FPP75
VIB
Daniel Duquenne, le maire élu de Hénin-Beaumont, peu après l'annonce de sa victoire.
C'est officiel : Hénin-Beaumont reste à gauche. Avec 52,3 % des voix, la liste de l'Alliance républicaine de Daniel Duquenne (divers gauche) a remporté le second tour de l'élection municipale partielle d'Hénin-Beaumont, battant la liste Front national de Steeve Briois d'environ 500 voix. La participation était en hausse par rapport au premier tour, avec 62,38 % de votants. Daniel Duquenne n'avait obtenu que 20,19 % des voix au premier tour, mais la gauche dans son ensemble était majoritaire.
Salué dans la salle des fêtes par ses partisans criant "Duquenne au boulot", le futur maire de la ville a assuré que tous les points de son programme seraient appliqués. Mais à la sortie de la salle, le maire élu a été la cible d'une bombe lacrymogène. D'importants renforts de police ont été déployés dans la ville pour éviter les incidents. En début de soirée, des provocations avaient lieu près du siège du FN, rapporte le site de la "Voix du Nord".
RECOURS JURIDIQUE
Le Front national a annoncé son intention de déposer un recours auprès du tribunal administratif, dénonçant des tracts et des déclaration de Daniel Duquenne expliquant qu'une mairie FN se verrait refuser des subventions par le conseil général et le conseil régional, tous deux à gauche.
Hénin-Beaumont avait dû organiser de nouvelles élections municipales après la révocation du maire PS, Gérard Dalongeville, dont la gestion des finances municipales avait conduit la ville au bord de la banqueroute. M. Dalongeville a par ailleurs été mis en examen et écroué début avril pour détournement de fonds, faux en écriture et favoritisme.
C'est officiel : Hénin-Beaumont reste à gauche. Avec 52,3 % des voix, la liste de l'Alliance républicaine de Daniel Duquenne (divers gauche) a remporté le second tour de l'élection municipale partielle d'Hénin-Beaumont, battant la liste Front national de Steeve Briois d'environ 500 voix. La participation était en hausse par rapport au premier tour, avec 62,38 % de votants. Daniel Duquenne n'avait obtenu que 20,19 % des voix au premier tour, mais la gauche dans son ensemble était majoritaire.
Salué dans la salle des fêtes par ses partisans criant "Duquenne au boulot", le futur maire de la ville a assuré que tous les points de son programme seraient appliqués. Mais à la sortie de la salle, le maire élu a été la cible d'une bombe lacrymogène. D'importants renforts de police ont été déployés dans la ville pour éviter les incidents. En début de soirée, des provocations avaient lieu près du siège du FN, rapporte le site de la "Voix du Nord".
RECOURS JURIDIQUE
Le Front national a annoncé son intention de déposer un recours auprès du tribunal administratif, dénonçant des tracts et des déclaration de Daniel Duquenne expliquant qu'une mairie FN se verrait refuser des subventions par le conseil général et le conseil régional, tous deux à gauche.
Hénin-Beaumont avait dû organiser de nouvelles élections municipales après la révocation du maire PS, Gérard Dalongeville, dont la gestion des finances municipales avait conduit la ville au bord de la banqueroute. M. Dalongeville a par ailleurs été mis en examen et écroué début avril pour détournement de fonds, faux en écriture et favoritisme.