Nouveau coup dur pour l’investissement public.
Le chef du gouvernement vient de décider l’annulation pure et simple de tous les crédits d’investissement non engagés au 31 octobre. «C’est une première dans les annales des finances publiques».
Au-delà de cette date, aucun projet d’investissement ne pourra plus être réalisé.
Selon un spécialiste des finances publiques, «cette décision traduit une grave crise budgétaire.
Le gouvernement a certainement procédé à l’annulation des crédits d’investissement pour pouvoir préserver l’équilibre budgétaire, financer la compensation et régler les salaires des fonctionnaires».
Le montant des investissements qui seraient «annulés» s’élèverait à 10 milliards de dirhams, qui s’ajoutent à la dernière coupe de 15 milliards de dirhams.
Ce qui ramène le budget d’investissement prévu en 2013 à 33,9 milliards de dirhams contre 58,9 milliards prévus au départ.
Cette décision serait aussi lourde de conséquences que la réduction du budget d’investissement, ordonnée en début d’année. «Nous ne disposons pas de données chiffrées, mais l’on estime à plus de 50% le volume des investissements qui passeraient à la trappe», souligne un responsable.....
Cette nouvelle coupe dans l’investissement permettrait au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis du FMI en limitant le déficit budgétaire à 5,5%.
La note du chef du gouvernement a surpris tout le monde puisqu’elle est datée du 28 octobre et accorde aux membres du gouvernement un délai de 3 jours pour transmettre leurs propositions d’engagement budgétaire. Par le passé, cette circulaire tombe toujours vers le 15 décembre.
L’annulation des crédits d’investissement concerne tous les projets prévus dans le cadre du budget général, les dépenses des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) ainsi que les comptes spéciaux du Trésor.
Et ce, à l’exception du compte de la dette prévu dans le budget général et les comptes spéciaux. Le document dont L’Economiste possède une copie explique cette décision par «le souci d’améliorer la programmation et l’exécution des crédits d’investissement».
(...)
La décision du gouvernement impactera lourdement le secteur du BTP déjà mal en point», explique un chef d’entreprise.
(...)
Suite et source
http://www.marocpress.com/fr/leconomiste/article-71428.html
Le chef du gouvernement vient de décider l’annulation pure et simple de tous les crédits d’investissement non engagés au 31 octobre. «C’est une première dans les annales des finances publiques».
Au-delà de cette date, aucun projet d’investissement ne pourra plus être réalisé.
Selon un spécialiste des finances publiques, «cette décision traduit une grave crise budgétaire.
Le gouvernement a certainement procédé à l’annulation des crédits d’investissement pour pouvoir préserver l’équilibre budgétaire, financer la compensation et régler les salaires des fonctionnaires».
Le montant des investissements qui seraient «annulés» s’élèverait à 10 milliards de dirhams, qui s’ajoutent à la dernière coupe de 15 milliards de dirhams.
Ce qui ramène le budget d’investissement prévu en 2013 à 33,9 milliards de dirhams contre 58,9 milliards prévus au départ.
Cette décision serait aussi lourde de conséquences que la réduction du budget d’investissement, ordonnée en début d’année. «Nous ne disposons pas de données chiffrées, mais l’on estime à plus de 50% le volume des investissements qui passeraient à la trappe», souligne un responsable.....
Cette nouvelle coupe dans l’investissement permettrait au gouvernement de respecter ses engagements vis-à-vis du FMI en limitant le déficit budgétaire à 5,5%.
La note du chef du gouvernement a surpris tout le monde puisqu’elle est datée du 28 octobre et accorde aux membres du gouvernement un délai de 3 jours pour transmettre leurs propositions d’engagement budgétaire. Par le passé, cette circulaire tombe toujours vers le 15 décembre.
L’annulation des crédits d’investissement concerne tous les projets prévus dans le cadre du budget général, les dépenses des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) ainsi que les comptes spéciaux du Trésor.
Et ce, à l’exception du compte de la dette prévu dans le budget général et les comptes spéciaux. Le document dont L’Economiste possède une copie explique cette décision par «le souci d’améliorer la programmation et l’exécution des crédits d’investissement».
(...)
La décision du gouvernement impactera lourdement le secteur du BTP déjà mal en point», explique un chef d’entreprise.
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Suite et source
http://www.marocpress.com/fr/leconomiste/article-71428.html