Le général Buchwalter contredit par deux anciens de la DST
Par : Ameur Ouali
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Raymond Nart est un ancien responsable de la DST, le service du contre-espionnage français. Lorsque l'affaire des moines avait surgi en 1996, il était en poste en qualité d'adjoint au directeur du service. À ce titre, il était lun des interlocuteurs du général Smaïn Lamari pour la gestion de ce dossier. C'est à ce même titre qu'il a été interrogé, hier, par le magazine français Marianne sur les révélations du général Buchwalter dont il apparaît que la déposition devant le juge d'instruction a été diffusée par Patrick Baudoin, l'avocat des parties civiles. Si l'armée algérienne avait joué un rôle dans l'assassinat des moines, jamais on n'aurait retrouvé les têtes. Deuxième contre-argument, technique celui-là. Comment expliquer qu'un tir à l'aveugle sur un bivouac n'ait touché que les corps des moines et pas les têtes ? se demande-t-il. Le même argument est brandi par Yves Bonnet, patron de la DST, sous la présidence de François Mitterrand entre 1982 et 1985. Dans une zone montagneuse coupée de profondes vallées, un tir à partir d'un hélicoptère toucherait la tête s'il venait à atteindre sa cible. Pour lui, les dernières révélations ne sont que pures affabulations qui plus est d'un officier supérieur qui connaît les lieux de la tragédie. Quand celle-ci s'était jouée, c'est Claude Guéant, le numéro 2 de l'Élysée, qui était directeur général de la Police nationale. C'est un autre connaisseur du dossier qu'il faut ajouter à Bernard Bajolet, coordinateur d'une cellule de sécurité. Ancien ambassadeur à Alger et à Bagdad,
M. Bajolet a une bonne connaissance du savoir-faire terroriste. C'est pourquoi le président Sarkozy a précisé qu'il s'en tenait au communiqué du GIA revendiquant la mort des moines.
Liberté .
Par : Ameur Ouali
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Raymond Nart est un ancien responsable de la DST, le service du contre-espionnage français. Lorsque l'affaire des moines avait surgi en 1996, il était en poste en qualité d'adjoint au directeur du service. À ce titre, il était lun des interlocuteurs du général Smaïn Lamari pour la gestion de ce dossier. C'est à ce même titre qu'il a été interrogé, hier, par le magazine français Marianne sur les révélations du général Buchwalter dont il apparaît que la déposition devant le juge d'instruction a été diffusée par Patrick Baudoin, l'avocat des parties civiles. Si l'armée algérienne avait joué un rôle dans l'assassinat des moines, jamais on n'aurait retrouvé les têtes. Deuxième contre-argument, technique celui-là. Comment expliquer qu'un tir à l'aveugle sur un bivouac n'ait touché que les corps des moines et pas les têtes ? se demande-t-il. Le même argument est brandi par Yves Bonnet, patron de la DST, sous la présidence de François Mitterrand entre 1982 et 1985. Dans une zone montagneuse coupée de profondes vallées, un tir à partir d'un hélicoptère toucherait la tête s'il venait à atteindre sa cible. Pour lui, les dernières révélations ne sont que pures affabulations qui plus est d'un officier supérieur qui connaît les lieux de la tragédie. Quand celle-ci s'était jouée, c'est Claude Guéant, le numéro 2 de l'Élysée, qui était directeur général de la Police nationale. C'est un autre connaisseur du dossier qu'il faut ajouter à Bernard Bajolet, coordinateur d'une cellule de sécurité. Ancien ambassadeur à Alger et à Bagdad,
M. Bajolet a une bonne connaissance du savoir-faire terroriste. C'est pourquoi le président Sarkozy a précisé qu'il s'en tenait au communiqué du GIA revendiquant la mort des moines.
Liberté .