salam
Appui total de Madrid à la nouvelle politique d’immigration initiée par le Maroc
L’Espagne semble vouloir faire un pas en arrière dans l’affaire des barbelés que son ministre de l’Intérieur voulait installer à Mellilia pour empêcher la déferlante d’immigrés subsahariens sur le Préside occupé. Une mesure qui avait été violemment critiquée par les partis de l’opposition dont le Parti socialiste des ouvriers espagnol (PSOE) et par l’Eglise.
Selon le quotidien El Pais, le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernando Diaz, s’est montré « ferme » à ce sujet en affirmant au Congrès des députés qu’il n’y avait « rien de nouveau » à propos des barbelés que son département entendait installer à Mellilia, mais il a en même temps mis un bémol en affirmant qu’il était prêt à revoir cette mesure en cas d’une autre alternative.
Cette réponse n’a pas semblé convaincre les opposants à cette mesure, car elle est équivoque et imprécise.
A ce propos, le principal parti de l’opposition (PSOE) s’est engagé à aider le gouvernement à trouver des solutions alternatives à ce dossier. «Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement, à collaborer et à penser ensemble à d’autres systèmes de nature à améliorer la sécurité des frontières », a précisé la porte-parole des socialistes à la première Chambre, Soraya Rodriguez.
En revanche, le directeur de la police espagnole, Ignacio Cosido, a défendu devant son homologue marocain, Bouchaib Rmail, qui a pris part au colloque bilatéral, tenu mercredi à Cordoue, sur la sécurité entre les deux pays, la mesure prise par son pays en soulignant que « le gouvernement a l’obligation de prendre les mesures nécessaires, même si elles s’avèrent difficiles dans certains cas », ajoutant que « la sécurité des Espagnols dépend dans une grande mesure de celles des frontières ». Selon lui, « s’il n’y a pas de frontières sûres où il y a un contrôle effectif des personnes qui entrent et sortent, cela entraîne une grande vulnérabilité pour la sécurité espagnole ».
Le chef de la police espagnole a, selon EFE, également exprimé « l’appui total » de l’Espagne à « la nouvelle politique d’immigration » prônée par le Maroc qui prend en compte le respect des droits des immigrés tout en garantissant un « contrôle efficace des frontières qui est considéré comme un objectif légitime et obligatoire de tout Etat ».
Quant à l’immigration illégale, Ignacio Cosido a affirmé que le Maroc connaît également un flux migratoire très important. Face à cette situation, a-t-il ajouté, « nous devons travailler ensemble et mettre en pratique des politiques qui permettent de résoudre ce problème ». Il a, par ailleurs, mis en valeur « la coopération croissante » du Maroc dans la lutte contre le terrorisme notamment en matières d’échange d’informations.
Selon une source du ministère de l’Intérieur espagnol citée par EFE, le Maroc et l’Espagne « collaborent pour l’installation d’un système frontalier intelligent au niveau du passage de Béni Ansar». Ce projet consisterait, selon la même source, à mettre en place « un système de contrôle basé sur la biométrie de telle sorte que chaque personne voulant passer par Mellilia devrait être soumise à la reconnaissance faciale et au contrôle des empreintes digitales ». La même source a ajouté que c’est le chef de la police espagnole qui a annoncé l’éventualité de la mise en place de ce système lors de sa visite, le 14 novembre, au Préside occupé de Mellilia.
http://www.libe.ma/Le-gouvernement-espagnol-pret-a-retirer-ses-barbeles-de-Mellilia_a44435.html
Appui total de Madrid à la nouvelle politique d’immigration initiée par le Maroc
L’Espagne semble vouloir faire un pas en arrière dans l’affaire des barbelés que son ministre de l’Intérieur voulait installer à Mellilia pour empêcher la déferlante d’immigrés subsahariens sur le Préside occupé. Une mesure qui avait été violemment critiquée par les partis de l’opposition dont le Parti socialiste des ouvriers espagnol (PSOE) et par l’Eglise.
Selon le quotidien El Pais, le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernando Diaz, s’est montré « ferme » à ce sujet en affirmant au Congrès des députés qu’il n’y avait « rien de nouveau » à propos des barbelés que son département entendait installer à Mellilia, mais il a en même temps mis un bémol en affirmant qu’il était prêt à revoir cette mesure en cas d’une autre alternative.
Cette réponse n’a pas semblé convaincre les opposants à cette mesure, car elle est équivoque et imprécise.
A ce propos, le principal parti de l’opposition (PSOE) s’est engagé à aider le gouvernement à trouver des solutions alternatives à ce dossier. «Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement, à collaborer et à penser ensemble à d’autres systèmes de nature à améliorer la sécurité des frontières », a précisé la porte-parole des socialistes à la première Chambre, Soraya Rodriguez.
En revanche, le directeur de la police espagnole, Ignacio Cosido, a défendu devant son homologue marocain, Bouchaib Rmail, qui a pris part au colloque bilatéral, tenu mercredi à Cordoue, sur la sécurité entre les deux pays, la mesure prise par son pays en soulignant que « le gouvernement a l’obligation de prendre les mesures nécessaires, même si elles s’avèrent difficiles dans certains cas », ajoutant que « la sécurité des Espagnols dépend dans une grande mesure de celles des frontières ». Selon lui, « s’il n’y a pas de frontières sûres où il y a un contrôle effectif des personnes qui entrent et sortent, cela entraîne une grande vulnérabilité pour la sécurité espagnole ».
Le chef de la police espagnole a, selon EFE, également exprimé « l’appui total » de l’Espagne à « la nouvelle politique d’immigration » prônée par le Maroc qui prend en compte le respect des droits des immigrés tout en garantissant un « contrôle efficace des frontières qui est considéré comme un objectif légitime et obligatoire de tout Etat ».
Quant à l’immigration illégale, Ignacio Cosido a affirmé que le Maroc connaît également un flux migratoire très important. Face à cette situation, a-t-il ajouté, « nous devons travailler ensemble et mettre en pratique des politiques qui permettent de résoudre ce problème ». Il a, par ailleurs, mis en valeur « la coopération croissante » du Maroc dans la lutte contre le terrorisme notamment en matières d’échange d’informations.
Selon une source du ministère de l’Intérieur espagnol citée par EFE, le Maroc et l’Espagne « collaborent pour l’installation d’un système frontalier intelligent au niveau du passage de Béni Ansar». Ce projet consisterait, selon la même source, à mettre en place « un système de contrôle basé sur la biométrie de telle sorte que chaque personne voulant passer par Mellilia devrait être soumise à la reconnaissance faciale et au contrôle des empreintes digitales ». La même source a ajouté que c’est le chef de la police espagnole qui a annoncé l’éventualité de la mise en place de ce système lors de sa visite, le 14 novembre, au Préside occupé de Mellilia.
http://www.libe.ma/Le-gouvernement-espagnol-pret-a-retirer-ses-barbeles-de-Mellilia_a44435.html