Erolisk
VIB
Gag ou cauchemar?
DONC le gouvernement recule, mais cela ne calme pas les extrémistes, puisquhier encore, les piquets de grève se montraient davantage plus excités pour empêcher les taxis et camions de travailler.
Les activistes ont eu gain de cause, après un accident mortel à Témara dans un face-à-face entre grévistes et non-grévistes et la prise en otage réussie de léconomie nationale: le projet de réforme du code de la route est retiré. Le gouvernement recule, mais il ne voulait pas perdre la face. Cela ne suffit pas aux extrémistes.
Laffaire a détruit beaucoup de choses sur son passage.
Sans compter les pertes économiques, que valent aujourdhui les procédures démocratiques du Maroc? Le projet avait été amendé et approuvé par les Représentants, après deux ans de consultations entre transporteurs et gouvernement. Tout ceci pèse donc moins que lactivisme des piquets de grève.
Ensuite, tout le monde a pu constater, de visu, que les forces de lordre avaient reçu pour consigne de ne pas gêner les piquets de grève dans leur stratégie de blocage du pays, ce qui est allé jusquà laccident mortel! Quel est donc ce gouvernement qui laisse des activistes prendre la population en otage pour protester contre son propre projet de loi? Est-ce un gag ou un cauchemar institutionnel?
Enfin, comme on pouvait sy attendre dans un secteur aussi arriéré et désorganisé que le transport, le recul du gouvernement ne calme pas les grévistes. Pourquoi se calmeraient-ils? Nont-ils pas gagné avec la bénédiction (complicité?) des forces de police et de gendarmerie, alors quils étaient ultra-minoritaires? Qui ne se sentirait pas pousser des ailes dans de telles conditions?
La gestion de cette affaire est en tous points désastreuse. Il nest même pas sûr que quelquun, quelque part, ait les contacts nécessaires pour parler aux extrémistes à qui le gouvernement vient de donner la victoire en récompense des préjudices infligés aux Marocains.
Nadia SALAH
DONC le gouvernement recule, mais cela ne calme pas les extrémistes, puisquhier encore, les piquets de grève se montraient davantage plus excités pour empêcher les taxis et camions de travailler.
Les activistes ont eu gain de cause, après un accident mortel à Témara dans un face-à-face entre grévistes et non-grévistes et la prise en otage réussie de léconomie nationale: le projet de réforme du code de la route est retiré. Le gouvernement recule, mais il ne voulait pas perdre la face. Cela ne suffit pas aux extrémistes.
Laffaire a détruit beaucoup de choses sur son passage.
Sans compter les pertes économiques, que valent aujourdhui les procédures démocratiques du Maroc? Le projet avait été amendé et approuvé par les Représentants, après deux ans de consultations entre transporteurs et gouvernement. Tout ceci pèse donc moins que lactivisme des piquets de grève.
Ensuite, tout le monde a pu constater, de visu, que les forces de lordre avaient reçu pour consigne de ne pas gêner les piquets de grève dans leur stratégie de blocage du pays, ce qui est allé jusquà laccident mortel! Quel est donc ce gouvernement qui laisse des activistes prendre la population en otage pour protester contre son propre projet de loi? Est-ce un gag ou un cauchemar institutionnel?
Enfin, comme on pouvait sy attendre dans un secteur aussi arriéré et désorganisé que le transport, le recul du gouvernement ne calme pas les grévistes. Pourquoi se calmeraient-ils? Nont-ils pas gagné avec la bénédiction (complicité?) des forces de police et de gendarmerie, alors quils étaient ultra-minoritaires? Qui ne se sentirait pas pousser des ailes dans de telles conditions?
La gestion de cette affaire est en tous points désastreuse. Il nest même pas sûr que quelquun, quelque part, ait les contacts nécessaires pour parler aux extrémistes à qui le gouvernement vient de donner la victoire en récompense des préjudices infligés aux Marocains.
Nadia SALAH