :
1. La stabilité du sol vs. la fluidité de la mer
Les sociétés terrestres (ex. Rome, Russie, Allemagne) se construisent sur un territoire fixe, avec des frontières claires. Cette stabilité favorise une pensée juridique, hiérarchique et enracinée, où l’ordre repose sur la propriété foncière et la continuité historique.
Les sociétés maritimes (ex. Angleterre, Pays-Bas, États-Unis) évoluent dans un espace mouvant, sans frontières naturelles fixes. Cela encourage une mentalité plus mobile, adaptable et commerçante, privilégiant la souplesse sur la rigidité.
2. Le mode de domination : empire continental vs. thalassocratie
Les empires terrestres contrôlent par la conquête directe, en s’étendant progressivement. Leur pouvoir repose sur l’occupation et la fortification du territoire (ex. la Rome impériale, l’expansion russe).
Les puissances maritimes dominent par le commerce et la projection de force à distance, en contrôlant les routes maritimes et les échanges économiques (ex. l’Empire britannique, la thalassocratie vénitienne).
3. La pensée stratégique et politique
Terre → Centralisation du pouvoir, ordre rigide, logique défensive (ex. construction de murailles, armées permanentes).
Mer → Décentralisation, souplesse, esprit d’innovation (ex. économie basée sur le libre-échange, diplomatie opportuniste).
4. Conséquences culturelles et idéologiques
Les sociétés terrestres développent une mentalité du sol et du sang, attachée aux traditions et à la continuité historique.
Les sociétés maritimes développent une culture du risque et du pragmatisme, favorisant la finance, l’innovation et le libéralisme.
Schmitt voit dans cette opposition un facteur fondamental des conflits géopolitiques :
les nations continentales cherchent l’ordre et la stabilité,
tandis que les puissances maritimes privilégient la flexibilité et la domination indirecte.
La différence entre la pensée grecque et chinoise s’explique par plusieurs facteurs, notamment l’environnement géographique, l’organisation politique et les structures linguistiques et culturelles.
1. Géographie et structuration de la pensée
Grèce : Morcelée en cités-États indépendantes, avec un relief montagneux et un accès à la mer. Cette fragmentation favorise la diversité des écoles philosophiques, la dialectique et la recherche du débat contradictoire.
Chine : Grand territoire unifié par de vastes plaines fluviales (fleuve Jaune, Yangzi), nécessitant une administration centralisée. Cela encourage une pensée plus harmonieuse, intégratrice et tournée vers la stabilité sociale.
2. Mode de pensée et logique
Grecs : Pensée analytique et dualiste, cherchant à définir des concepts universels par la logique formelle (logos, syllogisme aristotélicien). La vérité est souvent atteinte par confrontation d’idées (dialogues socratiques).
Chinois : Pensée holistique et pragmatique, privilégiant l’équilibre des forces plutôt que la catégorisation stricte (yin-yang, taoïsme). La vérité est perçue comme contextuelle et fluide, s’adaptant aux circonstances.
3. Vision du monde et de la connaissance
Grecs : Tendance à voir le monde comme un ensemble de lois abstraites et immuables (cosmos ordonné par la raison). La métaphysique prime (Platon, Aristote).
Chinois : Monde perçu comme un flux dynamique de transformations (Dao), où l’harmonie et l’adaptation priment sur la rigidité conceptuelle.
4. Organisation politique et impact sur la pensée
Grèce : Esprit citoyen et débat public (démocratie à Athènes), favorisant une pensée individualiste et critique.
Chine : Bureaucratie impériale et pensée confucéenne, mettant l’accent sur l’ordre, la hiérarchie et l’éthique relationnelle plutôt que sur la contestation rationnelle.
Conclusion
La pensée grecque est structurée, argumentative et universalisante,
tandis que la pensée chinoise est contextuelle, pragmatique et relationnelle.
L’une cherche la vérité par l’abstraction et la logique,
l’autre par l’observation et l’adaptation aux cycles du monde.
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il y a une mode actuelement c de tout remettre en question sur la base de rien car meme la verité la science les etudes sont rejeté pire la realité elle meme est rejeté et supplanté par le ressenti de chacun ex theorie du genre cette influence et mode semble venir de la postmodernité
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