WASHINGTON (AFP) - Les grands pays industrialisés et les nations émergentes rassemblés au sein du G20 se réunissent à partir de vendredi soir à Washington pour définir une feuille de route afin d'éviter que la crise financière ne se propage durablement à l'économie.
monde est plongé depuis la mi-septembre dans la pire crise financière depuis la Grande dépression des années 30. La tempête a commencé sur le marché des crédits immobiliers hypothécaires américains avant de se propager via des produits sophistiqués à pratiquement tous les établissements financiers.
Les Etats-Unis qui au départ ne souhaitaient pas un sommet visant à une refonte de la finance mondiale sont aujourd'hui d'accord pour qu'un "plan d'action" spécifique sorte du sommet de Washington qui se termine samedi. Le président George W. Bush en fin de mandat ne pourra toutefois pas prendre d'engagements précis qui pourraient ensuite incomber à son successeur du camp opposé, le démocrate Barack Obama, dont la prise de fonction n'est prévue que le 20 janvier 2009.
De son côté, l'Europe, actuellement présidée par la France, a dû revoir à la baisse ses aspirations en matière de renforcement de la réglementation internationale des produits, des marchés et des établissements financiers. Il est probable que la liste des objectifs à atteindre après le sommet sera plus limitée qu'escomptée.
Le G20 pourrait cependant trouver un terrain d'entente sur le renforcement des missions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale pour par exemple prévenir les crises. Les très dynamiques pays émergents, qui contrairement aux économies riches, devraient échapper à la récession dans les mois à venir, pourraient bénéficier d'un poids accru au sein de ces institutions multilatérales.
Le sommet du G20 de Washington regroupera le G8 (Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Italie, Royaume-Uni et Russie), 11 pays émergents (Argentine, Australie, Arabie saoudite, Afrique du sud, Brésil, Chine, Corée du sud, Inde, Indonésie, Mexique, Turquie) ainsi que l'Espagne qui a hérité du siège de l'Union européenne.
Publié il y a 6 heures et 35 minutesSource : AFP
monde est plongé depuis la mi-septembre dans la pire crise financière depuis la Grande dépression des années 30. La tempête a commencé sur le marché des crédits immobiliers hypothécaires américains avant de se propager via des produits sophistiqués à pratiquement tous les établissements financiers.
Les Etats-Unis qui au départ ne souhaitaient pas un sommet visant à une refonte de la finance mondiale sont aujourd'hui d'accord pour qu'un "plan d'action" spécifique sorte du sommet de Washington qui se termine samedi. Le président George W. Bush en fin de mandat ne pourra toutefois pas prendre d'engagements précis qui pourraient ensuite incomber à son successeur du camp opposé, le démocrate Barack Obama, dont la prise de fonction n'est prévue que le 20 janvier 2009.
De son côté, l'Europe, actuellement présidée par la France, a dû revoir à la baisse ses aspirations en matière de renforcement de la réglementation internationale des produits, des marchés et des établissements financiers. Il est probable que la liste des objectifs à atteindre après le sommet sera plus limitée qu'escomptée.
Le G20 pourrait cependant trouver un terrain d'entente sur le renforcement des missions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale pour par exemple prévenir les crises. Les très dynamiques pays émergents, qui contrairement aux économies riches, devraient échapper à la récession dans les mois à venir, pourraient bénéficier d'un poids accru au sein de ces institutions multilatérales.
Le sommet du G20 de Washington regroupera le G8 (Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Italie, Royaume-Uni et Russie), 11 pays émergents (Argentine, Australie, Arabie saoudite, Afrique du sud, Brésil, Chine, Corée du sud, Inde, Indonésie, Mexique, Turquie) ainsi que l'Espagne qui a hérité du siège de l'Union européenne.
Publié il y a 6 heures et 35 minutesSource : AFP