Le gouvernement a finalement renoncé à moduler les allocations familiales en fonction du revenu, comme il l'avait un temps envisagé. C'est la solution d'un abaissement du plafond du quotient familial, cette niche fiscale qui permet aux ménages comptant un ou plusieurs enfants de réduire leur impôt sur le revenu, qui a été in fine retenue. Le plafond du quotient familial* passera ainsi de 2000 euros à 1500 euros par demi-part fiscale. Cette mesure devrait augmenter de 64 euros par mois en moyenne les impôts de 1,3 million de foyers, soit 12% des ménages avec enfant(s) à charge. Le gain pour les caisses de l'État est évalué à 1 milliard d'euros dès 2014. L'enjeu était «de sauver le modèle social français», a expliqué Jean-Marc Ayrault ce lundi, et de trouver une solution à la fois «plus juste dans sa mise en uvre et plus solidaire dans son financement», c'est-à-dire sollicitant les ménages les plus aisés. Selon Matignon, les familles touchées par la réforme figurent quasiment toutes parmi les 20% des ménages français les plus riches.
L'option d'un abaissement du plafond du quotient familal tenait la corde depuis plusieurs jours déjà. Elle présente l'avantage de répartir l'effort sur un plus grand nombre de foyers car les ménages n'ayant qu'un enfant sont également mis à contribution. Elle offre aussi l'intérêt, comme l'a souligné le premier ministre, de ne pas remettre en cause le principe de l'universalité des prestations familiales, en vertu duquel chacun peut y prétendre quels que soient ses revenus, et donc de susciter une moindre opposition des associations familiales. L'addition semblera enfin moins douloureuse pour les Français, les ménages ne pouvant chiffrer précisément ce que leur rapporte le quotient familial, contrairement aux allocations.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...-abaisser-le-plafond-du-quotient-familial.php
L'option d'un abaissement du plafond du quotient familal tenait la corde depuis plusieurs jours déjà. Elle présente l'avantage de répartir l'effort sur un plus grand nombre de foyers car les ménages n'ayant qu'un enfant sont également mis à contribution. Elle offre aussi l'intérêt, comme l'a souligné le premier ministre, de ne pas remettre en cause le principe de l'universalité des prestations familiales, en vertu duquel chacun peut y prétendre quels que soient ses revenus, et donc de susciter une moindre opposition des associations familiales. L'addition semblera enfin moins douloureuse pour les Français, les ménages ne pouvant chiffrer précisément ce que leur rapporte le quotient familial, contrairement aux allocations.
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